Benjamin STORA professeur d’histoire du Maghreb à l’INALCO et auteur de nombreux ouvrages sur l’Algérie et les relations franco-algériennes, dont le dernier Les mots de la colonisation, ss-dir., presses universitaires du Mirail, janvier 2008
France - Algérie : sortir de la guerre des mémoires
mercredi 20 février à 18:00
Salle des conférences 27, rue de la Procession 75015 Paris (métro : Volontaires)
Les relations entre la France et l’Algérie présentent des caractéristiques tout à fait uniques du fait d’une histoire partagée, d’une forte communauté immigrée installée en France et de relations économiques et culturelles très importantes. L’ensemble de ces liens ne peut se résumer à une relation d’anciens colonisateur et colonisé et si l’histoire est nécessaire pour comprendre l’aspect tumultueux de ces rapports, elle est néanmoins insuffisante pour en saisir tous les enjeux. Les procédures qui reviennent, de manière récurrente, sur la nécessité de la repentance française, sur l’examen de la conscience coloniale ou sur la signature d’un traité d’amitié détournent classes politiques et sociétés des deux pays de l’essentiel, c’est-à-dire satisfaire cette «gigantesque envie de vérité» pour rendre l’histoire intelligible en vue de construire l’avenir.
Présidence : Khadija Mohsen-Finan, chercheur, centre Moyen-Orient/Maghreb, Ifri
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Conférence «France-Algérie : sortir de la guerre des mémoires ?» mercredi 20 février 2008 à 18:00
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Ce spectacle propose un travail scénique autour de
la question du métissage : librement adapté de l’ouvrage ethnographique
et auto-biographique de Dominique Rolland, De sang mêlé
(éditions Elytis 2006), il suit le parcours de quelques personnages qui
se croisent pendant plus d’un siècle, dans le plus ancien café de
Hanoï, demeuré célèbre en raison de sa légendaire tenancière, la mère
De Beire.
Dominique Rolland est maître de conférences à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Spécialiste de l’Indochine, elle a écrit De sang mêlé
comme une polyphonie autour de la question du métissage et du
colonialisme. Elle a écrit également publié le récit de son séjour sur
le terrain à Madagascar, Glissements de terrain, en 2007.
«À travers des histoires de vie, se découvre la
façon dont la colonisation a posé la relation entre citoyens et
indigènes, qui place les métis dans un impossible entre-deux. Le texte
propose en contrepoint une réflexion sur les questions plus actuelles
de la mémoire coloniale, de ses silences et de ses amnésies, et de la
difficile édification des identités qui en sont issues.»
Dominique Rolland est ethnologue et professeur à l'INALCO (institut national des langues et civilisations orientales).
Spécialiste de l'Indochine, elle a écrit et composéDe sang mêlé (Editions Elytis), un
travail de mémoire qui explore la question du métissage
et du colonialisme. Un retour aux sources, puisque le Vietnam est le pays de naissance de sa mère. Elle nous
ouvre les portes d'une culture de toute une génération
devenue adulte dans les années 1960-1970.
Elle nous présentera également Glissements de terrain(Editions Elytis) paru
récemment, qui revient sur son passage personnel dans une vallée retirée du sud-est de Madagascar.
Ni essai ni roman autobiographique, mais probablement un peu des deux, le livre de Dominique Rolland est une polyphonie de voix, de chroniques témoignant d’un passé qui exacerbe toujours les passions : le colonialisme en Indochine.
Il aborde donc naturellement la question du métissage. La rencontre entre Français colonisateurs et peuples colonisés a engendré des figures variées de ce métissage. Qu'elles soient biologiques ou simplement culturelles, marquées dans leur sang ou seulement par les traditions, elles portent toujours avec difficulté cette identité double : la métisse est une enfant sans terre.
Ce n’est donc pas au hasard que le titre du livre de Dominique Rolland est à double sens : la condition de métisse se dilue inévitablement dans deux cultures au point que les identités se troublent. Les sangs se mêlent et les identités s'emmêlent.
De sang mêlé est aussi une confrontation entre l’Indochine passée et le Viêt-nam contemporain ; où l’on voit le touriste déambuler, en chasse du poncif de la photo de rizière avec quelques chapeaux coniques de belles congaï affleurant l'eau ça et là ; où l’on croise la parole de quelques vieux Vietnamiens encore usés à la francophonie ; où l'on observe les cicatrices des guerres, l’agitation de la ville, le cours de la vie…
De sang mêlé est ce regard croisé que peut porter avec justesse l’enfant métis sur le passé tourmenté du pays. D'universelle, l’histoire devient alors personnelle, avec ses espoirs, ses tourments et cette irrésistible envie de comprendre.
