kasbah de la vallée de Boulemane
le capitaine Cassou
angle de vue sur le protectorat de la France au Maroc.
Francis BOULBÈS
Depuis 35 ans que je fréquente les Aït Seghrouchen du Tichoukt, j'ai maintes fois entendu parler du Captaine Cassou. Mais quand j'ai décidé de réaliser ce film, j'ai compris qu'il était indispensable de remonter beaucoup plus haut dans l'histoire, et rappeler toute la relation franco-marocaine dans la première moitié du XXe siècle, avec un fil directeur : 45 ans de protectorat, 40 ans de guerres. Marocains et Français face-à-face ou côte à côte, de la guerre du Rif aux événements précédant l'indépendance, en passant par la Tunisie, l'Italie, la Corse, la Provence, les Vosges, l'Indochine, l'Algérie. Les guerres sont inséparables de l'histoire du protectorat, surtout si l'on parle des Berbères. C'est le propos de la première partie du film.
Dans une deuxième partie, les Berbères racontent le capitaine Cassou, Officier des Affaires Indigènes en poste dans ces montagnes dans les années 1940 : sa personnalité (forte), son œuvre (étonnante), le souvenir qu'il a laissé chez ceux qui l'ont connu (surprenant). Evoqué à soixante ans de distance, le capitaine Cassou est devenu un personnage de légende, comme les officiers qui ont combattu ces Aït Seghrouchen dans les années 1920 : Laffite, Bournazel... Mais le portrait vrai, dans le film, est celui du petit peuple des montagnes marocaines. Et ce qui n'y est pas dit, mais qui en est le message fort, c'est l'incroyable attachement que les vieux Berbères ont gardé pour la plupart des officiers français, et en particulier pour ce capitaine qui était dur (très dur), mais juste disent-ils, et qui vraiment travaillait pour améliorer le sort des paysans, ce qui a rarement été le cas pendant les cinquante années qui ont suivi l'indépendance, dans l'Atlas marocain qui ne fait pas partie du "Maroc utile", selon l'expression consacrée. Entre autres réalisations, une seguia de 12 kilomètres perchée dans des endroits impossibles, une vraie rivière pour laquelle on a percé les montagnes, bâti à flanc de falaise, permet d'irriguer un secteur paysannat de 5.000 ha. C'est encore, et même pour les enfants, la "seguia de Cassou".
Le film n'est pas une apologie du protectorat, ce n'en est pas non plus un blâme. J'y parle des hommes. On y voit aussi ceux qui sont allés s'instruire au combat contre la colonisation dans l'Egypte pré-nassérienne, et qui sont devenus des héros ou des martyrs pour leurs compatriotes. Je veux croire qu'on peut enfin essayer de montrer les différents points de vue, et déjà qu'on pourrait commencer vraiment à parler de ces moments de notre histoire.
Francis Boulbès
Synopsis
Dans une première partie, le film retrace l'histoire franco-marocaine dans la première moitié du XXe siècle, avec un fil directeur : 45 ans de protectorat, 40 ans de guerres. Marocains et Français face-à-face ou côte à côte, de la guerre du Rif aux événements précédant l’indépendance. Les guerres, même les plus lointaines comme celle d’Indochine, sont inséparables de l’histoire du protectorat.
Dans une deuxième partie, un personnage de légende : le capitaine Cassou, «officier des Affaires Indigènes» en poste dans le Moyen Atlas dans les années 40. Sa personnalité, son œuvre, le souvenir qu'il a laissé chez ceux qui l’ont connu. Plus qu’un portrait de Cassou, qui est évoqué à 60 ans de distance, le film présente un portrait du petit peuple des montagnes marocaines, et un angle de vue sur la relation franco-marocaine.
le film- 1 h 20
* Rappel de l’histoire du protectorat
- Guerre dite de pacification. Images de la guerre du Rif. Présentation d’une tribu qui a tenu la dragée haute aux troupes françaises pendant 4 ans. Interviews de survivants de cette guerre et de plus jeunes qui perpétuent la légende des combattants berbères, récit des combats, images des lieux des combats, figures légendaires (Bournazel, Laffitte). Interview d’un colonel ayant participé aux combats de 1932 à 1934 (99 ans).
