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études-coloniales
29 mars 2009

Essai sur la colonisation positive

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Marc Michel, Essai sur la colonisation positive



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- Marc Michel, Essai sur la colonisation positive. Affrontements et accommodements en Afrique noire, 1830-1930, éditions Perrin, avril 2009.

L'historien, spécialiste de la colonisation, répond ici à la polémique qui a nourri les débats il y a peu. Depuis la fin du commerce honteux jusqu'à l'apogée de la domination coloniale, il s'attaque aux idées reçues, "trop simples" dit-il, et veut insuffler le doute dans nos esprits…
Il y a comme une malédiction.
D'abord, on oublie des faits jadis connus de tout Français : par exemple, que la France et l'Angleterre furent au bord de la guerre pour un endroit perdu du Nil, Fachoda ; que des centaines de milliers d'Africains vinrent combattre en Europe ; que les Zoulous ont mis fin au rêve bonapartiste en tuant le prince héritier, etc.
Ensuite, on multiplie les inepties. On jauge la colonisation à l'aune de ses bienfaits ou de ses méfaits ; on prétend que les Africains ne sont pas "entrés dans l'Histoire" ; on assimile colonisation et extermination sans réaliser combien le jugement est anachronique et déplacé.
Marc Michel, historien spécialiste consacré des études africaines, passe au tamis de sa longue expérience cette lancinante question du "positif" et du "négatif" de la colonisation. Dans un essai passionnant, il remet à l'endroit un siècle et demi d'histoire coloniale.

Professeur émérite à l'université de Provence, Marc Michel a publié notamment une biographie de Gallieni, L'Appel à l'Afrique (1914-1918), et Décolonisations et émergence du tiers monde.

Marc








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diffa offerte aux Européens par une notabilité arabe

 

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les ouvrages de Marc Michel


Africains_et_Grande_Guerre
















commander : Les Africains et la Grande Guerre. L'appel à l'Afrique, 1914-1918, Khartala, 2003.

Pendant la Grande Guerre, 200 000 "Sénégalais" d'AOF ont servi la France, plus de 135 000 sont venus combattre en Europe, 30 000 d'entre eux, soit un sur cinq, n'ont jamais revu les leurs.
Dans le malheur de la guerre, ces sacrifiés ne le furent ni plus ni moins que leurs frères d'armes, les fantassins de la métropole. Néanmoins, leur sacrifice constitue encore aujourd'hui un élément très sensible des relations entre la France et l'Afrique. La "cristallisation" des pensions, autrement dit le gel de la dette contractée par la métropole, reste au coeur du contentieux. C'est l'histoire de cet engagement des Africains au service de la France que retrace d'abord ce livre.
La participation des Africains à la Grande Guerre ne se borne pas à cet impôt du sang. Profondément secouée par une série de catastrophes, sécheresse, épidémies, disette et famine, l'Afrique occidentale française est d'abord confrontée à une crise brutale provoquée par l'entrée en guerre ; puis elle est soumise à un effort de production sans précédent en direction de la métropole. La sortie du conflit ne s'effectue pourtant pas dans le désastre et les révoltes généralisées ; Blaise Diagne, seul Noir "médiatique" à l'époque, réussit même à mener à bien un tout dernier recrutement, au-delà de toute espérance.
Mais, comme le montre ce livre, une AOF nouvelle émerge où s'enracinent des germes de protestations modernes. Enfin, la Grande Guerre a modifié de façon plutôt positive les regards réciproques entre Africains et Français ; mais elle a aussi ouvert la voie à un infâme réquisitoire de "la Honte Noire" ("die schwarze Schande"), récupéré dans l'arsenal du racisme hitlérien. C'est aussi la genèse d'un imaginaire empoisonné que veut éclairer ce livre.


D_colonisations_et__mergence

 
















commander : Décolonisations et émergence du tiers monde, Hachette, 2e édition, 2005.