Dominique Rolland est professeur à l’INALCO (institut national des langues et civilisations orientales). Spécialiste de l’Indochine, elle a écrit De sang mêlé comme une polyphonie autour de la question du métissage ; question posée par le colonialisme au début du siècle dernier. Elle prépare actuellement un autre ouvrage illustré, sur une figure de l’exploration de l’empire d’Annam : le docteur Sallet (Elytis, à paraître).
Nicolas Sarkozy tente-t-il de créer des
think-tank de droite avec des chercheurs à sa botte sur les
questions d’immigration et de colonisation ? La prochaine inauguration
d’un Institut d’études sur l’immigration et l’intégration et d’une
Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie et des combats du
Maroc et de la Tunisie suscitent une forte émotion dans les milieux
scientifiques. Une pétition contre la création de l’Institut circule,
coordonnée par Patrick Simon [ci-contre], chercheur à l’Institut national d’études
démographiques (Ined), et devait être rendue publique la nuit dernière [lire le texte ci-dessous].
D’autres universitaires, dont l’historien Gilles Manceron,
réfléchissent à une
«prise de position des milieux scientifiques» sur la Fondation.
Point commun entre les deux projets ?
«On assiste à une reprise en main de la droite en général et du
gouvernement en particulier dans le domaine de la production de
recherche sur les questions d’immigration, d’intégration, de mémoire et
d’histoire de la colonisation, analyse Patrick Simon.
Le gouvernement fonde les décisions qu’il prend sur des
diagnostics, et il est important pour lui que ces diagnostics soient
partagés par la communauté scientifique.» Or, en matière
d’immigration notamment, les chercheurs contestent certains diagnostics
gouvernementaux, comme le fait que la France accueillerait plus de
migrants que les autres pays.
Le gouvernement
lance-t-il la contre-attaque avec ces deux projets ? Concernant la
Fondation, il est trop tôt pour le savoir. Certes, la création de cette
instance figurait dans la loi de février 2005. Une autre disposition de
ce texte, incitant les programmes scolaires à reconnaître le
«rôle positif de la présence française outre-mer», avait
provoqué une mobilisation du monde de la recherche, contraignant
Jacques Chirac à retirer cet article. Mais la Fondation, elle, est
restée. Dans un discours prononcé le 25 septembre lors de la Cérémonie
d’hommage national aux harkis, François Fillon a annoncé sa création
pour 2008. Pas plus de détails si ce n’est une allusion à des «historiens indépendants». Pour l’Institut, les intentions
du gouvernement sont plus précises. Parmi les points qui inquiètent les
chercheurs, le fait que cette instance soit créée par le Haut conseil à
l’intégration, dont le président est nommé par le Premier ministre.
C’est d’ailleurs Brice Hortefeux qui «procédera à [l’]installation officielle» de cet institut,
lundi prochain. Autre souci : sa présidente est l’historienne et
académicienne Hélène Carrère d’Encausse, qui s’était fait remarquer en
associant les émeutes en banlieue de l’automne 2005 et la polygamie.
Enfin, des chercheurs figurant dans la liste des membres du Conseil
scientifique affirment ne pas avoir donné leur accord. Ainsi, Elikia
M’Bokolo, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences
sociales (EHESS) ou Paul Schor, maître de conférences à Paris
X-Nanterre.
François Guéry, secrétaire général du HCI, ne voit pas où est le problème.
«Nous sommes rattachés au Premier ministre, c’est normal qu’il
confie l’inauguration de cet institut au ministre qui s’occupe de
l’intégration».
«Les chercheurs sont libres, poursuit-il.
«Je n’ai jamais vu un chercheur ne pas être libre». Pour lui, le rôle de l’Institut sera de présenter des préconisations au gouvernement :
«On va par exemple regarder comment les immigrés eux-mêmes planifient leur intégration, quel est leur souhait, leur stratégie. Il ne faudrait pas qu’une immigration mal agencée vienne mettre
en cause le régime républicain. Il peut y avoir des ennemis de la
République qui s’arrogent tous les moyens pour mettre les institutions
en danger». La présence de Carrère d’Encausse ?
«C’est quelqu’un d’absolument respectable. Certains ont mis en avant des déclarations, mais qui n’en a pas fait ?»
La rentrée des
chercheurs s’annonce donc chargée. D’autant qu’ils ont un troisième
sujet de préoccupation : l’ouverture, le 10 octobre, de la Cité
nationale de l’histoire de l’immigration. Huit intellectuels avaient
démissionné de son Comité d’histoire, avant l’été, pour protester
contre la création d’un ministère dont l’intitulé associe «immigration»
et «identité nationale». En précisant qu’il ne s’agissait pas d’une
remise en cause du projet lui-même, piloté par Jacques Toubon. Ils
craignent que la Cité ne pâtisse de ces polémiques, y compris celles
entourant le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l’immigration.
