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études-coloniales
11 décembre 2006

Nouvelles approches des sociétés coloniales et post-coloniales

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Nouvelles approches des sociétés

coloniales et post-coloniales :

pouvoirs, espaces, intercations

Journée d'études "jeunes chercheurs"

11 janvier 2007, ENS-LSH, Lyon, salle F106


Photo de l'ENS Sciences


10h00
Présentation du laboratoire jeunes chercheurs «Mondes colonisés».
Introduction générale par Pascale Barthélémy, ENS-LSH, présidente de la journée


10h30 – 12h30
LES ESPACES DE LA COLONISATION : CONTROLES, TRANSFORMATIONS, RESISTANCES

Dao Quang Vinh, doctorant en études urbaines, Université de Montréal, Canada
«Morphogenèse du quartier de Bui Thi Xuan à Hanoi : un entre deux négocié entre pouvoir colonial et résistance locale».
Rémi Manesse, doctorant en études urbaines, EHESS
«Les villes israéliennes: histoire d'un paysage urbain façonné par l'ambivalence de l'héritage colonial».
Myriam Suchet, doctorante en lettres modernes, Lille III-Paris XIII
«Les enjeux de la représentation de l'espace pour la construction de soi dans la littérature francophone caribéenne : l'apport des postcolonial studies à l'étude de Texaco».
Discutant : François Dumasy, EFR, Université de Provence, «Mondes colonisé»


13h30 – 15h30
LES REPRESENTATIONS METROPOLITAINES DE LA COLONISATION,
ACTRICES DE L’EXPANSION COLONIALE ET DE LA CONSTRUCTION NATIONALE

Adrien Delmas, doctorant en histoire, EHESS
«Culture écrite et expansion européenne à partir du cas de l'Itinerario au tournant du XVIIe siècle».
Nadia Vargaftig, doctorante en histoire, Paris VII, «Mondes Colonisés»
«Y-a-t-il eu un colonial-fascisme ? Ce que les expositions coloniales du Portugal et de l'Italie entre-deux-guerres nous disent».
Vanina Profizi, doctorante en histoire, EHESS
«U lamentu di u culuniale : la presse régionaliste corse face à la colonisation (1880-1940)».
Discutante : Marie-Albane de Suremain, I.U.F.M. Créteil

L'image “http://www.vacances-sejour.ch/angola/angola-histoire-4.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
Angola, colonie portugaise


16h – 18h
LA FABRIQUE DES CATEGORIES : NOMMER POUR AGIR.

Cécile Garcia, doctorante en anthropologie, EHESS
«Des "races" aux "classes". Naissance et réappropraition d'une nouvelle représentation en Nouvelle-Calédonie, celle des classes sociales».
Claire Llanes, doctorante en histoire, Université de Toulouse-Mirail
«Le tourisme en Tunisie et au Maroc : une nouvelle approche de la colonisation (1881-1956)».
Vincent Bonnecase, doctorant en histoire, Université de Provence
«Avoir faim en Afrique occidentale française. Investigations et représentations coloniales (1920-1960)».
Discutante : Isabelle Merle, CNRS.


Figure 4.27. La forme régulière de maison contemporaine à Hanoi.
façade du quartier Bui Thi Xuan à Hanoi (source)



- Répertoire des historien(ne)s du temps colonial

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23 novembre 2006

Ouvrir l’espace public au passé colonial

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Ouvrir l’espace public au passé colonial


Bogimil_Jewsuewicki   
Samedi, 9 décembre 2006, 105 boulevard Raspail

9h00 Ouverture de la journée
Bogumil Jewsiewicki
titulaire de la Chaire de recherche du Canada
en histoire comparée de la Mémoire


9h15h - 12h30
A. Ouvrir le musée à la colonisation et à la traite des esclaves

9h15 - 10h00
Le Musée royal de l’Afrique centrale : de la présence belge au Congo à l’histoire et à la mémoire de la société congolaise, de Tervuren à Kinshasa
Présentation power point
Sabine Cornelis

10h00 - 10h30
Musée national Nasr Eddin Dinet de Bou-Saâda (Algérie), un lieu de mémoire
Barkahoum Ferhati             - Musée Dinet à Bou Saâda
10h30 - 10h45
Commentaire : François Pouillon
Daghesu, coll. Mus�e d'Abomey
11h00 – 11h30
Palais royal d'Abomey, un lieu de l'actualisation de la mémoire  du traumatisme collectif       - site du Musée historique d'Abomey
Anna Seiderer
11h30 - 11h45
Commentaire : Gaëlle Beaujean-Baltzer

11h45 - 12h15
Discussion


ph_bowane

13h30 - 16h30
B. Temps colonial en patrimoine : faire sienne la modernité attribuée à l’Autre

13h30 - 14h00
Musique congolaise «moderne» des années 1950, quel patrimoine ?
Projet Ndule ya kala au MRAC
Vincent Kenis et Césarine Sinatu Bolya

14h00 – 16h00
Patrimoines mises en image et travail de mémoire ?
Introduction : Donatien Dibwe dia Mwembu et Bogumil Jewsiewicki

Expositions virtuelles :
- Kushiripa, l'art de peindre chez les femmes lamba, réalisée par le Vicanos Club et la Halle de l'Etoile, l’Espace Francophone de Lubumbashi (Ambassade de France en RDC), avec le soutien de l'UNICEF Katanga.
- Paysannes peintres et peintures, photographies de Sammy Baloji et de Gulda El Magambo, montage Vicanos Club avec le soutien de l'Espace Culturel Francophone, (Ambassade de France en RDC) et de l'UNICEF Katanga.

