le débat à propos du 5 juillet 1962 à Oran (3) - Jean Monneret
Oran, 5 juillet 1962,
ce qui reste à démontrer
Jean MONNERET
De multiples interrogations subsistent en ce qui concerne cette journée du 5 juillet. On peut les ramener à deux :
- 1) Qui a déclenché la fusillade ?
- 2) Y a-t-il eu une machination et ourdie par qui ?
S’il est une question à laquelle les gens sont susceptibles de répondre en fonction de leurs présupposés personnels, c’est bien la première. Or, il ne s’agit pas de convaincre les convaincus mais de faire un travail aussi scientifique que possible. N’ayant pas personnellement l’assurance qui permet de tout trancher, je reste sur ce point dans l’incertitude.
En revanche, tout le monde ou presque (1) paraît d’accord pour mettre hors de cause l’OAS, dont les commandos avaient quitté Oran. Seul le Général Katz fait allusion, dans son livre (2) à de possibles desperados de l’Organisation (sans la nommer). Sa démonstration est toutefois des plus laborieuses. Je l’ai souligné à la page 109 de mon ouvrage sur le sujet (3).
Répondre à la deuxième question est tout aussi difficile. J.F Paya s’estime, pour sa part capable de résoudre ces deux énigmes. Il semble persuadé que sa présence en Oranie en 1962, qui s’est prolongée à Mers-el-Kébir jusqu’en 1965, lui donne un avantage pour analyser le 5 juillet. Toutefois ce qu’il écrit est loin d’être toujours convaincant.
Paya insiste sur le conflit qui opposait alors le GPRA (4) au clan Ben Bella/Boumediene. Ce dernier étant le chef de l’État Major Général de l’Armée de Libération Nationale (5), basée aux frontières algéro-marocaine et algéro-tunisienne. C’était en effet le problème de l’heure et toute la presse nationale et internationale ne parlait que de cela.
L’EMG défiait l’autorité du GPRA, ce qui avait pour résultat d’introduire au sein du FLN une très grave cassure à la veille du référendum. Celui-ci eut lieu néanmoins, mais au lendemain de sa tenue, les deux groupes antagonistes se redisputèrent avec ardeur la direction de la future Algérie.
L’Indépendance ayant été proclamée le 3, qu’elle était la situation le 5 juillet ? C’était une veillée d’armes. Le GPRA avait quitté Tunis pour Alger. Le clan Ben Bella/Boumediene était installé à Oujda, au Maroc, c’est pourquoi Paya les désigne comme les conjurés d’Oujda (6).
le G.P.R.A.
Le GPRA dirigé par Ben Khedda, son président, avait le soutien de la Wilaya 4, l’algéroise ; il recevait aussi l’appui de la wilaya 3, la kabyle. Le GPRA avait lancé un appel à manifester le 5 juillet, date anniversaire symbolique de la prise d’Alger en 1830 (7), afin de fêter la «libération» du pays. L’Oranie, bien tenue en mains par les benbellistes (Paya dixit), n’avait pas prévu de manifestation (toujours selon Paya).
Néanmoins les appels à cette célébration lancés sur les ondes de Radio-Alger furent naturellement entendus à Oran et un défilé s’organisa. Paya présente les choses ainsi : «Mais à Oran, les animateurs (?) assez anti-FLN de l’extérieur, s’empressèrent d’obéir au GPRA».
Cette situation ne pouvait que déplaire à l’EMG qui voyait en le GPRA l’ennemi juré. Or, ces manifestations le mettaient en valeur. Les benbellistes entreprirent, dit Paya, de les saboter.
Ainsi, toujours selon Paya, la ville d’Oran allait devenir le 5 juillet 1962 un théâtre important de l’affrontement entre le GPRA et l’EMG. Notre auteur est très affirmatif : le massacre des Européens résulte d’une machination tramée par le clan Ben Bella /Boumediene.