En 1939, les empires coloniaux semblaient à leur apogée.
25 ans plus tard, ils ont pratiquement cessé d'exister. Comment expliquer ce phénomène majeur du XXe siècle, les décolonisations des peuples soumis à la domination de l'Europe ? Les étapes de ce processus sont examinées ici à la lumière des relations internationales. Les décolonisations ont constitué, en effet, un facteur décisif du passage d'un monde bipolaire, celui de la Guerre froide, au monde multipolaire et chaotique contemporain.
Elles ont contribué à l'émergence d'un nouvel acteur sur la scène internationale : le tiers monde.


Jules_Isaac        















commander : Jules Isaac, un historien dans la Grande Guerre - Lettres et carnets, 1914-1917, Armand Colin, 2004.

Mobilisé en août 1914, à 37 ans, l'historien Jules Isaac partagea la vie des fantassins pendant plus de trente mois sur l'Aisne, en Champagne, à Verdun, avant d'être blessé et évacué de son observatoire de la forêt de Hesse, au-dessus de Vauquois, à la fin juin 1917.
Pendant toute cette période, il échangea avec son épouse Laure une correspondance très régulière relatant sa vie au front, et la barbarie quotidienne à laquelle, comme tous ses camarades, il était confronté. Ces lettres inédites, poignantes et lucides, puisqu'elles témoignent à la fois d'une expérience personnelle et du regard de l'historien sur l'événement, sont ici réunies pour la première fois. Un apport capital à la mémoire d'un conflit dans lequel on s'accorde à voir, à juste titre, la matrice du XXe siècle.


Gallieni
















commander : Gallieni, Fayard, 1989.

Patriote, républicain, laïc et colonial, Gallieni fut à l'unisson de ces modérés qui façonnèrent la IIIème République dans le sillage de Gambetta.
Il fut certainement aussi le général qui, jusqu'à la victoire de 1918, atteignit une popularité que seul Boulanger avait égalée. Elle reposait sur la reconnaissance émue que lui témoigna le petit peuple de Paris dont, aux heures les plus sombres de 1914, il avait galvanisé la résolution et dont il avait partagé le sort. Quant à l'homme, il demeura simple toute sa vie, même s'il ne dédaigna pas, au faîte de sa carrière, les attraits de la gloire et du pouvoir, et sa vie privée ne donna prise à aucune médisance (seuls l'éloignement et les soucis d'argent assombrirent un moment son bonheur familial).
Autoritaire, il le fut ; arbitraire, jamais. Austère, il le fut aussi, mais ennuyeux, jamais. Homme d'ordre mais figure originale, il ne se laissa jamais enfermer par les préjugés. Surtout, si l'on retient l'image du gouverneur militaire de Paris au visage sévère derrière ses lorgnons, on doit tout autant retenir celle du jeune homme ardent qui piaffait de s'enfoncer au coeur de l'Afrique et se prit d'une véritable fièvre d'écriture que celle de l'homme mûr prenant plaisir aux joies familières au milieu des siens.
Esprit moralisateur mais jamais étroit, il incarna à sa manière l'honnête homme de la IIIe République, belle illustration des vertus de la "médiocratie" du temps.

 

 

Documentation_fran_aise








commander
: La colonisation européenne, Documentation photographique, 2004.


