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études-coloniales
25 mars 2006

à la mémoire du professeur Paul Sebag, Tunis-Paris, 1919-2004

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Paul Sebag, 1955-56

 

à la mémoire du professeur Paul Sebag

Tunis-Paris, 1919-2004


dimanche 2 avril 2006
initialement prévue à la SORBONNE - PARIS

la manifestation aura lieu à l'Hôtel de la Monnaie :

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11, quai Conti (Paris 6e)


Journée organisée par :
La Société d'Histoire des Juifs de Tunisie

 

MELANGES À LA MÉMOIRE

DU PROFESSEUR PAUL SEBAG

Historien des Juifs de Tunisie

 

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Paul Sebag (au centre) en 1994

 

Entrée : 17 rue de la Sorbonne 452px_la_sorbonne_photo12
75005 - Paris

 

 

 

 

  • changement d'adresse la manifestation aura lieu : Hôtel de la Monnaie, 11 quai Conti (Paris 6e)

Dimanche 2 Avril 2006
Première séance
10h – 12h
Amphithéâtre Louis Liard

HISTOIRE ET POLITIQUE

Sous la présidence de
Habib KAZDAGHLI
Vice-Doyen de la Faculté des Lettres de Manouba


Entre Tunis et Alger : les élites juives vers 1800
par Yaron Tsur
Université de Tel-Aviv

Alger à la veille de la conquête française
par Jacques Taïeb
Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)

Le premier voyage d’un Bey de Tunis en France (Ahmed Bey 1837)
par Fayçal Bey
Ecrivain

La politique française à l’égard des Juifs de Tunisie sous le Protectorat
(1910-1923)
par Armand Maarek
Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)

 

Dimanche 2 Avril 2006
Deuxième séance
14h – 16h 00
Amphithéâtre Louis Liard

 

CULTURE ET RELIGION

Sous la présidence de
Mireille HADAS-LEBEL
Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)

 

Le complot des Juifs de Khaybar :
un poème en melhûn de Sidi Ben Khalûf al-Akhdar (Algérie, XVIème siècle)

par Paul Fenton
Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)

La question linguistique dans la presse judéo-arabe de Tunis à la fin du XIXème siècle
par Yossef  Chetrit
Université de Haïfa

Joseph Cohen-Tanuji Hadria : un rabbin moderniste à l’époque du Protectorat
par Denis Cohen-Tannoudji
Ecole Normale Supérieure

Osiris et la Grande Synagogue de Tunis
par Dominique Jarrassé
Université de Bordeaux III

 

Dimanche 2 Avril 2006
Troisième  séance
16h 15 – 18h 30

 

PAUL SEBAG : L’HOMME, LE PROFESSEUR, L’ERUDIT

 

Sous la présidence de
Claude NATAF
Président de la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie

 

La bibliothèque de Paul Sebag
Par Jean-Claude Kuperminc
Conservateur de la bibliothèque de l’Alliance Israélite Universelle

Paul Sebag dans son siècle
par Lucette Valensi
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

L’apport de Paul Sebag à la recherche et à l’enseignement de la sociologie en Tunisie
par Lilia Ben Salem
Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis

L’historiographie des Juifs de Tunisie de Cazès à Paul Sebag
par Colette Zytnicki
Université de Toulouse Le-Mirail

La ville de Tunis dans l’œuvre de Paul Sebag
par Abdelhamid Larguèche
Faculté des Lettres de Manouba

 

Société d’Histoire des Juifs de Tunisie
45, rue La Bruyère – 75009 Paris

 


 

sur Paul Sebag (1919-2004)

 

- en hommage à Paul Sebag : in memoriam, par Mohamed Kerrou

- hommage à Paul Sebag, par Noura Borsali dans Réalités, magazine hebdomadaire tunisien

- souvenirs de Claude Sitbon et de Bruno Proïetto : carnottunis

- réflexion publiée sur le "blog perso d'un tunisien qui se cherche..." : zizou from djerba

- articles de Paul Sebag parus dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (fondée en 1966 par un groupe d'universitaires aixois sous le titre de Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée)

 

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Paul Sebag, professeur de français, année scolaire 1955-56
(source : Association des anciens élèves du lycée Carnot de Tunis)



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Histoire des Juifs de Tunisie (éd. L'Harmattan, 2000)

 

2738466109.08.lzzzzzzz

Tunis, histoire d'une ville (éd. L'Harmattan, 2000)