Films :
kushiripa1- Kushiripa, un art féminin, réalisation Douglas Masamuna, production du Vicanos Club avec le soutien de l'Espace Culturel Francophone de Lubumbashi (Ambassade de France en RDC) et de l'UNICEF Katanga,
- Mémoires, réalisation Sammy Baloji (collection privé monsieur et madame George Forrest).
- Violence de la mémoire, mémoire de la violence, Ve édition des “Mémoires de Lubumbashi”, réalisation David Nadeau-Bernatchez

16h00 - 16h30DesFriches
Discussion

16h30
Clôture de la journée
Jean-Paul Colleyn et Eloi Ficquet

Une exposition «Des friches pour mémoire, Katanga industriel» se tiendra du 1er au 8 décembre au 54, bd Raspail, 75006 Paris.


*** Le 8 décembre, au CEVIPOF, 98 rue de l’Université, 75007 Paris, salle Georges Laveau, Donatien Dibwe et Bogumil Jewsiewicki aborderont «Le passé colonial belgo-congolais, patrimoine commun toujours impartageable», une introduction à la seconde partie de la présente journée.



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musée de l'Afrique à Tervuren (Belgique) - site


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musée de l'Afrique à Tervuren (Belgique)


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musée de l'Afrique à Tervuren (Belgique)


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musée de l'Afrique à Tervuren (Belgique)


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- Répertoire des historien(ne)s du temps colonial

20 novembre 2006

Présences et réactualisations du passé colonial (8 décembre)

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Postcolonie : travail de mémoire, témoignage et impératif de reconnaissance 


Centre d'études européennes des Sciences-po, EHESS,

CRC Histoire comparée de la mémoire Université Laval, Québec

Mémoires historiques d'ici et d'ailleurs : regards croisés, 2006-2007

 


CEVIPOF, 98 rue de l'Université, 75007 Paris, salle Georges Lavau

Journée du 8 décembre 2006


Présences et réactualisations

du passé colonial

en France, en Afrique et ailleurs


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10h00 - 11h30

Catherine Coquery-Vidrovitch
Le passé colonial (français) entre histoire, mémoire et politique.

Donatien Dibwe dia Mwembu et Bogumil Jewsiewicki
Le passé colonial belgo-congolais, patrimoine commun mais difficile à partager.

11h30-12h00
Discussion

13h30 - 15h00

Françoise Raison
Intégrer mémoire et modes d'action anticoloniaux dans le présent : len 1971 le rejet dans le Sud malgache révolté de la mémoire de 1947.

Janine Ramamonjisoa
Mémoires de la colonisation dans un jeu de passages entre un présent mal maîtrisé et un passé ignoré dont la lecture est instrumentalisée.

15h30 - 16h30
Discussion

16h30 - 17h30
Marie-Claire Lavabre et Philippe JoutardPhilippe_Joutard
Commentaire de la journée

Discussion générale


Contact séminaire - Postcolonie : travail de mémoire, témoignage et impératif de reconnaissance

Philippe Joutard

Contact courriels

pjoutar@hotmail.comphoto_koss

Bogumil.Koss@hst.ulaval.ca

mariec.lavabre@sciences-po.fr



Bogumil Jewsiewicki


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- Répertoire des historien(ne)s du temps colonial

6 novembre 2006

journée d'études "les administrations coloniales" (Samya El Mechat)


journée d'études

"les administrations coloniales"

Samya EL MECHAT



Institut d’Histoire du Temps présent
Groupe de recherche : « Les administrations coloniales»

Le 6 novembre 2006

Cher(e) Collègue,

Dans le cadre du groupe de recherche «Les administrations coloniales», l’Institut d’Histoire du Temps présent organise le 3o mars 2007 une journée d’études sur le thème des administrations coloniales.

Vous trouverez ci-joint une présentation du projet de recherche ainsi que les axes d’études qui ont été retenus pour cette journée.

Si ce sujet vous intéresse, nous vous prions de bien vouloir nous envoyer avant le 20 novembre 2006, une proposition de contribution sous la forme d’un titre et d’un bref résumé.   

Nous vous remercions de votre collaboration et vous adressons nos cordiales salutations.

Samya El MECHAT
Anne-Marie PATHE
Malika RAHAL

s.mechat@wanadoo.fr
anne-marie.pathe@ihtp.cnrs.fr
rahal@ihtp.cnrs.fr

Les administrations coloniales


Objectifs du groupe

Le groupe réunira un certain nombre d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, de chercheurs associés et de doctorants qui souhaitent travailler ensemble sur un thème en histoire coloniale à l’époque contemporaine, le thème choisi se limitant au Maghreb et à la Méditerranée orientale. Les échanges au sein du groupe permettront d’améliorer les résultats du travail de recherche individuel en créant un cadre propice à la comparaison et à la confrontation sereine des différentes approches.

