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études-coloniales
22 janvier 2013

Malpasset, 1959 : fatalité ou FLN ?

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catastrophe du barrage de Malpasset

2 décembre 1959 :

fatalité ou attentat FLN...?

 

Ce 22 janvier 2013, un documentaire allemand projeté sur la 7 a affirmé que l'accident du barrage de Malpasset était dû à un attentat du FLN. Il fit 423 morts dans la population française. Le journaliste était assez affirmatif.

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"Le long chemin vers l'amitié - En route vers le traité de l'Élysée", documentaire historique de Michael Mueller et Peter F. Müller (Allemagne, 2012, diffusé par Arte le 22 janvier 2013). Consacré aux difficiles relations politiques de la France et de l'Allemagne de 1945 à 1963, ce film évoque les contacts du FLN algérien avec la Police secrète de la RDA et l'aide apportée au FLN par la RFA et la RDA (fourniture de matériel militaire). L'historien allemand Erich Schmidt-Eenboom y indique que les documents de la Stasi font état d'un projet d'attentat du FLN contre le barrage de Malpasset, attentat qui eut pour résultat la catastrophe de Fréjus. (Wikipedia)

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 Erich Schmidt-Eenboom

Mehr als 400 Menschen starben, als am Abend des 2. Dezembers 1959 der Staudamm Malpasset nahe der Stadt Fréjus in Südfrankreich brach und fast 50 Millionen Kubikmeter Wasser das Tal von Reyran überfluteten. Für die geologischen und konstruktionsbedingten Ursachen könne niemand verantwortlich gemacht werden, so lautet bis heute die offizielle Version von der Katastrophe. Umso ungeheuerlicher ist die Information, die der Autor und Geheimdienstexperte Erich Schmidt-Eenboom seinen Zuhörern in der evangelischen Christuskirche in Frechen-Königsdorf präsentierte : Der Dammbruch sei ein Anschlag der algerischen Befreiungsbewegung, der „Front de Libération Nationale“ (FLN) gewesen, beziehungsweise ihrer „Armee de Liberation Nationale“ (ALN). Und der Bundesnachrichten (BND) habe davon gewusst.

Kritik am BND

Schmidt-Eenboom, Vorsitzender des gemeinnützigen Forschungsinstituts für Friedenspolitik in Weilheim, erforscht und dokumentiert seit Jahren nachrichtendienstliche Aktivitäten und hat mehrere Arbeiten publiziert, in denen er sich äußerst kritisch mit dem BND auseinandersetzt. Unter dem Titel „Im Schatten des Dritten Reiches“ hat er nun zusammen mit dem Politikwissenschaftler Matthias Ritzi seine Recherchen über den deutschen Agenten Richard Christmann veröffentlicht. Der in Lothringen geborene Spion agierte im zweiten Weltkrieg im Dienste der deutschen militärischen Gegenspionage als Doppelagent und wurde nach dem Krieg zunächst Agent der „Organisation Gehlen“, der Vorläuferorganisation des BND, und mit Gründung des BND 1956 dann für diesen tätig.

Auf Einladung des Journalisten Jürgen Streich berichtete Schmidt-Eenboom im Rahmen der Veranstaltungsreihe „Königsdorfer Literaturforum“ von seinen Recherchen. Völlig frei und sachlich präsentierte er den etwa 25 gespannten Zuhörern höchst brisantes Material. Anhand der Geschichte Christmanns belegen er und Ritzi zum einen die personelle Kontinuität in den Geheimdiensten im Dritten Reich und in der Bundesrepublik und andererseits, dass der BND nicht nur Informationen sammelt, sondern eine eigene Politik betreibt und gezielt in internationale Konflikte eingreift.

Als Statthalter der Organisation Gehlen in Tunis sei Christmann zum Beispiel Schlüsselfigur im Algerienkrieg gewesen. Während die deutsche Regierung im Kontext der politischen Bemühungen um den Nato-Partner Frankreich und die deutsch-französische Versöhnung in Nordafrika eine „Schaukelpolitik“ betrieben habe, habe Christmann die Interessen Deutschlands unter anderem durch eine massive operative Unterstützung der antifranzösischen algerischen Befreiungsbewegung forciert.

So habe der BND durch Christmann auch im Voraus vom geplanten Anschlag auf die Talsperre Malpasset gewusst, den französischen Nachrichtendienst aus taktischen Gründen jedoch nicht gewarnt. Aus dem BND-Meldeverkehr gehe darüber hinaus eindeutig hervor, dass der Dammbruch mittels Pressluft verursacht wurde.