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Commentaires
J
ANDRE vous êtes mon héro !!!! C'est vrai que c'était mieux avant quand les colonisés la fermaient ou mourraient ( en se suicidant... ) rapidement! Je suis ironique et je blague bien sur....<br /> <br /> Le FLN, l' OAS, et l' Armée Française ont tous commis des atrocités... c'est la guerre! Et la guerre c'est sale! C'est pourri! C'est horrible! C'est impardonnable lorsque ça nous touche! La question est ensuite de savoir qui avait le bon droit pour lui....
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A
UN COLONIALISME ENCORE PLUS PUISSANT DANS LE MAQUIS.<br /> <br /> Jugement d’un rallié sur les cadres ‘de la révolution algérienne)<br /> <br /> <br /> <br /> « J’ai fait de la politique avant la rébellion et si j’ai lutté, c’était pour obtenir l’indépendance du peuple, une plus grand liberté. Or j’ai constaté jour après jour, que dans le maquis, existe un colonialisme encore plus puissant que celui que nous reprochions aux Français. Le peuple est soumis par la force et les libertés sont extrêmement réduites. Je n’ai pu admette cela. Toutes mes aspirations d’indépendance et de liberté n’ont pas été comprise. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Les buts de la révolution sont oubliés dans l’esprit des chefs. En général ils font battre les autres tout en restant eux-mêmes à l’écart des coups. Ils pensent à leur situation personnelle sans ce soucier de celle des hommes. Ils se font une petite guerre entre eux pour obtenir des galons ou des profits et des honneurs personnels. En gros, ils voudraient tout commander. Personne n’ose parler ni même se confier à leur meilleur camarade même à leur propre frère. Chacun a peur d’être vendu, d’être traité de défaitiste et d’être ensuite exécuté.Mais je peux vous dire sans crainte de me tromper que la grande masse des hommes en a assez de cette vie pénible. »<br /> <br /> (Source SHAH1668-3)
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A
: « La situation est plus délicate en Algérie et au Sénégal, car une partie des esclaves appartiennent aux indigènes. » Gallica. Salsero35 ✍ 18 février 2011 à 22:15 (CET)<br /> <br /> Wikipedia : « L'Anthropologue, économiste et essayiste, Tidiane N'Diaye, soutient qu'une des grandes particularités de l'esclavage arabo-islamique est la castration généralisée des esclaves mâles « Car dès les débuts de cette traite, les négriers veulent empêcher qu'ils ne fassent souche. Comme cela n'a rien de métaphysique, la castration apparaît comme une solution bien pratique.[réf. à confirmer] Ainsi, dans cette entreprise d'avilissement d'êtres humains, si les Arabes destinent la plupart des femmes noires aux harems, ils mutilent les hommes, par des procédés très rudimentaires et qui causent une effroyable mortalité. Les chiffres de cette traite sont tout simplement effrayants» 29". Selon le chercheur en anthropologie, cette absence de descendants d'esclaves participe sûrement à l'absence de débat sur la reconnaissance de l'esclavagisme arabo-musulman, ainsi que les traces endémiques d'esclavage dans ces sociétés. »<br /> <br /> Le deuxième décret de l'abolition de l'esclavage en France a été signé le 27 avril 1848 par le Gouvernement provisoire de la deuxième République1. Il a été adopté sous l'impulsion de Victor Schoelcher. L'acte français d'abolition de l'esclavage à l'époque moderne est le résultat d'une longue gestation commencée avec la controverse de Valladolid en 1550, poursuivie aux Amériques et dans l'Ancien Monde, avec les Sociétés des amis des Noirs particulièrement.