Au risque d’ajouter à la confusion, selon eux, la Ligue des droits de
l’homme appellerait à une manifestation contre la politique
d’immigration de Sarkozy devant la Cité, le jour de l’ouverture. Ces
huit chercheurs préparent un communiqué rappelant leur soutien à ce
musée.
- sur le blog d'Yvan Lubraneski, on trouve un texte de protestation signé par Jérôme Valluy, politologue et responsable du réseau terra. Texte passablement ambigu où se mêlent la posture de
"résistant" au "racisme sarkozyen" en lutte contre le ministère de
l'Intégration et de l'Identité nationale... et l'étonnement de ne pas être appelé par ce même ministère quand il inspire la création d'une instance de réflexion... Attitude qui illustre on ne peut mieux le proverbe arabe : On pleure avec le berger mais on mangerait bien avec le loup...!
Michel Renard
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Communiqué contre
l'Institut
Communiqué au sujet la création d'un Institut d'Études sur l'Immigration et l'Intégration
Un Institut d'études sur l'immigration et l'intégration vient d'être créé par le Haut Conseil à l'Intégration sous l'égide du Ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du co-développement. Il a vocation, selon ses fondateurs, à être le «guichet unifié» des financements venant des administrations et des entreprises pour les recherches portant sur ces thèmes. De fait, l'institut - dont l'indépendance annoncée n'est assortie d'aucune garantie institutionnelle - est un nouvel instrument de pilotage politique des recherches qui déterminera les «champs et sujets pertinents» sur lesquels engager des travaux scientifiques. Dans un contexte où le discours politique tend de plus en plus à présenter l'immigration comme un danger pour la collectivité nationale, où les législations successives restreignent toujours plus les droits des étrangers, où la rhétorique sur l'intégration sert à occulter les discriminations, nous exprimons les plus vives inquiétudes quant à la création de cet institut :
1. pour la menace qu'il constitue pour la liberté de la recherche sur une thématique aussi sensible, dès lors qu'il prétend devenir le lieu exclusif de contrôle des financements des travaux scientifiques,
2. pour le symbole que représente la nomination à la présidence de son conseil scientifique d'une personnalité dont les propos publics sur les familles africaines ont suscité l'étonnement et l'indignation.
Q'au moment où le gouvernement annonce un accroissement du potentiel de la recherche en France, le choix soit fait de renforcer le pilotage politique du travail scientifique nous semble inacceptable non seulement pour les chercheurs mais aussi pour l'ensemble des citoyens. Nous croyons que la crédibilité de la recherche sur l'immigration, les discriminations ou la diversité, comme celle de toute recherche, ne peut être assurée que par l'entière liberté de définir les thèmes à aborder et les méthodes à appliquer. Il n'appartient pas à un institut sous tutelle politique de poser les «bonnes questions» auxquelles les chercheurs devront trouver de «bonnes réponses». Engagés depuis des années dans des programmes scientifiques nationaux et internationaux autour de ces questions, nous considérons que la recherche ne peut se développer fructueusement qu'avec l'appui d'institutions publiques indépendantes et pluralistes.
Paris, le 1er octobre 2007
Liste des initiateurs (par ordre alphabétique) :
Marie-Claude Blanc Chaléard, historienne, Université Paris 1 Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, Université Paris 7 Véronique De Rudder, sociologue, CNRS Didier Fassin, anthropologue, EHESS Eric Fassin, sociologue, ENS Denis Fougère, économiste, CNRS Nancy Green, historienne, EHESS Nacira Guénif, sociologue, Université de Paris 13 Nonna Mayer, politiste, CNRS Pap Ndiaye, historien, EHESS Gérard Noiriel, historien, EHESS Catherine Quiminal, anthropologue, Université Diderot-Paris 7 Daniel Sabbagh, politiste, FNSP Emmanuelle Santelli, sociologue, CNRS Paul Schor, historien, Université Paris 10 Patrick Simon, socio-démographe, INED Jocelyne Streiff-Fenart, sociologue, CNRS Sylvie Thénaud, historienne, CNRS Vincent Tiberj, politiste, FNSP Patrick Weil, historien, Université Paris I
Liste des soutiens (par ordre alphabétique) :