Über seinen Freund und französischen Kollegen Roger Faligot erhielt Schmidt-Eenboom Zugriff auf Christmanns Berichte und Aufträge aus Pullach, die seine geheimdienstlichen Tätigkeiten dokumentieren. Auf Nachfrage eines Zuhörers erzählte er, das Christmann selbst Kopien dieser Unterlagen in einem geheimen Depot versteckt und Faligot zugespielt habe, bevor er 1989 in Frankfurt starb. Ebenfalls auf Nachfrage informierte Schmidt-Eenboom, dass er den Wahrheitsgehalt seiner Quellen zum Beispiel durch Gegenrecherchen in den Archiven der amerikanischen CIA und anderer Nachrichtendienste überprüfe.

source

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liens

- explication "naturelle" : http://www.transenprovence.org/article-18201758.html

 

critique

"Énorme connerie dans un documentaire allemand sur Arte. Un type assène qu'en 1959, les services allemands informés de la préparation d'un attentat FLN sur le barrage de Fréjus n'ont pas averti les Français ! Sauf que ce n'était pas un attentat, que je connais le géologue qui a démontré à l'époque que la catastrophe devait tout à la surdité des ingénieurs qui n'ont pas tenu compte des études... Quant au FLN, il a toujours revendiqué ses attentats et en 1959, en métropole, il se contentait de faire sauter les bistros des partisans de Messali Hadj !

Guy Konopnicki (sur Facebook, 24 janvier 2013)

- Konop, il n'y a pas que les bristrots des messalistes qui étaient visés par le FLN en métropole. D'ailleurs, à partir de 1958-59, le FLN l'a quasiment emporté sur les messalistes.... En septembre 1958 (25-26 août), le FLN a organisé un spectaculaire attentat contre le dépôt de carburants de Mourepiane à Marseille.
http://www.ina.fr/fresques/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00224?video=Repmed00224

Michel Renard

 - Oui mais le FLN a revendiqué le dépôt de carburant. Mais pas Frejus !

Guy Konopnicki (sur Facebook, 24 janvier 2013)

- je ne suis pas en mesure de vérifier ni de valider cette "révélation"... Mais qu'elle n'ait pas été revendiquée ne signifie pas que son auteur n'est pas celui désigné par cet agent secret allemand... D'un autre côté ne pas le revendiquer lui faisait perdre de son impact politique... mais comme le bilan humain innocent est si élevé, il était peut-être difficile de l'assumer. Le FLN n'a pas revendiqué Melouza non plus.

Michel Renard

 - Seulement il y a les rapports sur la situation du barrage. Un géologue universitaire avait fait un étude de terrain mais les X du corps des mines ont estimé qu'il n'y avait pas de danger. Aucune trace de bombe dans le dossier Francais . Et elle surgit dans prétendu rapport allemand après 60 ans !

Guy Konopnicki (sur Facebook, 24 janvier 2013)

 

- possible... c'est effectivement étrange... Je n'ai pas lu les arguments de l'historien (à qui j'ai écrit... j'attends sa réponse) ni ai eu accès à ces archives... Mais ce n'est pas l'aspect improbable de l'événement qui me convaincra de son irréalité... J'attends des preuves historiennes établies avec scrupule. Raison pour laquelle, nous avons titré l'article d'Études Coloniales : "fatalité ou FLN ?" avec un point d'interrogation...

Michel Renard

 

Il semble que Guy Konopniki ait mal lu l'article en allemand.... : l'ex-agent Eenboom évoque un "Pressluft" (machine à air comprimé) et non une bombe - dont il n'a jamais été question dans son intervention.
La fragilité du terrain aidant, un acte de sabotage devient dans ce cas vraisemblable. Vu le contexte international de la Guerre froide à l'époque, les liens ambigus entre BND (RFA) et STASI (RDA), ainsi qu'entre l'Allemagne qui officiellement soutenait De Gaulle tout en fournissant des armes au FLN (voir le Kofferträger - porteurs de valises - de Claus Leggewie) et De Gaulle lui-même qui officiellement luttait contre le FLN tout en négociant secrètement avec lui, il est difficile de voir clair dans ce sac d'embrouilles...
Mais l'hypothèse d'un attentat-sabotage n'est pas à rejeter. Les historiens feront la lumière sur cette sinistre affaire.