Le choix du thème - les administrations coloniales - est né des premières discussions entre les initiateurs de cette démarche. Celle-ci est largement ouverte à d’autres collaborations scientifiques de chercheurs désireux de mettre en commun leurs travaux.

L’approche historique constituera l’instrument privilégié pour comprendre et développer la problématique retenue. Mais la réflexion s’appuiera sur l’apport d’autres disciplines comme la sociologie, le droit, la science politique, etc.


Présentation du projet de recherche

Historiens du droit, juristes, sociologues, philosophes et anthropologues ont pensé et repensé le concept de l’Etat. Les uns et les autres ont explicitement construit des théories de l’Etat, défini la notion même d’Etat et la signification que le concept peut revêtir en fonction des contextes, des champs théoriques, voire des idéologies.

C’est sans doute la relative absence de travaux historiques qui nous conduisent à vouloir aborder l’administration coloniale et ses pratiques avec les outils de l’historien. Sans exclure les apports des autres disciplines dont la contribution aide à poser la problématique d’ensemble, l’approche qui est proposée laisse de côté la vision théorique et abstraite de l’Etat pour s’attacher à l’étude de l’administration coloniale.

Dans le champ de réflexion qui est le nôtre, nous retiendrons surtout que l’Etat n’est pas seulement une entité abstraite, mais qu’il fonctionne aussi comme un lieu de pouvoir et de commandement, tant stratégique qu’opérationnel. Cette ambivalence est fondamentale. Un Etat ne peut exister véritablement sans l’intervention d’un élément central dans l’affirmation de la puissance étatique : l’administration, ensemble complexe, ordonné autour d’un principe d’efficience, s’étendant à tous les domaines de la vie collective et de celle des individus. L’administration est au cœur de l’Etat, c’est elle qui assoit son pouvoir et lui fournit en temps de paix les moyens de sa puissance, comparable à celle que l’armée lui assure en période de guerre ou de tension. Selon l’expression de Jacques Ellul, elle donne à l’Etat « une ubiquité impressionnante ». Au sens complet du terme, il n’y a d’Etat que lorsque le système d’encadrement de la nation, d’organisation et de coordination des grandes fonctions de l’Etat est assuré par un corps ordonné et obéissant aux ordres de l’Etat. 

Cependant cette vision de l’administration omnipotente et centralisée correspond sans doute davantage à un idéal-type qu’à une formation sociale observable. En effet, l’étude des pratiques administratives montre que, si cette forme d’organisation est bien repérable, à l’époque contemporaine, la construction administrative reste un processus singulièrement lent, dont le développement est rarement linéaire. Certes l’administration transmet et fait exécuter les ordres de l’Etat, mais elle sait aussi les adapter aux nécessités des populations concernées, voire parfois prendre quelque liberté avec les orientations et les directives données pour suivre des objectifs qu’elle-même se donne. Au-delà des limites humaines et structurelles, les administrations doivent compter avec des comportements culturels et des inclinations sociales et politiques solidement ancrés dans les sociétés qu’elles ont pour mission d’encadrer. Ces limites sont une dimension importante pour la compréhension de l’action de l’administration.
   
Pour approfondir la réflexion, notre démarche combinera, dans une perspective comparée, des travaux portant sur le rôle de l’administration dans les processus constitutifs de l’hégémonie impériale (France, Angleterre, Espagne, Italie). Elle fera place à l’étude de divergences, voire d’oppositions dans les conceptions et les pratiques administratives mises en œuvre par les puissances coloniales.

Une analyse comparative des structures et des pratiques administratives des puissances coloniales européennes permettra d’aborder la nature des liens entre les métropoles et les territoires qui leur sont rattachés. Les pratiques britanniques tenues pour «libérales» s’opposent-elles vraiment au «tout-Etat colonial» français ?

L’étude de l’administration coloniale française est particulièrement significative, car elle repose sur une illusion, une fiction. Hors de ses frontières, la France répète l’expérience intérieure par la diffusion des mêmes principes d’organisation, et elle impose partout le même moule français (Pierre Legendre). L’objectif est en effet de souder fortement à la métropole les territoires situés hors des frontières nationales, et d’en faire des éléments d’un même ensemble.

Cette volonté d’instaurer la suprématie de la métropole fait surgir une situation paradoxale et conflictuelle qui, au total, dessert l’entreprise de domination plus qu’elle ne vient la servir. La réflexion de Chailley-Bert, député de 1906 à 1914, patron de l’Union coloniale et rapporteur du budget des Colonies, «c’est une chose très singulière que nos colonies, qui ont tant de rouages administratifs, manquent d’institutions», illustre parfaitement les contradictions du système. A la différence des structures administratives ou des rouages, dont elles sont largement pourvues, les colonies manquent d’institutions, c’est-à-dire d’instances de «médiation» (Pierre Legendre), de lieux de représentation. Bien évidemment, cette lacune fondamentale n’a rien de fortuit : l’existence d’institutions impliquerait une pluralité d’acteurs, qui est jugée incompatible avec la domination coloniale. La formule de Chailley-Bert amène aussi à s’interroger sur la nature véritable et la capacité de l’administration coloniale à prévenir les risques et à promouvoir l’émergence d’une société égalitaire.