<br /> <br /> L'abolition de l'esclavage a été proclamée une première fois en France pendant la Révolution, à l'initiative de l'abbé Henri Grégoire le 4 février 1794. Malgré l'opposition des planteurs ou de la bourgeoisie de commerce des ports qui font valoir que la libération des esclaves ruinerait les colonies françaises, les conventionnels mettent en œuvre le principe révolutionnaire selon lequel « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »<br /> <br /> L'abolition repoussée sous la Monarchie de Juillet<br /> <br /> Wikipedia« Éludant la question de l'abolition (notamment à cause du montant de l'indemnisation qu'il faut payer aux colons en cas d'abolition), les gouvernement successifs de la Monarchie de Juillet entendent concentrer leur action sur l'amélioration progressive de la condition servile. Deux types d'argumentaire accompagnent l'évolution de la législation. Les partisans d'un maintien du système esclavagiste cherchent à substituer à l'abolition une amélioration des conditions matérielles des esclaves. Les modérés pensent que les esclaves doivent être « préparés à la liberté » avant de prétendre pouvoir en jouir pleinement : l'éducation et la conversion religieuse apparaissent comme des préludes à une abolition sans cesse repoussée. Après l'adoption des lois Mackau en 1845, le duc de Broglie estimait ainsi que « la loi actuelle est une loi de préparation à l'émancipation, loi qui arrivera un jour à améliorer la condition des noirs, à les rendre dignes de la liberté »<br /> <br /> Wikipedia« « La situation est plus délicate en Algérie et au Sénégal, car une partie des esclaves appartiennent aux indigènes. En Algérie, le décret est mal appliqué dans les campagnes. Au Sénégal pour ne pas mécontenter les Maures qui sont esclavagistes, mais qui assurent le ravitaillement de la colonie, le gouverneur demande aux autorités locales de refouler les esclaves qui rechercheraient asile dans les colonies françaises.. »<br /> <br /> Wikipedia »À la fin de février 1848, pendant son voyage d'enquête au Sénégal, Schoelcher apprend la chute du roi Louis-Philippe. Il regagne Paris, contacte François Arago, ministre de la Marine et des Colonies qui le nomme sous-secrétaire d'État chargé des colonies et des mesures relatives à l'esclavage. Le 4 mars 1848, le décret, qui nomme Schoelcher, Président de la Commission d'abolition de l'esclavage chargée de préparer l'émancipation, est signé par le gouvernement provisoire de la toute jeune République. Le 5 mars, la commission voit le jour ; elle est présidée par Schoelcher (elle comprend le directeur des colonies, un chef de bataillon d'artillerie de marine, un avocat à la Cour de Cassation, un ouvrier horloger). Elle tient sa première réunion le 6 mars, et le 27 avril, elle propose une série de douze décrets8 qui émancipent les esclaves (un article leur octroie le statut de citoyen, ils sont désormais appelés « nouveaux citoyens » ou « nouveaux libres ») et organisent l'avenir dans les colonies. Des ateliers nationaux sont établis dans les colonies ; on crée des ateliers de discipline pour la répression de la mendicité ainsi qu'une caisse d'épargne ; un décret agence l'impôt personnel, les taxes sur les tafias, vins et spiritueux ; un autre institue une fête du Travail dans les colonies ; un décret organise les hypothèques ; les commissaires généraux de la République sont créés et envoyés dans les colonies pour y appliquer les décrets ; la liberté de la presse est étendue aux colonies ; un décret précise les modalités du recrutement militaire, de l'inscription maritime, de la garde nationale (extension des dispositions ayant cours en France) ; le sort des vieillards, des infirmes et des orphelins est pris en charge ; des jurys cantonaux sont créés.Ainsi près de 248 500 esclaves sont libérés (plus de 87 000 en Guadeloupe, près de 74 450 en Martinique, 60 650 à La Réunion, 12 500 en Guyane, plus de 10 000 au Sénégal d'après les demandes d'indemnisation présentées par les propriétaires). »<br /> <br /> <br /> <br /> La situation est plus délicate en Algérie, car l'esclavage est pratiqué par les indigènes. Hors les accords de capitulation signés en 1830 entre le Dey d'Alger et Monsieur de Bourmont prévoient le respect par la France des biens, coutumes et mœurs des indigènes. Les différents gouverneurs généraux d'Algérie ne voudront pas interdire cette « branche de commerce », selon l'expression du maréchal Bugeaud, craignant que les indigènes n'y voient une violation de l'accord de capitulation. »<br /> <br /> Cette phrase est sujette à caution et laisse entendre implicitement que les colons possédaient des esclaves en Algérie. Devant la persistance de la traite des noirs en Algérie à travers le Sahara et la persistance de l'esclavage pratiqué par les indigènes, <br /> <br /> <br /> <br /> «Wikipedia : « Une pétition de protestation fut adressée aux parlements français en 1846 par d'éminents parlementaires. Le texte intégral cette pétition peut être consulté sur le site galica.fr, site des ouvrages numérisés de la BNF. Dans cette pétition, les rédacteurs, après avoir rappelé que l'une des causes de l'annexion de l'Algérie fut le désir de mettre fin à la pratique de l'esclavage dans la Régence d'Alger, font le constat que 10.000 personnes de race noire sont encore maintenues en esclavage en Algérie, et que des marchés aux esclaves clandestins se pratiquent encore en dehors des grandes villes. Les pétitionnaires accusent le maréchal Bugeaud, alors gouverneur général d'Algérie, de fermer pudiquement les yeux sur ce commerce au motif que l'accord de capitulation signé en 1830 par le Dey d'Alger, au nom de tous les Algériens, leur garantit le respect de leurs coutumes. Les pétitionnaires terminent enfin leur interpellation en rappelant les sanctions pénales encourues depuis 1831, par quiconque pratique la traite des esclaves. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Aux yeux des rédacteurs de la pétition, les colons n'ont aucune responsabilité à cet état de fait. Ils écrivent notamment : « Une lettre de M. le maréchal Bugeaud affirme qu'il n'existe plus de marchés d'esclaves à Alger, à Bone, à Oran. L'honneur de cette suppression est dû probablement à cet instinct spontané, énergique, qui rend intolérable pour des colons français, récemment transplantés de la mère patrie, l'aspect d'un marché de chair humaine. »<br /> <br /> « Parmi les sept signataires de cette pétition, on trouve le nom de Victor Schoelcher. Celui qui est à l'origine de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, aurait-il apporté sa caution à cette louange adressée aux colons s'il avait un seul instant pensé qu'en Algérie « l'autre partie » des esclaves appartenait aux colons ? »
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A
LE MASSACRE DE MELOUZA EST UN CRIME CONTRE L’HUMANITE COMMIS PAR LE FLN<br /> <br /> <br /> <br /> Dans le documentaire Les années algériennes de Benjamin Stora, diffusé la première fois en septembre 1991 sur Antenne 2, le colonel Saïd Mohammedi reconnaît avoir donné l'ordre d'exécuter les villageois de Melouza.<br /> <br /> <br /> <br /> « A partir de Melouza, le F.L.N. essaya de gagner à sa cause l'importante population des Beni-Illemane. Mais la population arabe qui voyait d'un mauvais oeil ces fellaghas kabyles lui imposer un impôt et une aide qui la désignerait immanquablement aux coups de l'armée, se rebella. Et avec quelle violence ! Successivement un officier F.L.N. et plusieurs sous-officiers furent donnés aux forces de l'ordre. Puis trois agents de liaison envoyés par la wilaya 3 à la wilaya 6 furent abattus. Un sergent et son secrétaire qui avaient demandé asile furent exécutés à coups de hachette.<br /> <br /> La situation, qui devenait critique pour le F.L.N., provoqua la réaction du chef de la wilaya kabyle, Mohammedi Saïd. Il résolut de montrer sa fermeté et donna ordre au capitaine Arab d'encercler les villages du douar Beni-Illemane, de mesurer les réactions de la population et, en cas de riposte, d'en abattre les habitants. Arab, un ancien chauffeur de taxi parisien d'une cinquantaine d'années, réunit tous les hommes disponibles de sa région et se mit en route à la tête de trois cent cinquante hommes armés de fusils, pistolets mitrailleurs, F.M. et fusils de chasse. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Le massacre s'était produit à Mechta-Kasba. Combette devait attendre des renforts avant de s'y rendre. Si tout était fini là-haut il était préférable de soigner les blessés signalés par des patrouilles dans de nombreuses mechtas et surtout de protéger la population terrorisée qui s'attendait à de nouvelles actions punitives du F.L.N. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Les femmes, jusque-là maintenues par un cordon de troupes, se précipitèrent. Aussitôt des cris affreux retentirent. Hagardes, se déchirant le visage de leurs ongles, comme prises de folie, elles allaient d'une maison à l'autre, glissant dans des flaques de sang gluant, retournant les cadavres pour retrouver un fils, un frère, un mari. Le village n'était plus qu'un hurlement. Les soldats découvraient à leur tour le massacre. Dans chaque gourbi le même spectacle. Des corps affreusement mutilés, des cadavres dont le visage gardait l'empreinte d'une terreur indicible, et du sang partout, en mares, en plaques, en traînées, sur le sol et sur les murs. Et, flottant dans l'atmosphère, cette odeur lourde, chaude et fade, horrible, du sang et des corps en décomposition. » Extraits d’Amédée Froger. Massacre de Melouza par le FLN<br /> <br /> <br /> <br /> DEPOSITION DE MOHAMMED CH…SURVIVANT DU MASSACRE DE MELOUZA.7 juin 1957 extrait.<br /> <br /> <br /> <br /> (Le témoin conte qu’il a entendu le lieutenant Bariki ordonner de rassembler et d’éloigner le bétail de la mechta Kasbah (douar Beni Ilman). Puis il a rassemblé les hommes aux abords de la mosquée, les mains liées.Ceux qui voulurent s’enfuir furent tués. A l’intérieur de la Mosquée Bariki a fait un long discours pour exhorter les gens à ne pas rester avec Messali, il dit que les Français fournissent des armes aux messalistes et que leur patriotisme devait leur faire rejoindre »l’armée du Front »pour libérer l’Algérie.Un homme s’est adressé à lui et il a survécu pour le dire. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Nous sommes pour Messali et nous restons avec lui, si tu juges quenous devons mourir, nous préférons la mort plutôt que de te suivre. Si Abdelkader lui a demandé de revenir sur ses décisions en lui expliquant que nous étions tous des frères et qu’il fallait éviter la tuerie.L’habitant de BeniIlman a répété sa déclaration. C’est alors que Si Abdelkader adonné l’ordre d’éxécuter les gens en disant : « Tuez-les tous » C’est Si Abdelkader qui atiré le premier avec son fusil. J’ai vu (suivent des noms) tirer avec un pistolet sur les gens qui se trouvaient à l’intérieur de la mosquée, mais j’ignore l’identité de leurs victimes. J’ai vu des gens qui ont été égorgés à l’intérieur dela mosquée, mais je n’ai pas reconnu les auteurs. Un grand nombre de gens ont été tués dans la mosquée, j’ignore le nombre et la tuerie a duré un long moment que je ne peux préciser.Lorsque nous sommes sortis, j’ai constaté que les gens du douar Beni Ilman qui se trouvaient aux abords de la mosquée étaient massacrés. Certains étaient tués par coups de feu, d’autres étaient égorgés. Les hors la loi et les gens de Melouza tuaient les gens du douar Beni Ilman avec des binettes, des pioches et des matraques (plusieurs noms). Le massacre s’est terminé vers le milieu de la nuit et le îllage des maisons de la mechta a commencé. En suite les maisons ont été incendiées. Tout c’est terminé après-midi. »<br /> <br /> <br /> <br /> (Les groupes des junud ayant commis le massacre sont ensuite repartis vers différentes directions. Celui commandé directement par Bariki s’est dirigé vers Melouza.)<br /> <br /> <br /> <br /> Sources SHAT* 1H1717-2
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A
FERHAT ABBAS EN 1937 COMME CHERIF CADI ET LE DOCTEUR BEB DJELLOUL VOYAIT L'AVENIR DES ALGERIENS LIES A LA FRANCE.<br /> <br /> <br /> <br /> Ferhat Abbas qui publia le 2 3 février 1936, dans le journal.<br /> <br /> L’Entente, un article dans lequel il écrivait : « Si j’avais.<br /> <br /> découvert la « nation algérienne », je serais nationaliste… Et.<br /> <br /> cependant je ne mourrai pas pour la « patrie algérienne », parce que.<br /> <br /> cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé<br /> <br /> l’Histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts ; j’ai visité les.<br /> <br /> cimetières : personne ne m’en a parlé. Sans doute ai-je trouvé.<br /> <br /> « l’Empire arabe », « l’Empire musulman », qui honorent.<br /> <br /> l’islam et notre race. Mais ces empires sont éteints. Ils correspondaient à.<br /> <br /> l’Empire latin et au saint Empire romain germanique de l’époque médiévale. Ils<br /> <br /> sont nés pour une époque et une humanité qui ne sont plus les nôtres… Nous.<br /> <br /> avons donc écarté une fois pour toutes les nuées et les chimères pour lier.<br /> <br /> définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays ».
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