Nicole Guiraud
(25 janvier, 11 h 32)

 

commentaire

Catastrophe de Fréjus : Arte sur la thèse de l'attentat FLN

Le Point.fr - Publié le 24/01/2013 à 08:56 - Modifié le 24/01/2013 à 18:0

 

Selon un documentaire allemand, la rupture du barrage de Malpasset

n'était pas un accident, la thèse officielle en France.

 

Par Emmanuel Berretta

Révélation surprenante d'Arte : la rupture du barrage de Malpasset le 2 décembre 1959, qui a causé plus de 400 victimes à Fréjus, ne serait pas le fait d'un accident, thèse officielle de la France. Selon les services secrets de l'Allemagne de l'Ouest, il s'agissait d'un attentat du FLN.

Ces allégations sont avancées par un documentaire relatant le chemin compliqué de l'amitié franco-allemande, diffusé mardi 22 janvier à 22 heures (visionnage ici). Celui-ci a été produit par la chaîne régionale allemande WDR (en Rhénanie du Nord) et est basé sur de nombreuses archives des services secrets allemands, aussi bien de la RFA que de la Stasi.

Selon le documentaire, l'agent ouest-allemand Richard Christmann (1905-1989) savait où et quand aurait lieu l'attentat du FLN. Il aurait prévenu sa hiérarchie. "On ignore pourquoi les services allemands n'ont pas prévenu leurs homologues français."

Cette thèse bat en brèche un arrêt du Conseil d'État qui, le 28 mai 1971, après des années d'enquête, avait conclu à la fatalité. Le barrage avait été construit cinq ans plus tôt sur une roche discutable et des failles géologiques non décelées lors de la prospection auraient créé un terrain favorable à la catastrophe. Le barrage a cédé à la suite de très fortes précipitations lors des semaines précédant le 2 décembre 1959. On peut revoir sur le site de l'INA le reportage de la télévision française de 1959 relatant la catastrophe de Fréjus.

Le double jeu des Allemands

Si les archives des services secrets allemands sont authentiques, c'est un pan de l'histoire de Fréjus qui mériterait d'être réécrit. Le documentaire d'Arte analyse avec finesse le double jeu des autorités d'Allemagne de l'Ouest lors de la guerre d'Algérie. Officiellement, le chancelier Adenauer soutenait le général de Gaulle. Mais ses services secrets aidaient le FLN...

Contactée par lepoint.fr, la direction d'Arte effectue des recherches auprès de la chaîne WDR pour remonter aux sources du documentaire, les fameuses archives des services secrets allemands. "Si les faits sont avérés, nous reviendrons spécialement sur la catastrophe de Fréjus en y consacrant un documentaire entier", indique Véronique Cayla, la présidente d'Arte.

source

 