 


 

les intervenants

 

Habib KAZDAGHLI
Vice-Doyen de la Faculté des Lettres de Manouba
- journée d'études "La mise en tourisme du Sahara (depuis la période coloniale)" : cnrs framespa/diasporas
- articles parus dans la Remm
- article : "apport et place des communautés dans l'histoire de la Tunisie moderne et contemporaine" : barthes.ens.fr/clio

Yaron TSUR
Université de Tel-Aviv
- "L’AIU et le judaïsme marocain en 1949 : l’émergence d’une nouvelle démarche politique" : cfaj
Jews in Muslim Lands in the Period of the Reforms, 1830-1880 (
The Littman Library of Jewish Civilization, 2006)

 

Jacques TAÏEBjacques_ta_eb2226068023.08.lzzzzzzz
Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)
Être juif au Maghreb à la veille de la colonisation (Albin Michel, 1994)

 

 

 

 

 

Fayçal BEYpres147_4749
Ecrivain
- La dernière odalisque (Livre de Poche, 2003)

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Armand MAAREKarmand_maarek
Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)

 

 

 

 

Mireille HADAS-LEBEL2070533565.08.lzzzzzzzhadas_lebel
Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)

- Entre la Bible et l'histoire : le peuple hébreu (Gallimard, 1997)
- Flavius Joseph. Le juif de Rome (Fayard, 1989)
- Hillel : un sage au temps de Jésus (Albin Michel, 2005)

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Paul FENTON2743609826.08.lzzzzzzzgf37.fenton.m
Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)
professeur de langue et civilisation hébraïques, responsable de la "filière hébraïque" du département d'études arabes et hébraïques
- article : "La musique sacrée de tradition ashkénase", in L'Arche, n° 571 (2005)
- Sefer Yesirah ou le Livre de la Création : exposé de cosmographie hébraïque ancienne (éd. Rivages, 2002)

 

 

Yossef  CHETRITchetrit
Université de Haïfa
- bio-biblio : mimouna.nat

 

 

 

 

Denis COHEN-TANNOUDJI
Ecole Normale Supérieuredenis_cohen_tannoudji
- "Deux personnages dans la généalogie Cohen-Tanoudji : le rabbin Yismaël et le Caïd Yoshua", revue du CGJ, n° 56 (1998)

 

 

 

 

 

Dominique JARRASSÉ2130495842.08.lzzzzzzz2742712623.08.lzzzzzzz
Université de Bordeaux III
professeur d'histoire de l'art contemporain
- bio-biblio : institut universitaire d'études juives
- bio admin : ufr histoire de l'art et archéologie
- Existe-t-il un art juif ? (éd. Biro, 2006)
- Une histoire des synagogues française (Hébraïca, Actes Sud, 1999)
- Les synagogues (avec Maurice-Ruben Hayoun, Puf, "Que sais-je ?", 1999)

 

 

Claude NATAFclaude_nataf
Président de la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie
- "L'établissement du Protectorat en Tunisie", colloque international Zadoc Kahn, 1839-1905 : judaïsme.sdv
- "Les institutions culturelles en Afrique du Nord",   Le Consistoire durant la Seconde Guerre mondiale, revue d'histoire de la shoah, n° 169
- "Le Consistoire et les fidèles au lendemain de la Shoah", les Cahiers de la Shoah, n°5

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Jean-Claude KUPERMINCku_rminc
Conservateur de la bibliothèque de l’Alliance Israélite Universelle
- "La reconstitution de la bibliothèque de l’Alliance israélite universelle, 1945-1955" : cfaj et article@inist

 

 

 

 

 

Lucette VALENSI2020135051.08.lzzzzzzz2020541459.01.lzzzzzzz
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
- bio-biblio : chsim
- Fellah tunisiens : l'économie rurale et la vie des campagnes aux XVIIIe et XIXe siècles (éd. EHESS, 1977)
- La fuite en Égypte : histoires d'Orient et d'Occident (Seuil, 2002)
- Mémoires juives (avec Nathan Wachtel, Gallimard, 1986)
- Fables de la mémoire. La glorieuse bataille des trois rois (Seuil, 1999)

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Lilia BEN SALEM
Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
- maître de conférence en sociologie
- articles parus dans la Remmm
- article : "Le statut de "l'acteur social" dans la sociologie tunisienne" : irmc

 