Quatre thèmes sont proposés pour guider la réflexion :

1. La centralisation, pierre angulaire de tout l’édifice administratif. Est-ce la métropole qui fait la loi, gouverne et administre ou s’agit-il plutôt d’un Etat centralisé aux pratiques administratives multiples ?  L’étude des différentes formes de la puissance étatique et les conditions de leur réception au niveau des sociétés colonisées offrent sur ce plan de nouvelles perspectives de réflexion. 

2. L’assimilation et/ou la subordination. Seront abordées la substitution d’un mode de penser à un autre (organisation administrative, justice, régime foncier…), la formation et la prépondérance des élites administratives et des fonctionnaires coloniaux (l’école coloniale), l’intégration des structures locales traditionnelles ou préexistantes et leur conversion en appareils subalternes de contrôle des populations soumises (protectorats tunisien et marocain).

3. L’évocation des dérives et des paradoxes du «tout-Etat colonial» ne permet pas seulement de rendre compte, toujours dans une démarche comparative, de l’entreprise de domination, mais aussi de mettre en perspective les objectifs contradictoires du système colonial. Ce thème traitera notamment du rôle et de l’action des institutions et des structures administratives de la métropole, du statut des personnes, et des législations spécifiques aux territoires sous tutelle.

4. Le rôle de l’administration coloniale dans le transfert des structures de l’Etat moderne (délimitation de frontières, système juridique calqué sur les concepts métropolitains, fonctionnariat). L’apport de l’histoire coloniale comparée à la connaissance générale des formations des «nouveaux Etats» sera privilégié. Dans cette perspective, l’étude des interactions entre pouvoir colonial et organisation politique et administrative des Etats post-coloniaux nous paraît intéressante.


Programme d’activités

Une première journée d’études sera organisée le 30 mars 2007. Deux axes ont été définis pour cette journée :
- L’état de l’historiographie
- Les structures et les acteurs de l’administration coloniale


Une deuxième journée d’études est prévue à l’automne 2007 ainsi que la préparation d’un ouvrage sur les administrations coloniales.

Samya El MECHAT
Professeur des universités-UNSA
Chercheur associé-IHTP


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Le siège de l'administration coloniale
Ensemble architectural construit à la fin du XIXe siècle
par Victor Ballot, premier gouverneur de la colonie du Dahomey,
au coeur du palais pour marquer sa domination sur le royaume fon.
La résidence et le bloc administratif de cet édifice colonial
servent aujourd'hui de cadre d'exposition des bas-reliefs découpés et restaurés.
(source : Musée historique d'Abomey)


 

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20 octobre 2006

Séminaire Omar Carlier

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Séminaire

La «guerre d'Algérie»,

histoire et historiographie

Omar CARLIER



Master 2.  Spécialité : Sociétés du Sud
Sém de M2 -  43 HI 5263  La «guerre d’Algérie», histoire et Historiographie (Le séminaire commencera au premier semestre et se prolongera au second. Il se tiendra un mardi sur deux, de 9  à 11h,  à compter du 10 octobre 2006 , sur le site de Tolbiac,  salle 184 (par le deuxième étage).


I - Présentation : objet, approches, sources, méthodes, enjeux.   

- 10 octobre : Omar Carlier  (Paris VII)
    1 : La guerre, les guerres. Histoire et sciences sociales
    2 : Une «guerre sans nom» ? Amnésie, hypermnésie, censure.
    3 : Sources et méthodes. Questions, objets, terrains,
   4 : Une épreuve majeure pour la France. Une geste fondatrice pour l’Algérie. Une référence pour les sociétés du Sud 

- 24 Octobre : Les archives par les archivistes
     Rémy Porte, officier historien, directeur de la recherche terre, SHD (ex SHAT),
    André Brochier, conservateur au CAOM, Aix en Provence

- 7 novembre : Nouvelles sources, nouveaux objets : iconographie, littérature
     a/ Iconographie : Marie Chominot, (doctorante) : la photo. Caroline Blache : le cinéma
     b/ Zineb Benali : la littérature

- 21 novembre : Synthèses historiques récentes.  Jacques Frémeaux (Paris IV)
     lectures croisées : Benjamin Stora, Annie Rey-Goldzeiger. Guy Pervillé, Sylvie Thénault

- 5 décembre : L’oeuvre de Mohamed Harbi. (Omar Carlier)
     Débat avec l’auteur

- 19 décembre : La «somme» de Gilbert Meynier. Sylvie Thénault (CHS-Paris I/CNRS)
    Débats avec l’auteur

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II - Renouvellements et remaniements historiographiques anciens et nouveaux

- 16 janvier 2007 : Histoires et mémoires. Benjamin Stora (Inalco)

- 13 février : Temporalité, timing, logiques d’action
Omar Carlier : printemps 1956 : la «levée en masse» ?
Fouad Soufi ( Alger) : L’événement : le 5 juillet à Oran

- 27 février : Minorités  (Berbères, Juifs, Ibadites/ femmes, jeunes/ libéraux, chrétiens, communistes, trostskystes/ harkis, MNA, etc). René Galissot, …
  (sous réserves) Débats avec F. Colonna, M. Hamoumou, R. Ayoun, B. Stora, A. Guenoun

- 13 mars : Lecture historiographique de la guerre. Raphaëlle Branche (Paris I)

