Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
études-coloniales
24 juin 2020

contre la fureur iconoclaste

statue-du-marechal-lyautey
les signes d'un passé qui nous incite à réfléchir

 

contre la fureur iconoclaste

des dictateurs de mémoires falsifiées

 

Nous publions la lettre du colonel Pierre Geoffroy, président de la Fondation Lyautey, qui s'insurge contre le vandalisme subie par la statue du maréchal Lyautey à Paris, et nous nous associons à sa réaction.

La fureur iconoclaste relève d'une imbécile guerre des mémoires et non d'une réflexion critique sur l'histoire. Détruire une statue ne changera pas le passé et interdit même de pouvoir y réfléchir. Ces actions, issues des mouvements indigénistes et décoloniaux, utilisent l'argument antiraciste mais commettent le défaut d'anachronisme. On ne juge pas le passé avec les valeurs du présent.

Michel Renard

 

Le  24 juin 2020

Madame, Monsieur, Cher(e)s ami(e)s du Maréchal,

dans le respect de vos grades et qualités,

Merci à cet adhérent vigilant, qui m’a appris que la statue du Maréchal Lyautey, place Denys Cochin à Paris, a été taguée, ainsi que la stèle voisine à la mémoire des goums marocains. Sans lui, pas de nouvelle, ce qui prouve que l’information est contrôlée, voire manipulée et que les "autruches" se multipllent. Le nettoyage a été effectué.

Il y a des voyous qui, par le biais du Rif, s’attaquent aussi et ainsi à leur Souverain et à leur Pays (voir photos). Ils font comme d’autres, qui sous prétexte de dénoncer l’esclavagisme deviennent eux-mêmes esclaves de leur idéologie et de leur imbécillité mortifères.

Ils sont tellement nuls en culture et en Histoire qu’il ne savent pas que Lyautey privilégiait toujours la négociation sur l’emploi des armes. Par contre, c’est Pétain qui a été nommé par le "cartel des gauches"  pour, en quelque sorte «détrôner Lyaute».

Ils ignorent que Pétain est arrivé, en 1925, avec des moyens militaires considérables. C’est lui qui, faisant allégeance à la gauche (qui sait se "verdir"  quand il y a des élections), est  venu faire la guerre dans le Rif comme à Verdun.

Le plus ignoble et le plus dangereux est que tout ce qui se passe actuellement n’est pas l’effet du hasard : il y a eu maturation et une longue préparation de la part de certains individus «insoupçonnables» qui utilisent toutes les techniques de la «massification» et autres armes psychologiques du même genre.

Avec ma considération cordiale et dévouée.

raw

 

thumbnail

 

thumbnail-1

 

thumbnail-2

 

thumbnail-3

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est le double discours de ces individus issus des mouvements indigénistes et décoloniaux qui s'insurgent de l'absence de reconnaissance de la France vis à vis des hommes et des femmes issues des colonies mais taguent une stèle en faveur des goumiers car elle ne correspond pas à leur idéologie haineuse. Curieusement, dans les revendications de reconnaissances de ces mouvements, ils ne proposent pas d'honorer ni le capitaine N'Tchoréré, ni le Bachaga Boualem, ni le colonel Chérif Cadi... Normal, ces hommes-là ont servi la France! Cette France que les racialistes iconoclastes détestent.
Répondre
M
Qu’une statue soit dans un musée ouvert au public ou dans une rue où passe le public, je ne vois guère de différence. Le péché à l’égard de l’histoire est l’anachronisme. Oui, Lyautey a été un héros pour une partie de la France du début du XXe siècle, la «France coloniale» qui, d’ailleurs, n’intéressait guère l’opinion publique en général.<br /> <br /> Le Maroc n’a pas connu le «code de l’indigénat», pas plus que la Tunisie. Il n’y a pas eu de «massacres» de populations civiles au Maroc du temps de Lyautey.<br /> <br /> Vandaliser ou détruire une statue est le propre d’un régime totalitaire. Que ceux qui veulent s’y adonner aillent rejoindre les talibans en Afghanistan (bouddhas de Bamyiyan) ou feu l’État islamique (destruction de Palmyre). Ils n’ont pas leur place en France, qu’ils détiennent ou non une citoyenneté de papier.<br /> <br /> On n’est pas «opprimé de père en fils» comme le faisait remarquer Leïla Babès en 2005. Et pour ma part, je démontrais qu’il n’existait pas de continuité du statut stigmatisant d’indigène. <br /> <br /> Il n’y a pas d’indigènes dans la France d’aujourd’hui, sauf ceux qui se pensent tels dans une logique politique de victimisation et de séparatisme.<br /> <br /> «Décoloniser la mémoire» ne veut rien dire. Moi, je connais l’histoire et s’il y a un devoir à son égard, c’est le devoir de vérité.<br /> <br /> <br /> <br /> http://indigenesrepubli.canalblog.com/archives/2006/04/06/1655745.html<br /> <br /> <br /> <br /> http://indigenesrepubli.canalblog.com/archives/2012/11/25/1688210.html
Répondre
H
Il ne s'agit pas de juger les œuvres et les statuts des colonisateurs, mais il ne s'agit pas non plus de les glorifier comme des héros de l'Histoire. Leur place est dans les musées de l'Histoire où leur faits doivent êtres consignés pour la mémoire. Lyautey n'est pas un héro sauf peut être pour une France coloniale celle du code de l'indigénat de la spoliation des terres des massacres des populations civiles, dans les colonies en Afrique du Nord et AOF. Des citoyens français sont les descendants de ceux qui étaient à l'époque des indigènes, et ils ne veulent pas eux être les indigènes de la République du 21e siècle. La République ils la veulent humaniste, juste égalitaire respectueuse de ses citoyens quelque soit leur origine ou la couleur de leur peau et ceci au nom de la continuité de l'Histoire. Alors il faut sortir des tranchés. Il est temps de décoloniser la mémoire.<br /> <br /> Vive la République
Répondre
études-coloniales
  • Ce site édite une revue en ligne qui encourage les savoirs et les recherches consacrées à l’histoire coloniale et post-coloniale, à l'histoire des constructions mémorielles et des immigrations d’origines coloniales
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
471 abonnés
Publicité