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études-coloniales
15 octobre 2011

17 octobre 1961, général Maurice Faivre

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La bataille de Paris du 17 octobre 1961

Maurice FAiVRE

 

Sous le titre : le massacre du 17 octobre 1961, un article de l’encyclopédie en ligne Wikipedia faisait en octobre 2007 le point de cette bataille qui a opposé 25.000 manifestants «algériens», fermement  encadrés par le FLN, à 1.658 policiers et gendarmes engagés par le préfet Maurice Papon.

Cet article notait que 32 à 325 manifestants ont été tués, des dizaines jetés à la Seine, en particulier au pont Saint-Michel, 11.700 interpellés et tabassés, dont un certain nombre dans la cour de la Préfecture de Police. L’auteur se réfèrait essentiellement aux ouvrages de Jean-Luc Einaudi (la bataille de Paris, le Seuil, 1999), de Jean-Paul Brunet (Police contre FLN, Flammarion, 1999), de Raymond Muelle (7 ans de guerre en France, Grancher, 2001) et à l’article de Paul Thibaud dans l’Express d’octobre 2001. Cinq autres auteurs étaient cités (Sylvie Thénault, Jim House et Neil Macmaster, Linda Amiri et Benjamin Stora) et 6 réalisateurs de films.

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D’emblée, on notera que le chiffre de 32 tués est celui de Brunet, et 325 celui d’Einaudi. En 2007, Wikipedia ignorait des sources importantes qu'il a découvertes depuis :

- un deuxième livre de J.-L. Einaudi : Octobre 1961, un massacre à Paris, Fayard, 2001,

- un deuxième livre de J.-P. Brunet : Charonne, lumières sur une tragédie, Flammarion, 2003,

- un article du colonel Raymond Montaner : la manifestation du FLN à Paris le 17 octobre 1961, dans la revue Guerres mondiales et conflits contemporains de 2002,

- le livre de Rémy Valat : Les calots bleus et la bataille de Paris, Michalon 2007.

Restent ignorés cependant les articles de Catherine Segurane : le 17 octobre 1961, Essai de dénombrement des morts, et La propagande à l'oeuvre, dans Agoravox d'octobre 2010.

Professeur émérite d’Histoire à Normale Sup, Jean-Paul Brunet est connu comme un auteur rigoureux. Il est le seul à avoir eu accès à toutes les archives, en particulier de la PJ, des hopitaux et de l’Institut médico-légal (IML), ce qui n’est pas le cas d’Einaudi, ni de Paul Thibaud, ni de Sylvie Thénault. Pris à parti de façon polémique par J.-L. Einaudi, Jean-Paul Brunet a consacré deux chapitres de son deuxième livre à la manifestation du 17 octobre.

 

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manquements à la déontologie historique

Dans un article de la revue Commentaires de l'été 2008, il souligne de façon argumentée les manquements à la déontologie historique des Britanniques Macmaster et House, considérés comme partiaux par leurs collègues. Il souligne à nouveau les violences inadmissibles imputables (1) aux policiers "activistes", mais estime que sur 75 morts conduits à l’IML, la majorité est imputable au FLN. Examinant cas par cas la liste des 325 noms, il confirme son évaluation de 32 tués : 14 certains (2) , 8 vraisemblables, 4 probables et 6 possibles.

Il avait précisé dans l’Histoire d’octobre 2001 : 30 morts en comptant large. Le Conseiller d'État Mandelkern, chargé d'inventaire par le ministre Chevènement, relève sept victimes avérées. Dans son Histoire de la guerre d'Algérie (1992), Stora corrige son évaluation de centaines de victimes et ne parle plus que de dizaines (3). Brunet estime que les 246 morts signalés par Geronimi correspondent aux 308 cadavres (dont 60 douteux) examinés à l’IML en 1961 : 141 sont enregistrés avant le 17 octobre, et 72 après le 19. Il en est de même des 109 décès du Service des successions musulmanes, dont 55 ont eu lieu avant le 17 octobre, et 22 dont la date de décès n’est pas déterminée.

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Dans son mémoire de maîtrise, Pierre Brichard, qui a étudié les listes de ce Service, en retient une trentaine imputables à la répression policière.  L’ancien séminariste Grange ne confirme pas la mort des neuf corps couchés à l’entrée du Palais des sports, et Linda Amiri, ayant eu accès aux archives de la Fédération de France du FLN, dément le massacre dénoncé dans la cour de la Préfecture de Police (ce que confirme Montaner). Il est prouvé également que Fatima Bedar, présentée comme une martyre de la répression policière, s'est suicidée.