- 27 mars : Économies de guerre, sociétés en guerre
    Daniel Lefeuvre (Paris VIII). L’enjeu économique
    Et retour sur la thèse de Hartmut Elsenhans

- 24 avril : Terrains. Acteurs. Echelles
    a/ La guerre au village, les femmes dans la guerre. Soraya Guiddir (doctorante)
    b/ Territoires, régions et Wilayas. Warda Tengour (CRASC), Aurès et Wilaya I
    c/ Les bases arrières de l’ALN : Maroc, Tunisie, Libye. Daho Djerbal (Alger),

- 3 mai : Histoire et imaginaire
    a/ Omar Carlier, la figure du moudjahid
    b/ Nedjma Abdelfattah (Alger), le musée du jihad


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Ryad el-Feth, Alger (musée du jihad)


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17 octobre 2006

De la construction du discours colonial (journée d'études)


 Le c[omman]dant Marchand à travers l'Afrique par Michel Morphy
affiche publicitaire en couleurs illustrée ; publicité du livre de Michel Morphy,

1901


journée d'études : 3 novembre 2006 à Lyon 2


De la construction du discours colonial

l'empire français aux XIXe et XXe siècles

Oissila SAAÏDIA, Laurick ZERBINI



Dans un contexte marqué par les polémiques soulevées autour des douloureuses questions de la traite négrière et de la guerre d’Algérie, la fonction sociale de l’historien reste plus que jamais d’actualité. Forte de cette réflexion, l’Équipe Religions, sociétés et acculturation du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes propose une journée d’étude sur la question de la colonisation.

Pour aborder ce pan de notre histoire, les organisateurs ont choisi de s’intéresser à l’historiographie — c’est à dire à la manière dont a été écrite et s’écrit l’histoire de la colonisation — et l’histoire de l’art, tant il est vrai que toute société se définit aussi par sa production artistique.

Le cadre de la journée ne permet pas d’aborder toutes les dimensions de l’histoire ni l’ensemble des zones géographiques. Ont donc été privilégiés les mondes africains, caraïbes et asiatiques de l’empire français selon une approche plus globale que locale.


 

9h30 : Introductions

Oissila Saaïdia (IUFM Strasbourg), 30 minutes

Laurick Zerbini (Univ. Lyon 2), 15 minutes

Transition :

10h15 : Claude Prudhomme (Univ . Lyon 2) : Réflexion sur les concepts et notions : acculturation, syncrétisme, métissage, race, etc., 30 minutes.

10h45 : Pause

11h30 : Philippe Delisle (Univ. Lyon 3) : Historiographie, mondes caraïbes et Guyane, 20 minutes

11h50-12h15 : Débat

12h30-14h Repas

Transition :

14h15 : André Delpuech (Musée du Quay Branly) : Historiographie, histoire de l’art des Amériques, 20 minutes

14h35 Elise Patole-Edoumba (Museum d’Histoire naturelle, La Rochelle) : Historiographie, histoire de l’art océanien, 20 minutes

14h55 : Pascale Barthélémy (ENS, Lyon) : Historiographie, mondes africains, 20 minutes

15h15 : Laurick Zerbini (Univ. Lyon 2) : Historiographie, histoire de l’art africain, 20 minutes

15h35-15h55 : Débat

16h-16h20 : Pause

16h20-16h40 : Jean-François Klein (INALCO, Paris) : Historiographie, mondes asiatiques, 20 minutes

16h40-17h : Caroline Herbelin (Univ. Paris IV) : Historiographie, histoire de l’art asiatique, 20 minutes

Transition :

17h : Débat

17h30 : Conclusion.


le 3 novembre 2006 de 9h30 à 17h30 à l’Université Lumière Lyon 2
Département d’Histoire de l’Art - Salle d’Histoire de l’Art - 18 quai Claude Bernard  à LYON
Journée d’Étude organisée par l’équipe RESEA, UMR 5190 LARHRA

courriel : ihc@univ-lyon3.fr


                z_universite2                
                                  Université Lyon 2                              


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16 septembre 2006

Vietnam, le moment moderniste, 1905-1908 (colloque Aix)

enterrement_annamite


Vietnam, le moment moderniste

1905-1908

Gilles de GANTÈS

Appel à contributions pour un colloque à tenir

à Aix-en-Provence, les 3-4 et 5 mai 2007



présentations du colloque et informations


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15 septembre 2006

bilan du Colloque international d’histoire franco-algérien (Lyon, juin 2006)


ENS_Lyon
l’École Normale supérieure Lettres et Sciences humaines, à Lyon


Bilan du

Colloque international d’histoire

franco-algérien,

Lyon, 20, 21, 22 juin 2006



coll_Meynier_vue_de_la_salle


Le colloque international d’histoire franco-algérien, organisé à Lyon par l’École Normale supérieure Lettres et Sciences humaines, sous la direction d’une équipe scientifique conduite par Frédéric Abécassis et Gilbert Meynier, s’est tenu les 20, 21 et 22 juin 2006. Il a entendu les communications de 80 chercheurs et il accueilli un public de près de 300 personnes au total. Pourquoi avoir organisé un tel colloque ?   