Colette ZYTNICKI
Université de Toulouse Le-Mirail
- cf. répertoire des historien(ne)s du temps colonial



Abdelhamid LARGUÈCHElargu_che
Faculté des Lettres de Manouba
- bio-biblio (1) : agence universitaire de la francophonie
- bio-biblio (2) : crlv
- "Les abolitions de l'esclavage en Tunisie : approches pour une histoie de la communauté noire", in Les abolitions de l'esclavage (Presses universitaires e Vincennes)
- Les ombres de Tunis (2000)
- article : "Pauvres, marginaux et minoritaires à Tunis aux XVIIIe et XIXe siècles" : irmc
- Abdelhamid Larguèche cité dans un forum de discussion sur Tunis et la Goulette
- article : "Le Maghreb n'est pas une terre de racisme", 25 juillet 2004, in Jeune Afrique.com (accès payant)

 

 


 

campus
université de la Manouba

 

incident antisémite en Tunisie

 

Des étudiants ont perturbé une cérémonie dédiée à un historien juif tunisien.


par José GARÇON
Libération, jeudi 16 mars 2006


L'affaire aurait dû être une cérémonie hautement symbolique : la donation à l'université de la Manouba, près de Tunis, d'une partie de la bibliothèque d'un historien et sociologue juif tunisien décédé en 2004, Paul Sebag. Ayant vécu en Tunisie jusqu'aux années 70, où il a formé les premiers sociologues tunisiens, Paul Sebag est notamment l'auteur de deux ouvrages de référence Tunis, histoire d'une ville et Tunis au XVIIe siècle. La célébration de son geste est devenue au contraire un nouvel exemple de la très forte radicalisation existant dans le monde arabo-musulman et s'est transformée en incident suintant la haine.

Le 10 mars donc, la faculté de lettres de la Manouba a prévu un petit colloque scientifique pour célébrer cette donation. La fille de Paul Sebag et l'historien Claude Nataf, président de la société d'histoire des juifs de Tunisie, venus de France, ainsi que l'attaché culturel français, des professeurs tunisiens et des représentants des autorités doivent y participer. Alors que tous sont reçus par le doyen de la Manouba, des cris fusent à l'extérieur. «Revendications étudiantes», affirment les Tunisiens, qui sont toutefois nerveux et retardent le début du colloque.

Les choses se corsent quand le groupe veut rejoindre un amphi dont l'entrée est bloquée par 100 à 150 personnes qui crient des slogans en arabe. «A bas Israël», «Vive la Palestine», «Vive le Hamas», «Pas de normalisation (avec Israël, ndlr)», «les juifs à la mer», «Nous ne voulons pas de la bibliothèque d'un communiste juif stalinien» et autres amabilités du même genre. Quelques coups partent. Les professeurs font la chaîne pour séparer les manifestants des invités qui peuvent enfin entrer dans l'amphi et tenir leur colloque.

Les autorités universitaires, qui, selon Claude Nataf, ont «tout fait pour empêcher les choses de dégénérer», se sont confondues en excuses. Absente, la police n'a pu intervenir. Officiellement car elle «n'entre pas sur les campus», mais la raison laisse songeur dans un pays aussi quadrillé. Dans une lettre à l'ambassadeur de Tunisie en France, le Crif demande des sanctions contre les auteurs de cet «incident antisémite». Un peu moins de 2000 juifs vivent encore en Tunisie.

***

 

- sur cet événement, cf. Guysen, Israël news, 18 mars 2006

- lire aussi  : "Incidents antisémites à l'université de Tunis" sur le site du Crif

 

 