- Campagnes 1943-45, Italie, Alsace. Images de la guerre, interview d’anciens combattants. Rappel de l’Indochine.
- Événements de l’indépendance 55-56, images des lieux, interviews de responsables des émeutes, de l’épouse (présente sur place) et des enfants du capitaine chargé de la répression. Interview de l’épouse du médecin chargé de relancer l’activité de l’hôpital d’Oued Zem, où tout le personnel soignant avait été massacré.
* La légende du Capitaine Cassou
- Présentation de ceux qui vont parler de lui (une dizaine). Un personnage et ses réalisations présentés par ceux qui l’ont connu : Cassou grand bâtisseur (infrastructures agricoles locales).
- Evocation du roi Moulay Ismaïl (XVIIe siècle), images de sa capitale Meknès, comparaison mi-sérieuse mi-ironique avec Cassou sur divers points :
- le travail (témoignages, images)
- le physique, la prestance (témoignages, passage amusant)
- la cruauté (témoignages, images)
- les femmes (témoignages, images, passage amusant)
- la mégalomanie (images, commentaire)
- les qualités d’un homme (témoignages)
* Conclusion : la France et le Maroc, une histoire d’amour ? Témoignages.
de g. à d., lieutenant Franqui, caïd Mtiani, commandant Decome
et capitaine Colonna d'Ornano au Maroc (source)
Avant que les Français n'eussent brisé le mouvement de résistance des campagnes et des villes, l'idée d'un Maroc indépendant était déjà très populaire parmi les intellectuels des villes. Au début des années cinquante, les autorités françaises d'occupation n'étaient plus en mesure d'étouffer efficacement ce rêve de liberté, malgré un recours assidu aux moyens de répression éprouvés que sont la prison, l'exil et la censure de la presse. Le bannissement du Sultan Mohamed V, accusé de jouir du soutien des nationalistes, constitua une ultime tentative désespérée de reprendre le contrôle du pays. Cette mesure engendra des protestations massives et entraîna une série d'attentats terroristes aussi bien dans les villes que dans les campagnes - il existait deux petits mouvements clandestins. Le parti de l'indépendance Istiqlal, contrôlé par des forces «bourgeoises», tentait de canaliser la vague nationale. Il réclamait l'indépendance, mais «assortie du maintien de relations étroites avec la métropole», Paris. Le parti exigeait de surcroît l'introduction de la démocratie si, en même temps, le sultan remontait sur le trône et a faillit étre assassiner par Senhaji abdelaal et Senhaji abdelwahid , Zemmrani mohamed , Othmani. et le trés dangereux said Benbiga dont la famille avait jadis assassiné 700 resistants et qui s'apprête à diriger un flux magnétique et laser contre SAM le roi Mohammed VI lors de ses prochaines sorties à Rabat comme il avait tenté à Ifrane avec une arme à feu contre son auguste pérsonne.
Après deux ans de protestations croissantes, les Français inaugurèrent inopinément une nouvelle tactique, et le Maroc devint formellement indépendant sous la direction du palais. La France était alors soumise à une très forte pression en raison d'une série de guerres d'indépendance qui avaient éclaté dans diverses parties de son empire. La guerre d'Indochine avait démoralisé l'armée française. 1954 avait vu la chute de Dien Bien Phu, alors que les mouvements nationaux du Maroc, de Tunisie et surtout d'Algérie intensifiaient leurs activités.