Dans un contexte où s’affrontent, sur le sujet sensible de l’histoire franco-algérienne, les porte-parole de groupes de mémoire adverses, et où se font jour des pressions ou injonctions d’histoires officielles des deux côtés de la Méditerranée, le colloque se proposait, pour assainir et apaiser le débat, de rendre la parole à l’histoire – une histoire critique et indépendante - c’est là un pléonasme.

Ont donc été invités surtout des historiens, français, ou autres (anglais, allemands, italiens, un hongrois, un palestinien), et algériens. En effet, seule une histoire élaborée en partenariat, et fondée sur l’échange et le dialogue international, est susceptible de fortifier sainement les relations internationales, en particulier entre l’Algérie et la France.

Le colloque a donc été conçu pour aborder la moyenne et la courte durée. Il ne s’est pas limité aux aspects politiques : il a embrassé aussi bien l’économie que les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, sans négliger la longue durée. Mais il a aussi parlé algerie_carte1d’histoire politique, d’histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation, et du nationalisme algérien ; sans compter encore la culture, la littérature et l’art.

Au-delà de ce colloque, notre initiative ambitionne sur le court terme l’intensification des relations inter-méditerranéennes et, à plus long terme, d’autres objectifs concrets comme, par exemple, la conception d’ouvrages historiques, de vulgarisation et/ou de recherche conçus en partenariat franco-algérien, ou encore la constitution d’une commission mixte d’historiens algériens et français en vue de la réécriture concertée des manuels d’histoire de part et d’autre de la Méditerranée. Et, pourquoi pas, une fondation franco-algérienne pour l’histoire conçu en partenariat entre les deux pays.

Ce colloque a donc eu une double ambition de valorisation et d’impulsion de recherches. Il a entendu dresser un état du savoir sur l’histoire franco-algérienne, participer à la diffusion de connaissances avérées, et permettre l’émergence de nouvelles pistes de recherche. L’histoire franco-algérienne fait partie intégrante en France des programmes de l’enseignement secondaire. C’est la raison pour laquelle l’INRP et l’IUFM de Lyon ont été des partenaires associés à son organisation. Et parce qu’il entend laisser la démarche historienne prendre résolument le pas sur les enjeux mémoriels, il s’est aussi fait en partenariat avec le LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), et avec le GREMMO de Lyon (Groupe de Recherche et d’Études sur le Maghreb et le Moyen-Orient), sans compter bien sûr le rôle moteur et déterminant de l’École normale supérieure Lettres et Sciences humaines.

Il s’est adressé au premier chef à un public d’étudiants, d’enseignants, et d’enseignants-chercheurs conviés à se retrouver dans une démarche d’ordre scientifique. Mais dans la démarche civique qui était aussi la sienne, il a concerné également le milieu associatif régional impliqué dans les questions d’immigration et d’intégration citoyenne. Outre l’implication d’organismes publics comme la Région Rhône-Alpes et, secondairement la mairie de Lyon, le colloque n’aurait pas pu avoir lieu sans le partenariat – financier ou autre - avec des associations : le CIMADE, le CARA (Cercle des Algériens en Rhône-Alpes), France-Algérie, Coup de Soleil… Une séance entière a été consacrée, le 21 juin, à une table ronde d’échanges entre les associations partenaires, le public et les historiens présents.

Le colloque, se tenant à Lyon, à l’École Normale Supérieure – Lettres et Sciences Humaines, est de nature à confirmer le rôle de Lyon comme pôle de débat, de recherche et d’enseignement, en l’occurrence dans le domaine de l’histoire franco-algérienne. Sur son site  web

http://ens-web3.ens-lsh.fr/colloques/france-algerie/

ont déjà été publiés les résumés des communications et vont être publiés les actes du colloque, en attendant la publication d’un livre. Plusieurs journaux et radios ont couvert l’événement, ainsi que FR3 et France Culture, qui lui consacre son émission du vendredi 30 juin matin, animée par Emmanuel Laurentin, «La nouvelle fabrique de l’histoire».
Nous espérons enfin que le projet de traité d’amitié franco-algérien se concrétise et que ce colloque constitue une pierre scientifique à l’édifice de réconciliation.

Gilbert Meynier

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Gilbert Meynier


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29 mai 2006

Agents et acteurs locaux de la colonisation française

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8 juin 2006

1ère Journée d'étude des doctorants en sciences humaines

et sociales de l'Université de La Rochelle

 

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Agents et acteurs locaux

de la colonisation française

Méthodes, sources et nouveaux enjeux

de la recherche en France

XVIIe-XXe siècles


Le 8 juin 2006 se tient à la Faculté des lettres, langues, arts et
sciences humaines la 1ère journée d'étude des doctorants
en scienecs humaines et sociales de l'Université de la Rochelle sur le thème

"Agents et acteurs locaux de la colonisation française :
Méthodes, sources et nouveaux enjeux de la recherche en France
XVIIe-XXe siècles".

L'objet de cette présente journée est donc de dresser un état des lieux des problématiques émergentes et du renouvellement épistémologique que connaît la recherche française depuis ces dernières années. Cette journée pluridisciplinaire est organisée principalement à l'attention des doctorants et jeunes chercheurs. L'objectif est également de permettre la rencontre et la confrontation des disciplines telles que l'histoire, la géographie, la linguistique, le droit et l'histoire du droit, l'ethnologie et la science politique.