contact
michelrenard2@aol.com



- retour à l'accueil

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Commentaires
A
http://tunisie-harakati.mylivepage.com<br /> <br /> Une légende finit toujours par une histoire à raconter. Celle de Sameh Harakati commence en Tunisie en fin 2006. A vous de lire le reste sur son site internet.
Répondre
P
IL Y A QQ CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DU DANMARK<br /> <br /> PR CEUX QUI N'AURAIENT PAS ENCORE COMPRIS "LA QUESTION ARABE"<br /> EXTRAIT DU MONBDE MARDI 19 FEV;<br /> <br /> "Les jeunes de 13 ou 15 ans qui ont fait brûler des voitures sont des perdants, dit-il. Chez eux, on ne parle pas danois, il n'y a pas de tradition d'ouverture au monde, on fait tout pour empêcher les enfants de devenir danois, des Danois musulmans." Pour Kare Bluitgen, le problème est leur absence de référence. La police a, en 2007, presque supprimé le marché du haschich de Christiania, le quartier alternatif de Copenhague. Ce trafic s'est concentré à Norrebro, y drainant son lot de criminels et de clubs clandestins de haschich. Les contrôles policiers se sont renforcés. <br /> <br /> . "Il y a dix ans, vous auriez pu justifier cette explosion par le chômage des immigrés, note Marie-Louise Schultz-Nielsen, spécialiste à la fondation Rockwool des immigrés sur le marché du travail. Mais l'économie va bien. Et si le taux d'emploi pour les immigrés non européens est de 49 % contre 77 % pour les Danois, il n'était que de 33 % en 1994. Aujourd'hui, avec le plein-emploi, vous pouvez trouver facilement un emploi, tout du moins si vous n'êtes pas trop regardant sur le type d'emploi."<br /> <br /> C'est ce qui a fait réagir le premier ministre libéral Anders Fogh Rasmussen, dimanche, disant qu'il fallait arrêter de répéter "que c'est la faute de la société". "C'est la responsabilité des jeunes et de leurs parents", a-t-il ajouté. Certains, dans sa majorité, envisagent d'ailleurs des bracelets électroniques de surveillance pour les jeunes dès 12 ans, ou que les parents payent les dégâts de leurs enfants de moins de 18 ans.<br /> Olivier Truc<br /> Article paru dans l'édition du 20.02.08.<br /> <br /> NB;J'AI CONNU IL Y 30ANS COPPENHAGUEN,IL N'Y AVAIT AUCUN VIOLENCE,MALGRE LE RED DISTRICT ET LES MARGINAUX,LA VENTE DES NARCOTICS ETAIT PRESQUE LEGALE,LES FILLES ETAIENT COMPLETEMENT EMANCIPÉES,C'ETAIT SAN-FRANCISCO PLUS LE FLOWER POWER,LES MEDITERRANÉENS ETAIENT BIEN VUS ITALIENS ESPAGNOLS ENTRE AUTRES PAR LEURS SEDUCTIONS "LATINOS",JAMAIS UN MOT PLUS HAUT QU'UN AUTRE,IL N'Y AVAIT PAS D'EXTREME DROITE,AUCUN PROPOS RACISTE D'AUCUNE SORTE,LES DANOIS APPRECIAENTCES ETUDIANTS ET ROUTARDS VENUS DU SUD...ET PUIS LES ARABES SONT ARRIVÉS... COMPRENNE QUI VOUDRA....
Répondre
P
la question juive est tout a fait singuliere dans l’espace de la colonisation.A savoir que;<br /> <br /> combien de gens savent que les juifs sont des “arabes”?<br /> combien de gens savent que les jiufs sont des indigenes?<br /> combien de gens savent que le statut des femmes juives est le meme que celui des femmes “arabes”?<br /> combien de gens savent que la sexualite des femmes juives est identique à leurs consoeurs arabes?<br /> combien de gens savent que le statut social des juifs en algerie et au maghreb font de ceux ci un” sous proletariat”?<br /> <br /> la question est de savoir prquoi les juifs,pendant la guerre d’agerie ont pris le parti de l’algerie française,de l’oas et ensuite celui de l’exode?<br /> pourquoi les juifs ont si bien reussi leur integration en france?<br /> pourquoi une plaque de medecin sur deux en region parisienne est<br /> au nom d’un docteur juif?<br /> prquoi un journaliste sur deux dans les grandes chaines de televsion ou dans la presse ecrite est d’origine juive arabe et non pas arabe muslmanne?<br /> <br /> reponse;recusons d’entrée l’idee que le decret cremieux a fait des juifs des citoyens français.S’ils sont français sur le papier il ne le sont en rien dans la vie de tous les jours.<br /> La realite est beaucoup plus anthropologique et raciale!!!<br /> <br /> Le passage pour les arabes à la culture française est au symbolique encore plus qu’au reel un acte d’apostasie,chaque arabe encourt une condamnation a mort,une repudiation de sa tribu,un rejet absolu et categorique.