Des agents dudit clan déclenchèrent une provocation en centre-ville durant le défilé des Musulmans. Leur but : discréditer le GPRA. Citons Paya :
«…Pour les conjurés d’Oujda Ben Bella et Boumediene, qui allaient s’installer à Tlemcen, cela ne pouvait se passer ainsi. Il leur fallait démontrer que les partisans du GPRA n’étaient pas capables d’assurer l’ordre, tout en conjurant le risque d’une enclave européenne dans la zone Oran- Oran/Mers-el-Kébir (souligné par nous).
Mais surtout, ils préféraient avoir un prétexte pour faire intervenir massivement cette armée des frontières sans paraître faire un coup d’État (souligné par nous).
Bien sûr, la population ne comprenait rien à ce qui se passait. Mais une fois sur place, elles (les troupes venues du Maroc) mirent surtout au pas leurs opposants et les éléments musulmans perturbateurs que la provocation avait déchaînés…» (8).
Comme on le voit, notre auteur procède surtout par affirmations. Il est persuadé que l’appel du GPRA lancé sur les ondes fut repris à Oran par des éléments hostiles à l’EMG.
Oran benbelliste ?
De tels éléments ont sûrement existé, mais Paya les présente comme «influents». Il parle même de «responsables». Ceci paraît à première vue, contradictoire avec le fait qu’il évoque lui-même ensuite une Oranie «bien tenue en mains par les benbellistes» (9).
Notre auteur va plus loin en affirmant quelque chose d’étonnant qui aurait bien besoin d’être solidement étayé : des banderoles furent confectionnées avec le slogan : «À bas le culte de la personnalité».
Paya a parfaitement raison d’y voir un mot d’ordre codé contre Ben Bella. Ainsi dans Alger, où dominait la wilaya 4, hostile à ce dernier, ce slogan était, à la même époque, placardé sur tous les murs. Mais la capitale où je me trouvais alors (10), était aux mains de gens farouchement opposés à l’EMG.
Rien de semblable à Oran où la situation était rigoureusement différente. L’Oranie (la wilaya 5) était un bastion benbelliste. Adhérer à l’analyse de Paya impliquerait de reconsidérer tout ce que l’on sait de la situation locale. L’Oranie, (en tous cas Oran), aurait été non pas traversée mais profondément ravagée par les luttes de clans du moment.
Oran pourtant tenue par Si Bakhti, homme lige de Ben Bella est curieusement présentée comme influencée par les partisans du GPRA. Et bigrement puissants pour être capables d’organiser un vaste défilé, de leur propre chef (c’est le cas de le dire), et avec leurs propres slogans anti Ben Bella. C’est là un renversement de perspective surprenant qui va à l’encontre de tout ce qui s’écrivit sur le moment et dans les chroniques ultérieures. Nous verrons plus loin quelles justifications donne Paya à cette présentation des faits.
Car notre auteur va toujours plus loin. Rappelons qu’il prête à l’EMG, qu’il désigne comme «les conjurés d’Oujda», une intention machiavélique : «…Il leur fallait démontrer que les partisans du GPRA n’étaient pas capables d’assurer l’ordre, tout en conjurant le risque d’une enclave européenne dans la zone Oran/Oran-Mers-el-Kébir».
Attention ici ! Si les mots ont un sens, cette phrase porte inévitablement à penser que le maintien de l’ordre à Oran-ville dépendait de partisans du GPRA. Sans cela, comment les accuser d’incompétence après le massacre ?
Or, comment souscrire à une telle vision des choses ? Et Bakhti compagnon de route de Ben Bella depuis les lointains épisodes de l’Organisation Spéciale était-il une potiche ? Ou bien était-il lui-même partisan du GPRA ? Là, ce serait un scoop ! Et Souaiah El Houari, le préfet désigné par la wilaya 5 ?
Les questions sont donc nombreuses et l’analyse de Paya paraît plus que sommaire. Évidemment chacun a le droit de s’écarter des sentiers battus et de chercher à expliquer les choses à sa manière. Encore faut-il le faire avec des arguments solides et être cohérent. Est-ce le cas ?
arrestation d'Européens par des membres de l'ALN à Oran au lendemain
des fêtes de l'indépendance proclamée le 3 juillet 1962.