Jean-Loup Amselle, anthropologue, EHESS Etienne Balibar, philosophe, Université Irvine Nicolas Bancel, historien, Université de Lausanne Sophie Bava, sociologue, IRD Jean-Luc Bonniol, anthropologue, Université d'Aix-Marseille Nadir Boumaza, géographe, Université Pierre Mendès France, Grenoble Yael Brinbaum, sociologue, Université de Bourgogne Stéphanie Condon, géographe, INED Jocelyne Dakhlia, anthropologue, EHESS Corinne Davaut, sociologue, doctorante, Université de Paris 8-URMIS Irène Dos Santos, sociologue, doctorante Caroline Douki, historienne, Université Paris 8 Stéphane Dufoix, sociologue, Université de Paris X Mireille Eberhard, sociologue, post-doc INED Jules Falquet, sociologue, Université Paris 7 Brigitte Fichet, Sociologue, Université Marc Bloch, Strasbourg Camille Gardesse, sociologue, doctorante IUP Christelle Hamel, sociologue, INED Marie-Antoinette Hily, sociologue, CNRS-MIGRINTER Fanny Jedlicki, sociologue, doctorante URMIS, Université Paris 7 Marie-Thérèse Lanquetin, juriste, Université de Paris X Jean-Baptiste Leclercq, doctorant URMIS, Université Paris 7 Luc Legoux, démographe, Université de Paris I-IDUP Françoise Lorcerie, sociologue, CNRS Eric Macé, sociologue, Université Paris 3 Pierre Merklé, sociologue, Université de Lyon 2 Dominique Meurs, économiste, ERMES Elise Palomares, sociologue, Université de Rouen Edmond Préteceille, sociologue, OSC Christian Poiret, sociologue, Université de Paris 7-URMIS Janine Ponty, historienne Philippe Poutignat, sociologue, CNRS-URMIS Aude Rabaud, sociologue, Université de Prais 7-URMIS Isabelle Rigoni, sociologue, Université de Poitiers-MIGRINTER Christian Rinaudo, sociologue, Université de Nice Valérie Sala Pala, politiste, Université de Clermont-Ferrand Emmanuelle Sibeud, historienne, Université Paris 8 Roxane Silberman, sociologue, CMH-CNRS Maryse Tripier, sociologue, Université Paris 7 François Vourc'h, sociologue, CNRS-GRASS Loïc Waquant, sociologue, Université de Berkeley Claire Zalc, historienne, ENS-EHESS
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- à la lecture de cette liste, l'article de Catherine Coroller aurait dû s'appeler "le malaise des sociologues"...
- David Lambert, Le Monde des prépondérants : les notables français de
Tunisie et du Maroc de la fin du XIXe siècle jusqu'en 1939, Université Paris-I,
sous la direction de Daniel Rivet, soutenance : mercredi 13 juin 2007, 9 h. 30,
Université Sorbonne Paris-I.
quelques images de la Tunisie à l'époque coloniale
Tunis à l'époque coloniale, devant la mosquée
un mélage d'imagerie et connaissances
Tunis, le théâtre et le café
Tunis, la Douane
Tunis, la Résidence
Tunis, quartier européen, place de la Gare du Sud
Gafsa, remise de la cravache au caïd Longo
Tunis, palais de Justice
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Marie Coudé
- Marie Coudé, Les Relations politiques et économiques entre la France et
ses établissements de l'Inde, de 1947 à 1963, sous la direction de Jacques
Marseille, soutenance : mercredi 27 juin, 9 h 30, Université Paris-I Sorbonne.
Pondichéry
Louis Bonvin, Gouverneur des Établissements français de l'Inde, 1938-1945
Pondichéry, Karikal, Mahé, Chandernagor et Yanaon
rappel historique, 1890-1956
En 1740, Dupleix, gouverneur des établissements de la Compagnie française
des Indes fondée par Colbert en 1664, cherche, à partir de Pondichéry
et avec l’aide de soldats indiens, les cipayes, à étendre l’influence
de la France sur le sud de l’Inde. Il parvient à contrôler la plus
grande partie du Dekkan. Mais la Compagnie trouve ces conquêtes plus nuisibles
qu’avantageuses ; le soutien de Louis XV, empêtré dans des guerres
européennes, lui manque et surtout, la France n’a pas la maîtrise
des mers.
Pourtant, au même moment, La Bourdonnais à partir de l’île Maurice (de France) et de l’île de la Réunion (Bourbon),
avait fait des Mascareignes une base susceptible d’aider Dupleix. Ils
sont tous deux désavoués et rappelés. Pendant la guerre européenne qui suit, Guerre de Sept Ans, Pondichéry
est pris par les Anglais et le traité de Paris, en 1763, ne laisse
à la France que cinq comptoirs : Pondichéry, Karikal, Mahé, Chandernagor et Yanaon qui furent rendus à l’Inde en 1956.
On a assisté depuis peu en France à un retour en force de la vieille opposition entre histoire et mémoire. Le passé envahit le présent, les descendants s’identifient aux acteurs de ce passé et les guerres de mémoires traversent la société française, au point que certains parlent de « tyrannie des mémoires. C’est la leçon qu’il faut tirer de la multiplication des lois «mémorielles» prétendant imposer une vérité de telle ou telle famille politique, de tel ou tel groupe de pression sur le passé, ou des nombreuses initiatives qui vont dans le même sens.