<br /> Non que les arabes soient contre l’ascension sociale,le confort materiel, le savoir,l’emancipation par l’ecole ,la culture l’universite et les relations humaines et societales qu’offrait la societe des pieds noirs,mais parce que cette ascesnion ,ce developpement posait la question du sens du progres humain.Sens qui renvoyait aux questionnement metaphysique de la religion et de l’utlite de celle ci?<br /> <br /> Fallait il un progres humain occidental avec toutes les consequences que cela entrainait? Ou bien un progres muslman,pr un developpement musulman,un bien etre,et un bonheur muslman.<br /> <br /> Pour la premiere fois de son histoire la “race occidentale” etait confrontée a une question qui ne s’etait jamais pose.La liberte est elle muslmanne ou chretienne?<br /> Ce fut le commencement des crimes et massacres de la guerre des races des cultures et des civilisations en algerie qui se poursuit encore aujourd’hui.....un vrai bonheur...
Répondre
F
Une première reconnaissance pour les juifs de Tunisie <br /> <br /> Bonjour de tunis<br /> <br /> Le dimanche, 10 février 2008, n’a pas passer inaperçu pour les quelques 20 000 Juifs originaires de la Tunisie vivant actuellement en Israël .En effet, la Cour du District de Tel-Aviv a décidé que « Les Juifs tunisiens qui vivaient sous le régime Nazi méritent le même statut que leurs homologues européens et ont droit à des dédommagements en tant que victimes des persécutions nazies ».<br /> <br /> C’est une première pour la communauté juive de Tunisie, car la législation israélienne considérait jusqu’ à ce moment que loi des dédommagements ne s'appliquait qu'aux réfugiés<br /> Juifs européens.<br /> <br /> Avec cette sentence, les juifs tunisiens auraient droit d'être reconnus comme victimes des persécutions Nazies au même titre que les juifs européens et ils auraient droit à un dédommagement du gouvernement israélien. <br /> <br /> Beaucoup omettent le fait que les Juifs tunisiens étaient bien des victimes des persécutions allemandes pendant l'occupation Nazie, de novembre 1942 à mai 1943, alors même que le pays était sous protectorat français.<br /> <br /> En six mois d’occupation, de novembre 1942 à mai 1943, sur une population de 75 000 Juifs, 4 000 âmes seront envoyés aux travaux forcés dans des camps – sans compter les « Tunisiens de France » qui seront déportés à Auschwitz.<br /> <br /> Les allemands qui étaient refoulés d'Egypte après El Alamein et Tobrouk sont arrivés à la capitale Tunis le 8 novembre 1942.Les Alliés ont alors bombardé lourdement la ville à cause de son port stratégique. Mi- novembre le quartier des rues du Caire et Sadi Carnot a été le théâtre de nombreux massacres.<br /> <br /> Tous les hommes juifs de plus de 16 ans ont été pris au travail obligatoire sur le port de Tunis et il y’ a eu encore des morts, car les allemands leur interdisaient de se protéger pendant les bombardements. A Tunis les conditions des Juifs étaient bien pires qu’à Sfax ou Sousse.<br /> <br /> Alors que les Allemands s'installaient dans le pays, les six mois de tous les dangers commencent et les juifs de Tunisie se sont trouvés seuls à la merci de l'armée allemande. <br /> La France les avait abandonnés aux mains des Nazis, alors qu’elle continuait à se soucier, attentionnée, du sort des Français non juifs.<br /> <br /> Durant ces terribles six mois d’occupation, des jeunes hommes de la communauté étaient conduits vers l’un des plus grands Camps de Travail forcé du coté de Bizerte. Les familles des travailleurs forcés, quand à elles, subissaient l’humiliation et toute l’injustice de l’occupant nazie. <br /> <br /> Chaque famille juive commença alors à coudre sur les vêtements « l’étoile jaune » et les travailleurs juifs forcés, eux, l’ont portée. Défilant sur l’Avenue de Londres, marqués de l’étoile jaune, la pioche ou la pelle sur l’épaule, se rendent tous les matins à leur travail sous les insultes et les huées des arabes tunisiens, et protégés par des soldats allemands.<br /> <br /> Durant le Rafle des Juifs de Tunis, un jour du 9 décembre 1942 (le 2 Tevet 5703) quelques 2 000 juifs furent arrêtés, et les Allemands iront même les ramasser jusque dans les synagogues. Des centaines d’entre eux avaient trouvé la mort et plusieurs d’entre eux en trouvé la route de la déportation.