Agenda :
Jeudi 8 juin 2006
à partir de 8h30
Faculté des Lettres, langues, arts et sciences humaines
1, Parvis Fernand Braudel
17000 La Rochelle

Céline Ronsserayronsseray

 

 

 

Anne Laure Jaumouillié

 

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Cayenne, l'hôpital colonial

 

Programme nouvelle version

8h30-9h Accueil des intervenants

9h-9h30 Allocutions de bienvenue (amphi 100)

- Monsieur Guy Martinière, doyen de la Faculté

- Monsieur Alexandre Tourraix, directeur de la MSHS

- Mlles A. Jaumouillié et C. Ronsseray, organisatrices de la journée

9h30-10h15 Séance plénière (amphi 100)

- Intervention d'Alain Saussol à propos des auxiliaires kanaks lors de la révolte de 1878 en Calédonie, à travers l'exemple des Canala.

10h15 Pause

10h30-12h30 Séance 1

 

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Table ronde 1 : Nouvelles approches méthodologiques des groupes sociaux (salle 1)

Coord. : Didier Poton

- Zélie Navarro-Audraud, ATER, Toulouse II-Le Mirail (zelie.navarro@free.fr) : Approches de l'histoire sociale à Saint-Domingue entre instruments de travail et méthodologie.

- Céline Mélisson, professeur certifiée, doctorante, Tours/Montréal (celinemelisson@yahoo.fr) : De l'histoire des Annales à une histoire atlantique : historiographie et sources de la Nouvelle-France.

- Reine-Claude Grondin, doctorante, Paris I Sorbonne (reine-claude.grondin@wanadoo.fr) : Le "fait colonial" : les "pratiques coloniales" d'une population provinciale.

 

Table ronde 2 : Epistémologie de l' Afrique (salle 2)

Coord. : Hélène d'Almeida-Topor

- Isabelle Denis, professeur certifiée, doctorante en histoire, Paris IV (isabelledenis@yahoo.fr ) : Écrire l'histoire de Mayotte

- Eddy Moultson, doctorant en histoire, SEDET-Paris VII (eddy.moultson@tiscali.fr) : La conception de l'aventure coloniale française et la conquête de l'archipel des Comores XIXe-XXèmes siècles

- Marie Lorillard, doctorante, ATOTEM/Bordeaux II-Victor Segalen (marie.lorillard@voila.fr) : Recueil de témoignages sur le travail forcé (Sénaufo, Afrique de l'Ouest)

 

Table ronde 3 : Les représentations de la domination française (salle 3)

Coord. : Guy Martinière

- Guillaume Bonnin, doctorant en histoire, MAPA- FLASH (guillaume.bonnin@univ-lr.fr) : La France en Corée (1886-1910) : images d'une domination européenne.

- Alexandre Massé, professeur certifié, doctorant histoire, Université de Toulouse (xandre.masse@voila.fr) : Les récits de voyage : laboratoires du colonialisme? L'exemple de la Grèce (fin XVIIIe - 1830)

- Sarah Al-Matary, doctorante en littérature comparée, Lyon II (almatary76@hotmail.com) : "Et toi, sacré soleil… Politique et esthétique du rayonnement dans La Ville Inconnue de Paul Adam (1911)"

12h30-14h Déjeuner au restaurant universitaire FLASH

14h-15h30 Séance 2

 

Table ronde 4 : Le pouvoir colonial et ses agents (salle 1)

Coord. : Bernard Cherubini

- Karima Djemali, doctorante en droit international privé, Université de Bourgogne (kdjemali@club-internet.fr) : Etude comparée de l'administration politique coloniale française et anglaise.

- Nathalie Rezzi, professeur certifiée, docteur en histoire, univ. de Provence (nathalie.rezzi@wanadoo.fr) : Les instructions ministérielles : des projets de colonisation ?

- Céline Ronsseray, ATER histoire, MAPA-FLASH (celine.ronsseray@univ-lr.fr) : Un El Dorado des officiers ? Fortunes, apparats et banqueroutes des administrateurs coloniaux à Cayenne au XVIIIe siècle.

 

Table ronde 5 : Quelques itinéraires français en Asie (salle 2)

Coord. : Isabelle Sacareau

- Alexandre Deroche, doctorant en histoire du droit, Paris II-Assas (alexandre.deroche@voila.fr) : L'ouverture du Darlac aux concessions : le destin exemplaire d'un administrateur colonial atypique, Leopold Sabatier

- Amaury Lorin, doctorant, IEP Paris/Centre d'histoire de Science Po (amaury.lorin@sciences-po.org) : Paul Doumer, gouverneur général de l'Indochine (1897-1902).

- Aurélia de Vathaire, doctorante en histoire, MAPA- FLASH (aureliadevathaire@hotmail.com) : Henri Fauconnier, Pierre Boulle et les planteurs de caoutchouc français : Perception et connaissance des différentes communautés ethniques de Malaisie (première moitié du XXème siècle)

 

Table ronde 6 : Confrontations des pratiques de pouvoir (salle 3)

Coord. : Alain Saussol

- Patrick Potiron, doctorant histoire, Institut Pierre Renouvin (IRP), Paris I Sorbonne-Panthéon (potiron.patrick@wanadoo.fr) : Les relations du gouverneur Repiquet et des chefs de missions chrétiennes dans la gestion de la Grande guerre en Nouvelle-Calédonie (1910-1920).