Se pose du coup la question des usages publics de l’histoire. Peut-on, pour comprendre la situation, la remettre dans son contexte à la fois historique et sociologique ? Trois publications tentent de faire le point, et insistent sur l’importance de la vulgarisation de l’Histoire, qui offre peut-être un moyen de pacifier la «guerre des mémoires».
la "mémoire" est parfois requise par la rigueur historienne... source : base Ulysse
Présidence : Geneviève Dreyfus-Armand, directrice de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)
Régis Meyran : Enjeux actuels de l’instrumentalisation du passé en France
Claude Liauzu : Pourquoi un dictionnaire de la colonisation ?
Hélène Almeida-Topor : Le point de vue de la Société française d’histoire d’outre-mer (SFHOM )
Myriam Cottias (photo ci-contre) : La question noire
Thierry Leclère et Benjamin Stora : Comment sortir des guerres de mémoires ?
Sophie Ernst : Généalogie de l’enseignement de la colonisation
Entrée libre - La durée des interventions sera limitée pour permettre un large débat Contact : Régis Meyran (01 40 37 26 65), meyranr@yahoo.fr
L'initiative "insurrection de Madagascar du 29 mars 1947" se déroulera le 29 mars 2007 à Metz (57) avec exposition, projection vidéo, débats et échanges.
Pour plus d'information : Association Dodol Océan Indien (ADOI) E-Mail : dodol_ocean@yahoo.fr
Samedi 24 Février 2007 de 21h30 à 8 heures le lendemain au CINEMA 3 LUXEMBOURG 67, rue Monsieur le Prince Paris 75005 – M° Luxembourg ou Odéon
LA NUIT DU FILM ANTICOLONIAL PARTICIPATION AUX FRAIS : 20 euros – 10 euros (précaires)
Dans le cadre de la semaine anti-coloniale, L’Yeux Ouverts propose un programme de films de fictions et documentaires consacrés, notamment, aux grandes figures des luttes anti-coloniales des peuples d’Asie, d’Afrique et du monde arabe. Il s’agit pour nous non seulement de sauvegarder cette mémoire tricontinentale anti-impérialiste, mais aussi d’en montrer l’actualité à une époque où s’intensifie la logique de guerre de l’Empire américain.
les organisateurs
René Vautier
Programme SALLE 1
21h30 : AFRIQUE 50 et rencontre avec René Vautier Documentaire de René Vautier (20 mn - 1950)
À la fin des années 40 la Ligue de l'Enseignement propose à René Vautier de réaliser un film montrant "comment vivent les villageois d'Afrique occidentale française". Ce film est destiné à être montrer aux élèves des collèges et lycées de France. En accompagnant une équipe de routiers éclaireurs de France, il doit ramener des images sur la réalité africaine, puis en faire un montage. Vautier arrive donc en Afrique à 21 ans, sans idées préconçues. Cependant, de son périple africain, sortira le premier film anticolonialiste français. Sur le sol africain, Vautier est accompagné par le gouverneur. Ce dernier tend à conseiller à Vautier de filmer les ananas du jardin de l'Office du Niger, alors que le documentariste était plus intéressé par les galériens noirs qui manoeuvraient à bras les vannes d'une écluse d'un barrage qui alimentait en électricité les maisons des blancs, mais pas le barrage : les Nègres coûtent moins cher... Vautier est révolté par le vrai visage du pouvoir colonial. Pendant près d'un an, en partie accompagné par Raymond Vogel, il parcourt le Mali, la Haute Volta, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Burkina Faso. Et il filme, grâce aux Africains qui le protègent.
22h 30 : LE CINE COLONIAL Documentaire de Mokhtar Ladjimi & Youssef El Ftouh (52 mn - 1997)
Par toute une série de témoignages filmés, fiction ou documentaire, une analyse sur la propagande coloniale au début de années soixante. L'Algérie comme la Tunisie ont découvert le cinéma par les images tournées par les colonisateurs. C'est toujours la métropole et son pouvoir qui est mise en exergue avec le beau rôle pour une représentation négative des Maghrébins stéréotypés : les hommes brutaux et les femmes lascives. René Vautier a fait figure de contestataire soutenant les mouvements de Libération nationale. Aujourd'hui pour l'Occident, c'est l'image de terrorisme qui a succédé au cruel et brutal sauvage.
23h 30 : FRANTZ FANON : PEAU NOIRE, MASQUE BLANC Docufiction de Isaac Julien (70 mn)
Psychiatre et théoricien révolutionnaire, Frantz Fanon a été ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Membre du FLN, poète, écrivain, il meurt à trente-six ans d'une leucémie en 1961. Sa pensée est réformatrice et fulgurante, il peut être comparé par son influence mondiale à Che Guevara ou mieux encore à Malcolm X. Admiré des Black Panthers et des révolutionnaires du Tiers Monde, ami de Sartre et de Beauvoir, il a dénoncé avec passion le racisme et le colonialisme. Antipétainiste, il fit partie des Forces françaises libres de la Caraïbe. Auteur de Peau noire, masque blanc (1951), son dernier livre Les damnés de la terre est un appel à la libération des esprits colonisés à travers le monde. À l'aide de documents d'archives, d'interviews et de scènes reconstituées, le réalisateur fait le portrait réussi de Frantz Fanon, Martiniquais noir, se sentant profondément européen mais aspirant à se libérer de ses "masques blancs".