Photo publiée dans Paris-Match du 14 juillet 1962
enclave européenne ?
Ainsi, la crainte attribuée à l’EMG de voir s’établir une enclave européenne dans cette zone et à cette époque est fortement invraisemblable. Le FLN s’en était justement inquiété six mois auparavant, lorsque l’OAS était à son apogée. Le 5 juillet, il n’y avait plus d’OAS. D’autre part, une enclave européenne n’aurait pu exister qu’avec le soutien de l’armée française. Les chefs de celle-ci avaient en juillet 1962 des préoccupations tout autres. Parler, comme le fait Paya, d’une enclave qui se serait créée «de facto» dans la zone concernée est peu crédible. La population européenne y avait déjà considérablement diminué.
Les analyses de notre ami reposent également sur un autre point clé : Ben Bella et Boumediene auraient eu besoin d’un prétexte pour faire intervenir l’Armée des Frontières dans Oran. On ne voit pas pourquoi. La chose est pour lui évidente, et depuis plus de vingt ans, il revient inlassablement sur ce thème.
Or, il y a un point de comparaison. Quelques jours avant et après le 5, l’Armée des frontières s’installa dans le Constantinois à partir de la Tunisie. Elle le fit sans coup férir et sans se soucier de quiconque. Elle occupa d’abord Souk- Ahras puis Constantine en mettant entre parenthèses les chefs locaux trop indépendants. On ne voit pas ce qui l’aurait empêché de faire la même chose à l’Ouest avec ou sans prétexte. D’autant qu’il n y avait pas en Oranie de chefs locaux connus susceptibles de s’opposer à l’EMG. Et comme l’a bien vu Harbi, personne en Algérie n’était prêt à mourir pour le GPRA. (Mohammed Harbi, Le FLN, mirage et réalité.p. 358).
Paya a souvent présenté les troupes FLN de l’intérieur de l’Oranie comme un ramassis de gens réunis à la hâte, équipés de bric et de broc, voire dépenaillés. Absolument rien n’indique qu’ils aient eu l’intention de contrer l’ALN de l’extérieur (11). Mais si tel eût été le cas, comment auraient-ils pu s’opposer aux troupes de Boumediene bien équipées et longuement formées à la conquête du pouvoir ?
Notre auteur semble fermement croire que le prétexte éventuel du maintien de l’ordre défaillant était indispensable à l’EMG pour entrer à Oran. Sans cela, dit-il, cette entrée eût ressemblé à un coup d’État ou à un putsch.
La belle affaire ! C’est là prêter à l’équipe benbelliste une délicatesse de sentiments et des préoccupations morales en politique. Franchement, peu d’indications permettent de l’en créditer et, là encore, ce type d’arguments ne convaincra que les convaincus. Rappelons qu’en investissant Constantine à l’autre bout de l’Algérie, l’ALN des frontières n’a pas hésité à arrêter un chef aussi prestigieux que le colonel Boubnider, dit Saout el Arab. Elle mit également à l’ombre, dans la foulée, un ministre du GPRA et non des moindres : Lakhdar Ben Tobbal.
Pour agir ainsi ses chefs n’avaient eu besoin d’aucun prétexte autre que leur ambition et leur soif du pouvoir. Ils se souciaient peu que cela ressemblât à un putsch, c’est ce à quoi ils se préparaient depuis des années.
discussion des justifications de J.-F. Paya
Pétitions de principes, postulats, simples affirmations abondent chez Paya. Voyons maintenant les justifications qu’il lui arrive de fournir de-ci de-là.
Voici ce que je lis en juin dernier sur internet émanant de lui : «…..Aujourd’hui, tous les éléments dont nous disposons : témoignages français et algériens, neutralisation d’unités de la force locale la veille du 5, ordre du jour ALN d’Oujda du 5 au matin tendent à prouver que les conditions de la réussite de la provocation à l’émeute et au désordre furent réunies et sciemment orchestrées par les éléments de l’ALN/FLN qui voulaient prendre le pouvoir en Algérie…».