Le problème des noyades dans la Seine est plus difficile à élucider. Une seule noyade a été observée, au pont Saint-Michel. Au total, 34 cadavres ont été retirés de la Seine et des canaux en octobre, qui dans leur grande majorité, selon J.-P. Brunet, ne paraissent pas imputables à la répression de la police ; retenus par les barrages de Suresnes et de Bezons, ils étaient tous conduits à l'IML. Selon les harkis de Paris, les noyades étaient une pratique courante du FLN.

Mandelkern observe que les nombreux cadavres relevés dans la Seine, la Marne et les canaux, ne sont pas tous des victimes des règlements de compte FLN/MNA, etque le contre-terrorisme s'insinue. Les responsabilités sont donc partagées entre des groupes de choc étoffés du FLN-MNA, et des équipes marginales de contre-terroristes. Le professeur Brunet dénonce dans l’exploitation de cette affaire un mythe forgé pour les besoins d’une cause militante. Admirateur de Mao et de Pol Pot, "l’historien du dimanche" Einaudi se révèle un hagiographe du FLN, mouvement à visées totalitaires.

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On pourrait en dire autant d’autres auteurs. La Fédération de France ordonnait une manifestation pacifique et obligatoire; l'obligation se traduisait, selon Mandelkern, par des menaces de mort adressées aux Français-musulmans qui n'obéiraient pas à cet ordre ; quant à la consigne de manifestation pacifique, elle n'a pas empêché la présence de commandos armés qui les premiers ont ouvert le feu. Quant aux manifestants, ils ont observé ensuite la loi du silence, sauf quand il s'agissait d'accuser les forces de l'ordre.

Historien de la guerre d’Algérie, vice-président de la Commission française d’histoire militaire, et membre de l'Académie des sciences d'outremer, il me semble qu’il faut replacer cette bataille dans la stratégie générale du FLN, qui après avoir perdu les batailles d’Alger et des frontières, et se sentant humilié par les fraternisations de mai 1958, a décidé le 28 août 1958 de transporter la guerre en territoire français, et ordonné à ses commandos de combattre l’ennemi avec violence. Cette décision faisait suite à la volonté, proclamée dès 1955, d’éliminer les messalistes en Algérie et en métropole (3).

Ces deux décisions se sont traduites par le massacre en métropole d’au moins 3.957 nord-africains, 150 Européens, 16 militaires, 53 policiers et 48 harkis (le Monde du 20 mars 1962). Ces actions terroristes expliquent, sans les excuser, l’exaspération des policiers et les excès auxquels ils se sont livrés. Quant à la décision de réagir, par une manifestation pacifique, au couvre-feu imposé par la Préfecture de Police, elle n’a pas été approuvée par toutes les instances du GPRA.

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Maurice Papon, préfet de police de Paris

 

Mohammed Harbi : "des enjeux internes... des luttes pour le pouvoir"

Mohammed Harbi écrit dans le Monde du 5 février 1999 : «ce qui a joué dans le déclenchement de la manifestation du 17 octobre, ce sont plutôt des enjeux internes, voire des ambitions personnelles… On était proche de la fin… Ce sont déjà des luttes pour le pouvoir dans l’Algérie indépendante». Cette lutte sera mise en évidence par les accusations de Ben Bella contre la Fédération de France.

La Commission de sauvegarde du droit et des libertés individuels estime que le gouvernement a voulu donner satisfaction à la police. Elle constate que de nombreux disparus ont été libérés ou se trouvent à Vincennes, où le Conseiller Viatte a constaté l'entassement de 2.200 suspects pour 400 places. Son président Maurice Patin a signalé au ministre de l'Intérieur le grave problème social créé par le transfert en Algérie de chefs de familles.

Le Conseiller Damour observe que le couvre-feu a contribué à supprimer les attentats. Les arrestations opérées le 17 octobre avaient été précédées d’opérations de démantèlement des groupes armés du FLN en région parisienne. Selon le Service de coordination des Affaires algériennes (rapports des 1er et 4 décembre) 205 armes à feu, 8 bombes, 26 plastics, 106 grenades et obus ont été saisis en deux mois ; 91 responsables de groupes armés ont été arrêtés, 2.545 militants politiques transférés en Algérie.Les liaisons internes ont été rompues. Pour le présent, conclut ce rapport, la bataille de Paris ne tourne pas à l’avantage du FLN.

Maurice Faivre
le 15  octobre 2011.

(1) "inadmissibles mais secondaires", déclare de Gaulle, qui selon Messmer partage avec le gouvernement la responsabilité de la répression. L'imputation, imaginée par un historien anticolonialiste connu, de l'initiative de Debré, qui aurait  provoqué la répression pour nuire aux négociations engagées par le général de Gaulle, traduit une méconnaissance profonde du fonds privé de Michel Debré.
(2) C’est le chiffre retenu par le colonel Montaner, ancien chef de la Force de police auxiliaire.
(3) Dans sa préface à la bande dessinée de Didier Deaminck et Mako, Stora revient à sa première évaluation (Mediapart du 23 septembre 2011).
(4) réf. Jacques Valette. La guerre d'Algérie des messalistes. L'Harmattan 2001.

