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études-coloniales
3 mars 2007

"Les collines de l'espoir" (Dély-Ibrahim, 1830-1962), roman d'Arlette Schneider

Diapositive1

 

Les collines de l'espoir,

un roman d'Arlette SCHNEIDER sur la commune

de Dély-Ibrahim (Algérie)

 

 

présentation de l'éditeur
Arlette Schneider, professeur de Lettres à Bordeaux, publie un remarquable ouvrage A_Schneiderdocumentaire, historique et anecdotique, portant sur l’un des plus grands moments de la colonisation française en Algérie, en 1830. Il s’agit de la prise d’Alger par la France, de la construction par le génie civil, du premier village français et la vie bucolique à Dély-Ibrahim jusqu’en 1962.

À travers Les collines de l’espoir, le lecteur, avec beaucoup de plaisir, se  trouve au cœur de l’action en 1830 puis en 1962. Le voyage mouvementé, passionnant et émouvant le conduit à travers le temps et l’espace.
La première partie, d’une façon documentée, traite la conquête française sous la France de Charles X et de Louis-Philippe ainsi que la situation socio-économique au sein de l’empire Ottoman en 1830.
Après avoir retracé l’occupation du sol en Algérie depuis les Phéniciens, en passant par les frères Barberousse, avec des qualités d’historienne, l’écrivaine explique en un style clair et concis comment  le projet  d’expédition française a mûri depuis le règne de Louis XIV  et sous Napoléon.
Au départ, les causes de la conquête française se veulent humanitaires. Mais, Arlette Schneider nous remémore le fait historique déclencheur de la prise d’Alger avec  le récit du coup d’éventail, ainsi que la prise du célèbre trésor d’Alger, un détournement d’argent et d’or qui rejoint le roman de fiction ou les histoires burlesques de Tintin.

La deuxième partie de l’ouvrage, autobiographique et anecdotique, aborde les origines du village et sa vie jusqu’en 1962. Les premiers pionniers arrivent de France, d’Allemagne, de Suisse et des îles Baléares. Plusieurs pages sont consacrés à l’exode de tous ces émigrés qui, par centaines, fuient la pauvreté, la maladie, le chômage et les insurrections. Au moyen de diligences et d’embarcations peu sûres, ils bravent les tempêtes avant de poser le pied sur «les collines de l’espoir».

D_ly_Ibrahim_1924
carte postale ancienne

Le côté artistique de l’écrivaine a mis en valeur des cartes postales, des photos, des reproductions de peintures, des poésies qui brodent admirablement les lieux de cette mémoire française. Le lecteur est chaleureusement invité à la magnifique promenade ensoleillée à travers laquelle il traverse les rues du village, Dély-Ibrahim. Ce sont des odeurs exotiques et des bouquets de couleurs. Il rencontre des femmes et des hommes, Européens et Musulmans dans un décor de paysages fabuleux, au pays des jardins, des cigognes, des vaches et des chevaux. Il partage la vie communautaire des villageois. Il vit intensément l’instant.
À la fin de l’ouvrage, le lecteur a le plaisir de poursuivre sa lecture par des documents authentiques des Archives Nationales que l’écrivaine a recueillis.

les grandes figures de l'histoire
À travers les 224 pages de récit illustré, le lecteur côtoie les grandes figures de l’histoire : le Consul français, Deval , le dey Hussein, le comte de Bourmont, le Général Berthezène, le Général Clauzel, Yves Boutin le Colonel du Génie qui fut envoyé en éclaireur et détective privé afin d’étudier le lieu précis du débarquement, le duc des Cars, le général Lamoricière et ses zouaves pontificaux, le maréchal Bugeaud dont l’œuvre fut considérable tant au point de vue de la colonisation civile que militaire et religieuse et enfin Abd-el-Kader qui poursuivit la guerre à la France.

«Avec simplicité et en employant toujours le mot juste», par les moyens de sa plume lyrique et des souvenirs colorés, Arlette Schneider a su admirablement recréé l’ambiance qui existait dans son village au cours des années soixante.

Arlette_Schneider_1958
Arlette Schneider
1958

A_SchneiderArlette Schneider a participé au forum du livre sur l’Algérie à Toulouse ainsi qu’à plusieurs salons littéraires. Née à Alger et avant de rejoindre la France en 1962, elle a vécu quinze ans dans le premier village français créé en Algérie, Dély-Ibrahim.
Reliant le pinceau à la plume, Arlette Schneider est membre d’Associations artistiques, poétiques et littéraires en Aquitaine. Elle rédige également des articles de journaux dans la revue universitaire : L’observatoire. Ses poèmes et nouvelles paraissent dans deux revues culturelles. Primée à plusieurs concours littéraires ; les membres du jury de «Arts et lettres de France», lui ont décerné un diplôme, au Concours International littéraire 2006,  dans la section Nouvelles avec «Une page de Mélanie», texte qui figure dans son ouvrage.