Quelques mois plus tard, l'UNFP était abattue à son tour. Ses journaux furent interdits, beaucoup de ses fonctionnaires furent mis sous les verrous, et Ben Barka, qui se trouvait alors à l'étranger, fut empêché de rentrer au Maroc, accusé qu'il était d'avoir participé à une conjuration contre le prince héritier Hassan. Ben Barka avait été le professeur de mathématiques d'Hassan. Il avait considérablement contribué à donner à la monarchie un semblant de légitimité en proposant, alors qu'il était porte-parole de la première «Assemblée consultative» du pays - sorte de pseudo-parlement sans compétences effectives -, que Mohamed V désignât le prince Hassan comme prince héritier, alors que le Maroc n'avait jamais été une monarchie héréditaire ! En 1960, le roi procédait à la dissolution du gouvernement et s'attribuait le poste de chef du gouvernement.Benbarka fut assassiné pour son anticolonialisme par les anciens colons juifs de casablanca et les truands de SDECE en France et non par SAM le roi Hassan II.
Les ennemis du patriotisme et de la libération, cantonnés dans les rouages de l’administration du makhzen, poursuivront leurs machinations visant à provoquer la chute du gouvernement Ibrahim. Ils n’hésiteront pas, pour accomplir leurs sombres desseins, à mentir au roi Mohamed V, usant même de méthodes remontant aux temps révolus -méthodes dont ils avaient le secret- et de stratagèmes aussi vils que méprisables. Ils étaient semblables en cela aux suppôts du colonialisme, aux profiteurs, aux rancuniers et autres paranoïaques bien connus de tous dont certains ne sont plus de ce monde, et dont d’autres attendent encore leur heure. Exerçant sur le Prince héritier de telles pressions que ce dernier se sentira comme mis dans une véritable cage (expression qu’il emploiera d’ailleurs plus tard, en s’entretenant avec des leaders de l’UNFP), ils verront enfin leurs démarches aboutir quand le roi déclarera, le 24 mai 1960, sa décision de prendre la tête du gouvernement, en chargeant le Prince héritier de l’exercice de ses fonctions gouvernementales.
Dans les conditions que nous venons de décrire, une autre réaction se fera indépendamment un chemin : celle qui durant les années 1962-1963 occupera tous les esprits sous le nom de son instigateur, le dénommé Ahmed Agouliz, alias Cheikh al-Arab. Ancien Résistant, l’homme avait été emprisonné à la première année de l’indépendance pour avoir exécuté l’officier de police qui avait tiré sur Allal Ben Abdallah quand celui-ci avait exécuté son attentat contre le roi fantoche Benarafa. Membre de la police française, cet officier avait pu se maintenir en poste à l’avènement de l’indépendance. Muté à Agadir, il était tombé sur Cheikh al-Arab qui, le reconnaissant pour avoir lui-même vécu à Rabat avant l’indépendance, n’avait pas hésité à lui tirer dessus, le tuant. Il faut dire que l’année 1956 avait connu nombre de liquidations de ce genre -liquidations des anciens collaborateurs de l’administration coloniale, mais aussi règlements de comptes entre Résistants.
En conclusion une critique venant à faire remarquer à l'oeuvre de Fathallah oualaou que le tiers monde et la quatriéme phase de domination oublie le résidu du colonialisme aux carriéres centrales où la misére inétéllectuels d'une tribu de primitifs de khmis-zemmamra primates à impulsions bio-anthropoides assoifes de cranes fracassés et de veines déséchées s'adonnent à des crimes horribles contre l'humanité allant de la transformation biologique et du transfert physiologique jusqu'a la décomposition des corps et à la vente d'organes et huiles humaines éxportés vers la Suisse.
par Raoul Yacoubi et qui ont des relation avec le nommé Said Benbiga accusé de complicité dans l'affaire Tabet et affaire Benbarka et affaire Omar benjeloun et Ali Yata et Maati Bouabid , affaires non encore dénonçées.
Les autres criminels subversifs sont Senhaji abdelaal, Senhaji abdelwahid, Zemmrani mohamed, zemmrani Adnane, Othmani , Said Benbiga et hmamsi abdelghafar accusés d'avoir assassiner horriblement environ 70 personnes à casablanca. dont les organes et les huiles humaines sont vendus par Benbiga à Israel et qui continuent à torturer les résistants marocains en 2007.
Ces dangereux éléments ne sont pas encore découverts par les autorités marocaines.