01h 00 : LA BATAILLE D'ALGER Fiction de Gillo Pontecorvo (100 mn - 1966)
Le film, qui avait été interdit de sortie en France en 1966 (sorti en 1971 et retiré de l'affiche rapidement après un attentat dans le cinéma), vient de sortir de l'oubli après un passage aux États-Unis. Considéré par beaucoup comme un film du patrimoine algérien, La Bataille d'Alger reste le plus important témoignage de l'époque. Son producteur, Yacef Saadi, premier producteur indépendant et surtout un des chefs du FLN pendant la guerre, y joue son propre rôle. L'arrivée des paras du Commandant Mathieu dans la Casbah d'Alger sonne le glas pour la résistance et son chef, Ali La Pointe. Le démantèlement du réseau du FLN continue. La victoire est française. Mais, l'histoire le dira trois ans plus tard, l'Algérie réclame son indépendance… Interprètes : HADJADJ, Brahim (Ali La Pointe) / SAADI, Yacef (Saari Kader, son propre rôle) / MARTIN, Jean (Colonel Mathieu) / BOURIHIYA, Fatma / AL KADER, Fawla / ROUICHED / KERBASH, Michèle / KASSEN, Ben / PALETTI, Ugo / Non professionnels
Patrice Emery Lumumba est un des héros de l'indépendance congolaise. À la fin des années 50, il se retrouve propulsé sur le devant de la scène politique internationale à la suite de la décolonisation. Tel Kenyatta, Nkrumah ou pour d'autres el Che, il rejoindra l'histoire des héros de la lutte anticoloniale. Au début, il milite activement pour la liberté du peuple africain dans la légalité. Les colonisateurs belges laissent s'organiser des élections qui tournent à leur désavantage. Contrairement aux choses prévues, Lumumba devient le premier ministre d'un des pays les plus riches d'Afrique. Il n'est en fait qu'un pion sur l'échiquier politique mondial. Manipulé et trahi, au moment de sa fuite pour rejoindre ses partisans dans le Nord du pays, il est arrêté par Mobutu, un ancien de son équipe. C'est sur ordre de Eisenhower, après le lâchage belge, que Lumumba sera éliminé. Torturé et envoyé au Katanga, fief ennemi, il y sera assassiné en janvier 1961. Il avait trente-sept ans. Pour éviter tout culte après sa mort, son corps disparaît brûlé. Interprètes : EBOUANEY, Eriq (Patrice LUMUMBA) / DESCAS, Alex (Joseph MOBUTU) / KOTTO, Maka (Joseph KASA VUBU) / SOWIE, Théophile Moussa (Maurice MPOLO) / KABONGO, Dieudonné (Godefroid MUNUNGO) / NZONZI, Pascal (Moïse TSHOMBE) / DEBAAR, André (Walter J. Ganshof Van der Meersch) / DOUKOURE, Cheick (Joseph OKITO) / DIOP MAKENA, Oumar (Thomas KANZA) / KABA, Mariam (Pauline LUMUMBA) / DELHEM, Rudi (général Emile Janssens)
23h 30 : LA COULEUR DU SACRIFICE Documentaire de Mourad Boucif (81 mn - 2006)
«La Couleur du Sacrifice» donne la parole à ces hommes venus d’ailleurs qui, pour la plupart enrôlés de force, ont joué un rôle crucial durant la Seconde Guerre mondiale et notamment lors de la Libération. Ignorés des manuels scolaires et écartés des grandes commémorations «spectacle», ils cherchent aujourd’hui à faire exister cette page occultée de l’histoire et à témoigner avec force et indignation de la façon dont le gouvernement français les ignore.
01h 00 : Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 Documentaire de Mehdi Lallaoui & Bernard Langlois (52 mn – 1995)
Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. À Sétif puis dans tout le Constantinois, les manifestations pacifiques d’Algériens indépendantistes qui se mêlent aux festivités tournent au massacre colonial.