 

COUVERTURE_COLLINES_DE_L_ESPOIR



 

- voir aussi : "Bonjour cher Dély-Ibrahimois", Arlette Schneider, édité le 8 avril 2008

- présentation du livre d'Arlette Schneider

 

- Arlette Schneider et son livre, sur mitidjaweb (avec récit de l'auteure et bon de commande)

- sur Dély-Ibrahim : le site de Francis Rambert (nombreuses photos anciennes)

- la photo de classe de 5e, en 1958, au lycée Ben Aknon, avec M. Amouss, professeur de Lettres

- éditions Hugues de Chivré

 

D_ly_Ibrahim_cpa
une image de Dély-Ibrahim au temps de l'Algérie coloniale



 

- retour à l'accueil

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Commentaires
B
Bonjour la Dely-ibrahimoise. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi on a déraciné les pionniers de leur village pour les mettre ailleurs dans des caisses, si les décideurs ont voulu faire ça pourquoi pas à Dély-ibrahim puisque c'est le village témoin de la conquette Française en Afrique; le village n'est pas tombé du ciel c'est par le courage,la souffrance et tant de sacrifice que le village a vu le jour.Je ne comprend pas pourquoi on a délogé les Français alors que les Anglais,les Allemands et les yougoslaves possèdent leur cimetière à Dély-ibrahim alors qu'ils n'ont aucun historique avec ce village. C'est injuste au moins ils auraient du élever un monument en leur mémoire. je laisse le soins à leurs descendants de réagir. Boualem le Dély-ibrahimoi.
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D
Je suis bien triste, très affectée de savoir que mes ancêtres ont été ensevelis sous les bennes féroces. Qu'a fait la France ? RIEN. Qu' a fait l'Algérie ? RIEN.<br /> <br /> On ne doit pas déraciner les morts. C'est une honte ! Je ne pourrais pas vivre dans un appartement au-dessus de la terre qui a abrité les défunts pendant plus d'un siècle. Quelques ossements ont dû être transportés à El-Biard mais je reste persuadée que la majorité des ossements a été enfouie sous les dents des bennes ! Ni vu, ni connu. Qu'elle tristesse ! Pourquoi s'en prendre aux morts ? N'y avait-t-il pas assez de place pour construire ailleurs. Dieu est grand et miséricordieux ! Une dély-Ibrahimoise.
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B
Aux pionniers de Dely ibrahim. <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis triste en ce jour du 18/08/2015 parce qu'ils vous ont forcé de partir en 1962 de<br /> <br /> Dely ibrahim et ils l'ont fait une seconde fois en 2015.Le cimetiere chretien a été vidé de ses occupants et ils les ont transférés à ce lui d'El biar . IL ne reste que les noms de quelques familles sur les caveaux et sur les tombes. <br /> <br /> L'histoire de Dely ibrahim c'est bien le premier Village (1ère Eglise,mairie,fermes,auberge,école. 1ier bureau de poste,cimetière ect.....) alors que <br /> <br /> reste t-il de ces reperes, presques rien.<br /> <br /> <br /> <br /> - J'éspère que les tombes ne soient remplacées par des villas comme ce fut le cas <br /> <br /> de l'Ecole.<br /> <br /> - l'Ideal ça serai cimetiere chrétien par cimetière musulman comme ça j'aurai la <br /> <br /> chance d'etre entérré dans mon village si dieu le veut.
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D
justement, ces collines qui representaient l'espoir pour les français etaient deja habitées. l'algerie n'a jamais été une terre vierge. les terres données aux colons ont été enlevées aux algeriens (massacrées, exterminés par enfumage, affamés...), d'ou les revoltes, le malaise, la violence et le renvoi des français chez eux. l'algerien n'a jamais accepté le français et le français n'a jamais assimilé l'algerien. la nostalgie c'est bien mais sans objectivité historique, elle devient inhumaine.
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B
Bonjour la Dely-ibrahimoise.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin j'ai eu le privilège d'avoir entre mes mains le livre "les collines de l'espoir"<br /> <br /> c'est un beau livre qui nous fait revivre ce qu'on a vecu , je me retrouve dans chaque<br /> <br /> paragraphe et pour ceux qu'ils ont fait des critiques c'est simple: c'est que ces gens<br /> <br /> ne sont nés et grandis à dely-ibrahim.Merci ARLETTE.<br /> <br /> <br /> <br /> Boualem qui vous salue.
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