Paya évoque souvent des informateurs musulmans qui lui auraient fourni des tuyaux exceptionnels. Malheureusement, il s’agit de gens demeurés anonymes dont nous ne savons rien. Leurs témoignages datent-ils de1962 ou de plusieurs années après ? Un seul témoin de ce type est nommé dans son livre électronique (12). Son texte ne contient aucune révélation et ne prouve rien. D’autant qu’il est unique en son genre. Testis unus… Historiquement parlant, tout cela est sans valeur.
Autre chose : notre auteur semble persuadé, à partir d’un seul exemple, que la force locale (13) était «neutralisée» le 5 juillet. Au risque de le peiner, je dois lui signaler que les archives militaires ne confirment pas ce point. Le cahier d’enregistrement du GAOR signale au contraire qu’un européen est molesté par des éléments de ladite force locale. L’heure est indiquée : 15H30 (page 399 de mon livre La phase finale...).
Dans le dossier 1H3206 du SHD, une autre unité de la force locale, la 502e UFO est en revanche signalée pour son souci de protéger les Européens dans les rues d’Oran. Cette unité entièrement composée de Musulmans est conduite par le lieutenant Bacouche, auquel hommage est rendu (14). Je ne vois donc pas d’où l’auteur tient l’information selon laquelle les forces en question auraient été «neutralisées». Il cite le cas d’une unité qui aurait été désarmée, mais ceci ne signifie pas qu’elles le furent toutes et partout.
Venons-en à l’ordre du jour de l’ALN d’Oujda, que Paya a publié à maintes reprises (15) et qu’il brandit comme la preuve décisive de ce qu’il affirme. Ce texte contient une recommandation : «veiller à la sécurité des populations et particulièrement sur celles (sic) de la minorité européenne».
Ceci fait écho à ce qu’avait dit 48 heures auparavant Si Bakhti lors du défilé des katibas de l’ALN (intérieure) à la lisière des quartiers musulmans, à proximité du boulevard du Corps Expéditionnaire Français. Bakhti annonçait que les Européens seraient protégés et même que ceux qui s’en prendraient à eux seraient passés par les armes. Il suffit de reprendre la presse de l’époque : Le Figaro et Le Monde par exemple pour avoir les détails.
Paya interprète le document de l’ALN extérieure d’une façon très surprenante : en effet, il est à première vue étonnant qu’un document, qui recommande de protéger les Européens, soit présenté comme la preuve qu’on va les massacrer. Pas très cartésien.
Mais, aux yeux de notre auteur il n’y a pas de contradiction et l’explication en est très simple : si l’EMG parle de protéger les Européens, c’est tout simplement qu’il sait d’avance qu’ils vont être massacrés puisque c’est ce qu’il a projeté. CQFD. Il suffisait en effet d’y penser.
Autre justification utilisée par Paya à l’appui de sa thèse : il cite un texte de Bruno Étienne de 1977 (16). Celui-ci indiquerait qu’un groupe opérationnel de l’ALN du Maroc serait entré à Oran aux premiers jours de juillet 1962. «C’est lui», dit B. Etienne, «qui paraît responsable des massacres et des disparitions du 5 juillet à Oran»
Comme on le voit, la date est vague : aux premiers jours, le groupe concerné paraît responsable. Aucune source n’est citée. Notre auteur le constate aussi mais semble considérer qu’un historien du calibre de Bruno Étienne n’aurait pas écrit cela sans raisons. Faisons lui donc confiance et croyons-le sur parole ; c’est tellement plus simple ainsi.
Autre point qui laisse songeur : Paya a analysé le film d’Yves Courrière : La Guerre d’Algérie, souvent montré à la télévision. Il a établi, à juste titre selon moi, que le montage était «mensonger» (17) et que, concernant Oran, on présente des événements du 5 juillet comme s’étant produits le 17 juin. Mais pourquoi diantre va-t-il ensuite suggérer qu’il détient la preuve photographique de la provocation benbelliste (18) lorsque le même film, dûment trafiqué donc invalide, montre des gens «pris de bas en haut sur un immeuble récent d’Oran, se passant une arme, …car ceux-là ont été pris en plein midi d’après le soleil…» ? !!