02h 00 : UNE JOURNÉE PORTÉE DISPARUE, 17 octobre 1961 Documentaire de Philip Brooks & Alan Hayling (52mn- 1993)
Le 17 octobre 1961, des milliers d'Algériens de nationalité française manifestent dans les rues de Paris contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. Vingt-quatre heures plus tard, on compte des dizaines de morts. Ces Algériens ont été assassinés par des fonctionnaires de la police sous les ordres de leurs supérieurs. On n'en connaîtra jamais le nombre exact. Des corps sont retrouvés dans la Seine, dans le bois de Boulogne. Les réalisateurs ont recueilli les récits de manifestants et de témoins de l'époque, de dirigeants du FLN, de journalistes ayant couvert les évènements, de médecins et d'avocats. Ils posent deux questions à travers ce documentaire : comment de tels événements ont-ils pu se produire et pourquoi ont-ils été passés sous silence pendant quarante ans ? Ce documentaire fait la lumière sur cet épisode trouble de la guerre d'Algérie.
03h 00 : ENQUETE DE PALESTINE Documentaire de Edward SAÏD (52 mn – 1998)
Edward Saïd, intellectuel palestinien de référence éxilé aux États-Unis jusqu’à sa mort, a produit de nombreuses réflexions sur l’Orientalisme, le colonialisme et l’impérialisme. À l’occasion d’un voyage en Palestine, à la veille de la deuxième Intifada, il dénonce le processus de colonisation à l’œuvre, mètre par mètre, jour après jour, sous les yeux de la communauté internationale.
04h 00 : LES ESPRITS DU KONIAMBO Documentaire de Jean-Louis Comolli (105 mn - 2004)
Le réalisateur retourne en Nouvelle-Calédonie et retrouve le fils de son principal collaborateur kanak, Antoine, décédé deux ans plus tôt. Avant de mourir, Antoine s'était battu pour faire reconnaître les droits de son peuple sur certaines terres. Ces terres sont riches en nickel et les indépendantistes du Nord ont confié l'exploitation des mines à une multinationale canadienne, la Falcon bridge. C'est l'histoire d'un homme kanak qui a réussi à faire reconnaître son clan à une multinationale. lien
En 1919, dans le cimetière de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), fut élevée une kouba. Dans les pays
de tradition islamique, la kouba est un petit édifice qui vient signaler la tombe d'un pieux personnage. Ce monument, aujourd'hui disparu, honorait le dévouement et la mort, au
cours de la Première Guerre mondiale, de soldats musulmans provenant de
l'espace colonial français.
C'est principalement à Émile Piat que l'on doit la construction de la
kouba de Nogent. Consul
général, attaché au cabinet du ministre des Affaires étrangères et
chargé de la surveillance des militaires musulmans dans les formations
sanitaires de la région parisienne (Nogent, Carrières, Moisselles), il opta pour ce type de mausolée afin d'honorer le souvenir collectif de
soldats musulmans décédés. Dans une lettre du 14 juin 1918, il explique à
son ami, le capitaine Jean Mirante, officier traducteur au Gouvernement
général en Algérie, les origines de son projet :
«Ayant eu
l’impression que l’érection d’un monument à la mémoire des tirailleurs
morts des suites de leurs blessures aurait une répercussion heureuse
parmi les populations indigènes de notre Afrique, j’ai trouvé à
Nogent-sur-Marne, grâce à l’assistance de M. Brisson, maire de cette
ville, un donateur généreux, M. Héricourt, entrepreneur de monuments
funéraires qui veut bien faire construire un édifice à ses frais dans
le cimetière de Nogent-sur-Marne.»
L'édifice fut inauguré le 16 juillet 1919 mais peu entretenu dans les années qui suivirent. Ses vestiges furent finalement détruits en 1982.
La kouba de Nogent fut édifiée à la fin de la Première Guerre mondiale
grâce à une conjonction d'initiatives : la politique de gratitude et de
reconnaissance de l'institution militaire à l'endroit des soldats venus
du domaine colonial, l'empathie d'un consul entreprenant et l'entremise
d'un officier des affaires indigènes en poste à Alger, le soutien d'un
édile communal et la générosité d'un marbrier. Cette osmose dépasse
toute politique d'intérêts au sens étroit.
C'est ce surplus de
signification qui en fait un symbole d'une mutuelle reconnaissance qui
a toutes raisons d'être rappelée aujourd'hui.
C'est pourquoi, nous appelons à la reconstruction de la kouba du cimetière de Nogent. Elle marquerait comment la République assume, par-delà le temps, son
devoir de mémoire à l'égard de tous ceux qui ont laissé leur vie pour
défendre ses idéaux. Et constituerait, à quelques encablures de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, un excellent lieu de mémoire et d'histoire.
pour l'association Études Coloniales Daniel Lefeuvre, Michel Renard
- Voir le dossier des premières démarches entreprises auprès des autorités administratives et religieuses en 2005 : lettres à M. Hamlaoui Mekachera, ministre des Anciens Combattants et à Dalil
Boubakeur, recteur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris, réponse de celui-ci.
malades et imams de l'hôpital militaire du Jardin Colonial à Nogent (Caom)
L'association "Études Coloniales"
lance un appel à la reconstruction de la
kouba de Nogent-sur-Marne,
et une souscription destinée à son financement
un Comité de soutien
à cette initiative est en cours de constitution
pour apporter votre accord : envoyez vos nom, prénom, profession,
41 artistes s'engagent en présentant une œuvre lors de
L' EXPOSITION-MANIFESTE
Disparition (Ben Barka). 41 oeuvres
Si le thème de la disparition hante la création contemporaine, les 41 artistes participant à ce manifeste, en affrontent la radicalité.