- Anne-Laure Jaumouillié, ATER histoire, MAPA- FLASH (ajaumoui@univ-lr.fr) : Parcours d'un chef kanak de la fin du XIXeme siècle : Mindia, grand chef de Houaïlou, entre collaboration et émancipation (Nouvelle-Calédonie 1889-1917)

- Samuel Sanchez, doctorant, SEDET-Paris VII (sanchezsamuel81@hotmail.com) : Une colonisation ambiguë: les premières années de la présence française à Nosy Be, Madagascar 1839-1849.

- Ana Maria Diaz, MCF Espagnol, univ. de La Rochelle (ana.maria.diaz@univ-lr.fr) : Des Français au service d'un autre Etat : la colonie Nouvelle Bordeaux au Paraguay (1855).

15h30 Pause

15h45-17h45 Séance 3

 

Table ronde 7 : L'anthropologie au service des représentations coloniales (salle 1)

Coord. : Charles Illouz

- Bruno Bertrand, professeur vacataire, Master 2 histoire, univ. de Poitiers (btnbertrand@hotmail.com) : Le corps marquisien : la vision occidentale du tatouage aux Îles Marquises

- Elise Patole-Edoumba, docteur en anthropologie, univ. Aix-Marseille I, Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle (ep.edoumba@wanadoo.fr) : Orientations des collectes anthropologiques françaises dans les colonies au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle

- Michèle Sellès-Lefranc, doctorante en anthropologie culturelle, EHESS (michele.lefranc@wanadoo.fr) : Représentation de l'espace, perception de l'autre et construction de savoirs régionaux en Kabylie : une ethnographie coloniale sous la regard indigène.

 

Table ronde 8 : Regards sur l'émergence du discours politique (salle 2)

Coord. : Jacques Bouineau

- Rachid Mendjeli, doctorant en science po, CERLV - IEP Bordeaux (r.mendjeli@sciencespobordeaux.fr) : Les savoirs indigènes du colonisé : instruments politiques ou laboratoires épistémologique de la science coloniale?

- Marco Platania, doctorant en philosophie et politique, Université de Trieste/Paris 8 (marco.platania@tiscali.it) : Le savoir historique français face à l'expansion dans les "deux Indes" : pratiques historiographiques et construction de l'histoire nationale et impériale (milieu du XVIIIe-début du XIXe siècles)

- Jérémy Richard, doctorant en histoire du droit, Faculté de droit et de Science Politique d'Aix-en-Provence (richardroit@aol.com) : Le Chevalier Louis de Jaucourt, défenseur intellectuel des esclaves africains au sein d'une œuvre engagée : l'Encyclopédie.

 

18h-19h Séance plénière (amphi 100)

- Présentation du réseau Etudes Transdisciplinaires sur les phénomènes Coloniaux (ETC) par Marco Platania

- Bilan des coordinateurs

- Conclusion par Hélène d'Almeida-Topor, présidente de la SFHOM

19h Pot de clôture offert aux intervenants (RU FLASH)

plus d'informations

 

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26 avril 2006

La transmission de l'Etat colonial en Afrique (colloque, 28-29 avril 2006)

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Premier tour des élections présidentielles en 2001 au Bénin


La transmission de l'État colonial

en Afrique : héritages et ruptures

dans les pratiques et les technologies

du pouvoir


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28-29 avril 2006

MALD, Centre Malher

9 rue Malher, 75004 Paris (M° St-Paul)

Depuis quelques années, au sein du MALD (Mutations africaines dans la longue durée, UMR 8054), des historiens se réunissent autour d’une réflexion commune sur les modalités pratiques de la transmission de l’Etat colonial en Afrique (TECA), sur les traces des cultures et des techniques administratives et politiques léguées par les colonisateurs à leurs successeurs au moment des transitions à l’indépendance. Au fil des séminaires organisés par le groupe constitué autour de cette problématique et des rencontres qui les ont ponctuées, régulièrement depuis 2002, les attendus du programme de travail initial établi en 1997 ont considérablement évolué. En effet après plus d’une trentaine de séances au cours desquelles des historiens, mais aussi des anthropologues, des politistes ou des juristes, ont pu croiser leurs interrogations et confronter leurs perspectives avec les regards portés par des invités, témoins de l’époque et acteurs de ces passations, le projet a progressé et peu à peu son appropriation par les chercheurs l’a transformé.

Plus qu’un colloque final où l’on voudrait établir le bilan d’une étude arrivée à son terme, la réunion qui sera organisée les vendredi 28 et samedi 29 avril 2006 à Paris devrait permettre une mise en forme rigoureuse de ces changements afin que l’ampleur scientifique du sujet puisse se re-déployer dans les prochaines années. Ce ne sont pas tant les objectifs du programme initial ni ses méthodes qu’il paraît nécessaire de redéfinir, que ses cadres théoriques, chronologiques et disciplinaires qu’il semble utile de redimensionner, au regard des champs d’exploration ouverts par le dialogue de l’histoire avec les autres sciences humaines et sociales et des questions posées par l’engagement mémoriel récent des témoins des décolonisations africaines.


renseignement :
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N'Krumah et les membres
e son cabinet le 8 mars 1957



 

 

 

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