Chacun voit midi à sa porte, comme dit le proverbe.
Nous pourrions continuer de la sorte. Il nous semble préférable d’arrêter ici. Dans une lettre qu’il a adressée à Paya, le professeur Pervillé, dont le sens de l’euphémisme est vif, voit dans les écrits de son correspondant «…une vision mémorielle rétrospective à 28 ans de distance.»
C’est aussi mon avis. Je le regrette car les intentions de notre ami sont excellentes mais son parti-pris de négliger les archives (sauf, mais ça n’arrive jamais, si elles confirment ses thèses), la légèreté de ses démonstrations, ses généralisations abusives minent sa recherche pourtant menée avec sincérité et passion.
Il peut continuer dans la même voie et s’accrocher mordicus à ses écrits, au mépris de toute méthode historique. Il y a plus intelligent à faire : revoir l’ensemble en abandonnant l’a priori du complot benbelliste. Qui sait si un jour des archives nouvelles privées ou officielles, algériennes (19) ou françaises ne contribueront pas à nous éclairer davantage. Mais actuellement, présenter de vagues indices comme des preuves, multiplier les démonstrations aventureuses, bref faire de la reconstruction mémorielle, c’est tourner le dos à l’Histoire.
Certes, on trouvera toujours du monde pour se délecter du complotisme. Voyez la légende du Masque de Fer forgée de toutes pièces par Voltaire et récemment démolie par l’historien Christian Petitfils. Voyez aussi, les centaines d’ouvrages consacrés à la prétendue survie du Dauphin Louis XVII ; thèse aujourd’hui bien mise à mal par la science.
Car le public est ainsi. Comme l’écrivit Erasme : «L’homme est bâti de telle manière que les fictions font beaucoup plus d’impression sur lui que la Vérité».
Jean Monneret
- débat Oran, 5 juillet 1962 - Jean Monneret (1) : débat avec Jean-François Paya
- débat Oran, 5 juillet 1962 - Jean Monneret (2) : la recherche des faits : l'heuristique
- débat Oran, 5 juillet 1962 - Jean Monneret (3) : ce qui reste à démontrer
1 - Il est remarquable que le communiqué du FLN d’Oran, diffusé au lendemain du drame, ait évité de mettre en cause l’OAS. Contrairement d’ailleurs au FLN algérois.
2 - L’Honneur d’un général. Ed. L’Harmattan.
3 - La Tragédie dissimulée. Ed. Michalon.
4 - Gouvernement Provisoire de la République Algérienne.
5 - Désigné ci-après comme l’EMG.
6 - Ultérieurement, ils s’installèrent à Tlemcen en Algérie.
7 - Le 5 juillet est une date importante en Islam ; ceci n’est pas souvent dit. Saladin obtint ce jour-là la reddition de Guy de Lusignan après la bataille d’Hattin en 1187, ce qui marqua la fin du Royaume Franc en Terre Sainte.
8 - Livre électronique Ed. Calaméo p. 5
9 - Ibidem p.5
10 - J’ai relaté ces événements dans un court récit intitulé Mourir à Alger Ed. l’Harmattan
11 - Certes Paya ne l’affirme pas ce qui rend encore moins compréhensible cette histoire de prétexte.
12 - Édition Calaméo p.19 et 20.
13 - Officiellement appelée UFO, Unités de la Force de l’Ordre.
14 - p. 254 de La Phase Finale de la Guerre d’Algérie.
15 - Notamment p.158 et suivantes du tome III du livre l’Agonie d’Oran.
16 - Selon Paya, dans Culture et Révolutions. Ed. du Seuil 1977.
17 - Vol.II p.152. L’Agonie d’Oran.
18 - Ibidem p. 140.
19 - Des historiens algériens se montrent de plus en plus rétifs aux versions historiques d’État que l’on veut leur imposer.