 

 9782080683410FS

- critique du livre de Jean-Paul Brunet par Emmanuel Blanchard (2003)

- voir aussi : les victimes du 17 octobre 1961 ? selon Jean-Luc Einaudi (commentaire critique par Michel Renard)

 

- retour à l'accueil

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Commentaires
A
Je pense que cette manifestation organisée par la Fédération de France du FLN doit être réinscrite dans une perspective plus large que l'automne 61 sans remonter pour autant à mai 58.<br /> <br /> <br /> Je m'explique : à quoi assiste-t-on en Mai 58 sinon à une Révolution ? Ces femmes algériennes qui brûlaient leur voile l'ont fait avec une entière spontanéité. Ce n'était pas le 5ème Bureau qui leur commandait de le faire. Or la Révolution n'a pas été exploitée par le nouveau pouvoir, le début de la tromperie a démarré avec le discours d'Alger du 4 juin (mais oui !), "des Français à part entière" n'ayant pas renoncé à leur statut coranique... Une vaste fumisterie. Très peu l'ont relevé à ce moment-là, l'un des rares à gauche avait été Jean Daniel lequel, faisant le rapprochement entre cette annonce du collège unique et le discours de Conakry, avait vu avant les autres l'annonce prochaine de la décolonisation. C'est Curutchet qui dans ses Mémoires de 73 (qu'il ne signerait pas aujourd'hui car entre temps sa participation aux Phalanges chrétiennes au Liban lui a fait changer d'avis sur la viabilité du slogan "Algérie française") écrivait qu'en mai 1958 il aurait fallu employer des méthodes de type communiste pour exploiter la situation véritablement révolutionnaire créée par le mouvement de Mai et intégrer la province d'Algérie dans la Métropole comme les Soviétiques avaient intégré les Républiques d'Asie-Centrale dans l'URSS. Or en décembre 60 c'est le réveil du nationalisme musulman.<br /> <br /> <br /> Mais intéresserons-nous plus particulièrement à cette année 1960, décisive entre toutes. Il y a en effet une chose dont on parle peu, en tout cas beaucoup moins que de ce 17 octobre à Paris. Je veux parler de l'affaire Si Salah. C'est un gigantesque scandale, un crime de haute-trahison : mais peu importe. L'essentiel est qu'en cette année 1960 la partie combattante du FLN a été anéantie, oh ! pas seulement par le capitaine Léger et sa bleuite, les 3/4 de l'Algérie étaient prêts à basculer tout simplement parce que les FSNA avaient fini par ressentir, à leur tour, une profonde lassitude de la guerre. Je tiens à préciser que je ne tiens aucun compte de ce que les Français de Métropole pouvaient penser de la guerre d'Algérie : les distingo subtils entre opinion moyenne et opinion globale sont autant de questions byzantines pour moi. Heureusement qu'il y avait le festival de Cannes, Soraya, Bardot, le sourire de Fernandel, les résultats sportifs et les "Copains" des Yéyés. <br /> <br /> <br /> Le vrai scandale ce n'est pas le caractère monocratique du régime gaulliste, c'est la pratique plébiscitaire dont le régime a fait un usage immodéré en organisant des référendums biaisés demandant au peuple réputé le plus spirituel de la terre de statuer sur des questions lui échappant à peu près totalement. Je me permets ici de reproduire un passage du premier volume - publié - des Mémoires de Jouhaud qui consacre une note tout à fait remarquable à cette question : « On ne pouvait évidemment demander à un Français moyen d'avoir quelques notions du Coran, qui permet de comprendre la psychologie du Musulman, une connaissance très élémentaire de l'histoire de l'Algérie, mettant en lumière les antagonismes ethniques, une idée approximative du développement industriel et économique du pays, de savoir qu'il existait un statut personnel, des réformes élaborées, notamment la loi-cadre. Pouvait-on espérer que ce Français moyen n'ignore pas le travail des défricheurs ; qu'il sache que sur cette terre il y avait beaucoup de pauvres gens au niveau de vie inférieur de 20 % à celui de leurs compatriotes de la métropole. Était-on sûr même qu'il sache où était l'Algérie : un test auprès des jeunes appelés montrait la difficulté pour eux de placer Maroc, Algérie, Tunisie dans un ordre correct. La censure postale faisait ressortir leur étonnement de voir des villes ultra-modernes sur la côte et ne pas trouver le désert à quelques kilomètres à l'intérieur... Cependant, ce Français moyen sera appelé à se prononcer directement sur l'avenir de l'Algérie. Ce n'était pas le suffrage universel qui était à incriminer, mais le suffrage direct dans les affaires de l'État. »<br /> <br /> <br /> Mais revenons-en à l'année 1960. Comment se fait-il que le peuple à son tour veuille la fin de la guerre ? [Je dis "de la guerre" car la notion de "lutte pour la paix" est une notion léniniste et d'aucuns auront remarqué que les partisans d'un "programme de paix" en Algérie étaient en réalité les partisans de l'indépendance, donc les avocats conscients ou inconscients du terrorisme] Parce que l'on entre dans une "dynamique de la paix" qui dépasse le cadre de la bleuite. En effet la victoire de Challe et de son successeur est totale. Seulement quand après les Barricades le pouvoir ordonne la dissolution des 5ème Bureaux et liquide de fait l'Action psychologique, il prépare ce réveil du nationalisme musulman auquel j'ai fait allusion plus haut. Rappelons que de façon parallèle on assiste en Algérie à la renaissance de l'activisme civil : c'est la fondation du FAF avec une personnalité indiscutable placée à la tête de son organisme officiel, le bachaga Boualem et un nombre d'adhésions allant à la fin du mois de novembre de 252 000 adhérents selon la Délégation générale à 1 million d'adhérents revendiqués par ses dirigeants. Ces chiffres vertigineux traduisent une adhésion presque totale de la population européenne, qui plus est les musulmans formeraient près de la moitié de ces adhérents. Il faut dire que tant Ahcène Ioualalène, que Azzem Ouali, le commandant Tebib ou Ahmed Djebbour ont mis beaucoup d'ardeur pour faire adhérer de façon massive les FSNA. Il y a incontestablement une dynamique de l'activisme et cette dynamique est brisée par l'échec du coup d’État de décembre 60.<br /> <br /> <br /> Mais traitons enfin de ce fameux automne 61. Je dois dire que l'événement ne m'intéresse pas en tant que tel et ne m'intéressera pas aussi longtemps que nulle allusion n'aura été faite à un débat qui a beaucoup compté : le débat sur la partition. C'est une des deux ruses majeures utilisées par le Général, la première était le Katanga et s'adressait aux officiers activistes et aux soldats sur le point de devenir des soldats perdus. Le débat sur la partition s'adresse à la fois au FLN et à l'OAS. Il revêt une importance fondamentale et je ne pense pas m'exprimer sur un ton grand seigneur en écrivant que tant qu'on aura pas, dans la presse écrite et parlée, replacé cette nuit du 17 octobre dans une perspective plus large partant au moins de l'action conjuguée de l'armée et de la police après le discours du 16 septembre 59 et allant jusqu'au manifeste sur la partition du 30/12/60 en passant par les articles et le livre de Peyrefitte ; tant qu'on aura pas fait cela, on aura rien fait. <br /> <br /> <br /> Je crois qu'à force de vouloir faire de l'histoire scientifique avec des kilos de paperasses, on en vient à considérer l'histoire telle qu'elle était racontée avant comme de la petite histoire. C'est à mon sens une erreur. L'essentiel pour l'histoire de la conscience nationale reste qu'au cours de l'année 60 le pouvoir gaulliste a refusé la paix comme en mai 1958 il n'a pas voulu reconnaître qu'on se trouvait en présence d'une révolution. Après la mise à mort de Si Salah, le pouvoir a pris langue avec l'ennemi, lequel s'est senti débridé par ce qu'il faut bien appeler un assassinat. Il restait encore en Métropole des fidèles de Messali. Cette rivalité entre FLN et MNA reprend la rivalité entre groupe Stern et Irgoun. Là encore peu importe puisque l'Histoire est faite et que De Gaulle et les gaullistes ont choisi comme "interlocuteurs valables" les gens du GPRA et refusé l'appui aussi bien des grands chefs francophiles comme Boualem et Ben Tekkouk que de Messali.<br /> <br /> <br /> J'en viens à ma conclusion très hâtive : je ne crois pas que la Fédération de France du FLN poursuivait un but pacifique avec cette manifestation, je crois au contraire qu'ils savaient parfaitement ce qui allait arriver, qu'ils suivaient un dessein profond (et par une citation tronquée on pourra toujours faire accroire que 26 mars 62 serait l'équivalent de ce 17 octobre : aucun rapport) qui était d'utiliser la foule comme une cible mieux qu'hypothétique : une cible certaine, le tout à des fins d'agit-prop. Bref, comme l'a résumé en une formule saisissante le général Faivre dans une de ses plus pénétrantes études ("Les 1000 Villages de Delouvrier"), le FLN est la preuve qu'une organisation clandestine devenue parti peut réunir des hommes "qui mettent en oeuvre les techniques léninistes sans être forcément des adeptes du marxisme".
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