<br /> <br /> les juifs qui ont vécu sous « la botte nazie » en Tunisie ont supportés les sévices, les souffrances, les humiliations , le travail obligatoire, l’étoile jaune, les privations, les assassinats . Bref ; un enfer comparable à celui des Juifs d’Europe.<br /> <br /> Qu’elles se soient déroulées en Pologne ou en Tunisie, les souffrances qu’ont durées leurs effets et les blessures qu’elles ont laissées dans les âmes étaient les mêmes pour toutes les communautés juives. Affamer, dépouiller, priver de leurs biens, de leurs droits, de leur dignité humaine, les nazis avaient tous prévus pour que les juifs tunisiens se soumettent plus facilement.<br /> <br /> A Tunis, les Nazis avaient mis en marche ces différentes étapes et avaient commencé à mettre en œuvre les moyens qu’ils avaient rodés en Europe pour atteindre leur but. Ils avaient même commencé à construire, à Djebel Djelloud et à Bou Kornine, non loin de Tunis, des crématoires, qu’ils n’ont pas eu le temps d’utiliser.<br /> <br /> Dans ce pays, ils ont connu toutes les séquences, toute la suite ordonnée des éléments qui composaient la chaîne de la démarche qu’empruntait la haine nazie dans son application. <br /> Sauf la dernière séquence. Ils n’en ont pas eu le temps de la mettre en application. Les alliés sont arrivés et les ont délogés de Tunisie.<br /> <br /> Le 7 Mai 1943, c’était le jour de la Libération de Tunis, la 8ème armée de Montgomery et la 2ème DB Leclerc sont arrivés plus vite que prévu. Les allemands se sont alors repliés sur Tunis et les prisonniers juifs ont furent libérés.<br /> <br /> Il est vrai que malgré leurs succès militaires, les Allemands se faisaient très peu d'illusions sur leurs chances de la vaincre les Alliés qui étaient à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Tunis au niveau de Medjez el-Bab, disposaient d'un armement considérable et qui étaient maîtres de la mer et du ciel.<br /> <br /> L'occupation nazie, qui dura six mois, prit fin le 7 mai 1943 avec l'arrivée à Tunis des premiers éléments de la huitième armée britannique suivis le lendemain par les Américains<br /> <br /> Même si le bourreau Nazi, n’a pas réussi à mettre en exécution l’ensemble de son plan d’extermination à l’encontre de nos compatriotes juifs ; il y eut pourtant des morts, des déportés, des viols des vols, des dommages physiques et psychologiques irréparables.<br /> <br /> Mais, si nous ne perdons pas de vue le fait que les Allemands n’ont gouverné la Tunisie que pendant six mois, qu’ils étaient sans cesse harcelés par les alliés, qu’ils étaient incapables sans la collaboration des indigènes, de mener à bien leurs sévices contre les Juifs, il nous est permis de dire que dans cette période malheureuse de l’histoire des Juifs de Tunisie il y eut des réquisitions, des spoliations, des numerus clausus, des amendes infligées aux communautés, le tout sous les bombardements intensifs des forces alliées.<br /> <br /> <br /> Comme disait Claude Sitbon, les Juifs de Tunisie faisaient bien partie de la Solution finale, et c’est pour cela que la mémoire des Juifs de Tunisie est une responsabilité collective. <br /> <br /> Cette première reconnaissance, par un tribunal israélien, du statut de « victimes des persécutions nazies » pour les juifs de Tunisie devrait nous rappeler que la pérennité du peuple Juif découle de l’expérience de la souffrance de chaque juif.<br /> <br /> On demeure néanmoins attristé, en apprenant surtout, que les allemands n’étaient pas les seuls à se réjouir de la situation des juifs tunisiens : Français, Arabes, Maltais ….tous manifestaient leur joie de voir nos frères juifs martyrisés!<br /> <br /> Comme en Europe, devant cette terrible période de l’Histoire, on attend qu’un jour des tunisiens justes se lèvent aussi, pour lever le flambeau de la mémoire et tentent d’instaurer ce devoir de mémoire envers leurs compatriotes juifs.<br /> <br /> Cordialement <br /> <br /> F. souhail de Tunisie <br /> tunirael@laposte.net<br /> <br /> Notes <br /> <br /> (1) CLAUDE SITBON, sociologue, spécialiste des juifs de Tunisie et auteur de nombreux ouvrages a ce sujet, notamment « REGARDS SUR LES JUIFS DE TUNISIE »; ATTAL ROBERT ; SITBON CLAUDE , Edité par ALBIN MICHEL.
Répondre
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