Quoi de plus radical que la disparition de Mehdi Ben Barka ?
Disparition physique, jusqu'à toute trace de sépulture connue. Disparition, dénégation, dissimulation, mensonge institué pour ne pas reconnaître les responsabilités. Œuvre concertée d'engloutissement, d'abolition. Disparition aussi, d'un projet, d'une espérance qu'incarnait le leader assassiné.
Ces artistes reconnus, pour la plupart de renommée internationale, qu'ils soient sculpteurs ou peintres ou encore photographes, aux langages et aux techniques si diverses, qu'ils soient figuratifs ou abstraits, qu'ils aient vécu dans leur chair la volonté d'abolir l'humain qu'est la torture - c'est le cas de plusieurs d'entre eux - ces artistes s'engagent.
Face à la disparition, cet impensable, ils opposent une œuvre libre, une exigence, une existence.
à la Galerie de l'Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé, Paris 14 ème. Métro Pernety.
Elle sera accompagnée de plusieurs manifestations engageant d'autres artistes. Aux côtés de l'Institut Mehdi Ben Barka-mémoire vivante, de La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme, de La Ligue Française des Droits de l'Homme et de Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France,
IESR - EPHE Institut Européen en Sciences des Religions École Pratique des Hautes Études - Sorbonne
Religion et espaces coloniaux : quel enseignement ? Séminaire (2006-2007) animé par Dominique Borne et Benoit Falaize à l’Institut Européen en Sciences des Religions et à l’INRP
Ce séminaire de recherche vise à explorer une question encore mal connue et peu abordée, celle des liens complexes qu’entretiennent entre eux la religion et le monde colonial. Le séminaire tentera de renouveler la façon d’enseigner le processus de colonisation /décolonisation. Ce séminaire dédoublé se tiendra à Paris (IESR) et à Lyon (INRP). Des spécialistes des questions traitées interviendront lors de chaque séance. Ce séminaire est ouvert à tous.
cathédrale de Phat Diem (Vietnam, XIXe siècle)
dates (en doublons Paris le jeudi 17h-19h /Lyon le lundi 17h-19h) :
- Christianisme et islam en terre coloniale d’Afrique noire : les cas anglais et français, avec Bernard Salvaing (Nantes), jeudi 19 octobre (à l’iesr) et lundi 23 octobre (à l’inrp)
- La gestion coloniale du pluralisme religieux en Asie du sud-est, avec Claire Tran Thi Lien (Lille) et Rémi Madinier (ehess), jeudi 16 novembre (à l’iesr) et lundi 13 novembre (à l’inrp)
- Religion et colonisation dans l’aire Pacifique, avec Claire Laux (Bordeaux) et Alban Bensa (ehess), le 14 décembre (à l’iesr) et 18 décembre (à l’inrp)
- Missions et colonisation entre connivence et divergence : points de vue catholique et protestant, avec Jean-François Zorn (Montpellier) et Claude Prudhomme (Lyon), le 1 février (à l’iesr) et 5 février (à l’inrp)
- Religion et colonisation au Proche-Orient, avec Chantal Verdeil (Lyon) et Jean Leca (Paris), le 15 mars (à l’iesr) et 19 mars (à l’inrp).
- Religion et processus de décolonisation, avec Gilbert Meynier (Lyon) pour : nation et islam dans le FLN entre 1954 et 1962, le 26 avril (à l’iesr) et le 23 avril (à l’inrp)
- Bilans, pédagogies, avec Daniel Rivet (Lyon), Dominique Borne (iesr) et Benoit Falaize (inrp), le 31 mai (à l’iesr) et le 4 juin (à l’inrp).
Le nom des intervenants est donné sous réserve. La participation au séminaire est libre de tout frais d’inscription.
Dominique Borne et Benoit Falaize
Pour toute information complémentaire, s’adresser à Philippe Gaudin Responsable formations à l’IESR, philippe.gaudin@ephe.sorbonne.fr Tél : 01 40 52 10 03
Ben Badis et Tayeb el-Oqbi, de l'Association des Oulémas algériens (1931)
Ce site édite une revue en ligne qui encourage les savoirs et les recherches consacrées à l’histoire coloniale et post-coloniale, à l'histoire des constructions mémorielles et des immigrations d’origines coloniales