- retour à l'accueil

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Commentaires
P
LES FEMMES DANS LA GUERRES LE MENSONGE ET LES MENSONGES:<br /> <br /> <br /> <br /> Le texte du general Faivre est edifiant en ce qu'il pose la question des femmes,algeriennes,françaises,pieds noirs,harkis,d'officiers francais ou encore du FLN...<br /> <br /> <br /> <br /> Sans vouloir aller ds la polemique la plus virulente,elle est le temoignage d'un non sens historique et d'une decontextualisation qui en dit long sur le revisionnisme politique et comment certains de notre bord peuvent se laisser aller à des reveries bien fades.<br /> <br /> La guerre d'algerie est un conflit essentialisée par une seule formule race contre race;<br /> <br /> <br /> <br /> Chez les arabes, les femmes n'existent pas, la virilite,le sang,l'egorgement exaltés par la geste revolutionnaire renvoient aux hommes et aux males,la barbarie et l'appel hysterique au meurtre( a l'ablation des chairs sur les corps humains;gorge tranchée,ou excision du sexe pr le placer ds la bouche) incombent aux hommes...<br /> <br /> C'est Mouloud Ferraoun(fellagha,parmi les fellaghas) qui s'effrayait de voir une nouvelle genration de tueurs prendre la place respectable des caids,notables et ancviens de la tribu...<br /> <br /> <br /> <br /> Quant aux femmes européennes,femmes dont on oublie qu'elles aussi ont fait la colonisation(instritutrices,infirmieres,sage-femmes etc..)"a la sueur de leur front,le fossé raciale et anthropologique est tel que ce sont "deux races differentes".<br /> <br /> <br /> <br /> Par contre il esta noter l'importance dans les manifestations des anées 60 dans les corteges du FLN, des femmes qui si elles sortaient a la trique sous la contrainte et sous la poigne,analphabetes,soumises,mariées dans des lits pedophiliques à l'age de neufs ans,elle n'en demandaient pas moins l'algerie islamique et la sharia.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est un sujet completment minioré,quand il n'est pas interdit et qui applerait a bien des conclusions peu flatteuses pour les fellaghas.<br /> <br /> La moitie de la population algerienne a savoir les femmes ont vote pour la sharia et la polygamie...<br /> <br /> <br /> <br /> Un autre sujet tout a fait interessant c'est le role des femmes qui ont porte des bombes ou qui comme Assia Djbbar ont revendique la revolution...<br /> <br /> <br /> <br /> Il est tout a fait interessant de noter que dans l'algerie postcoloniale,elles revendiquerent,l'ecole,l'instruction,le droit au travail, l'egalite,la place de la femme dans la revolution algerienne,mais au sens collectif,patriotique,national,et surtout dans un refus de tout militantisme individualiste,sexuellment differentialiste,ou la part de l'erotisme,de l'amour,du corps,de la seduction n'etaient exprimés.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est un trait anthropologiquement arabe,alors que dans le monde occidental,de Feydau a Labiche,du Diable au corps jusqu'a Bonjour tristesse,les femmes ont toujours ete le centre de la vie amoureuse...<br /> <br /> <br /> <br /> PS ;mon dernier post a ete ignoré,je veux encore esperer quil pourrait apparaitre bientot .<br /> <br /> Respectueusement et en toute amitie...<br /> <br /> <br /> <br /> Pickwicks
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J
Bonsoir. dans leur ouvrage sorti en mars 1990 chez Albin Michel et intitulé " le Croissant et la Croix gammée", Roger Faligot et Rémi Kaufer ( historiens spécialisés dans les services secrets) relatent les faits suivants : après la bataille d'Alger perdue en 1956-1957, le FLN contacte à Tunis l'agent du BND, Richard Christmann, pour lui fournir des explosifs et porter le combat sur le sol français. Un plan avait été mis en place visant en particulier le sabotage de dépots de carburants, comme à Mourepiane près de Marseille en août 1958, le sabotage des canalisations d'eau potable et d'autres opérations spectaculaires comme la destruction de barrages par explosifs pour priver d'eau les régions du Sud de la France ravagées chaque été par des incendies de forêts...un renvoi indique que ces révélations proviennent des archives des auteurs. C'est assez troublant avec le recul...
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C
Un nouveau témoignage, celui d'un ancien agent de la DST, M. Meklouti, dans Var-Matin de ce jour, qui a étudié les archives de Stasi, dément complètement la thèse de l'attentat. Il apparait donc que cette histoire ne tient vraiment pas debout, mais pourquoi diable l'avoir lancée ? Elle est là maintenant la question.
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J
Après quelques jours de réflexion, passé la stupeur initiale, la thèse d'un attentat paraît peu vraisemblable. C'est, entre autres, l'opinion de Benjamin Stora. Il serait néanmoins du plus haut intérêt:<br /> <br /> 1- de se reporter au texte du livre de monsieur Erich Schmidt-Eenboom (Im Schatten des Dritten Reiches), des précisions doivent pouvoir s'y trouver concernant le type d'intervention envisagée;<br /> <br /> 2- d'avoir un avis technique concernant l'usage d'air comprimé (Pressluft) pour une opération de cet ordre. Existe-t-il une technique particulièrement efficace - et relativement discrète - pour ébranler un ouvrage comme le barrage de Malpasset ? Il doit bien exister des spécialistes capables de se prononcer...
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C
Correspondant de Nice-Matin à Fréjus et y demeurant depuis des années, en contact professionnellement et amicalement avec de nombreuses personnes, je puis vous assurer que personne ici, à l'époque, n'a parlé d'attentat. Tous ceux, ingénieurs, géologues, spécialistes des ouvrages hydrauliques et autres, n'ont avancé la thèse d'un quelconque acte criminel. Tous en revanche avec une belle unanimité ont dénoncé l'absence d'études sérieuses sur le point d'encrage de cette construction et le fait que la roche, sur laquelle elle s'appuyait, était friable. Celle-ci aurait dû préalablement au moins faire l'objet d'un travail de solidification et même, d'après certains, ne pas être choisie. D'autre part, et dès le démarrage des travaux d'implantation du barrage, en 1954, les vieux du pays disaient, mi sérieux, mi rigolards, « Ce barrage un jour on le prendra pour chapeau ! » Bon-sens d'hommes de la terre ? En tout cas, il s'est tragiquement réalisé. Et pourquoi, pour conclure, ressortir cette triste histoire plus de cinquante après ? Belle enquête à faire.
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