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études-coloniales
20 février 2008

France-Algérie : l’impossible travail historique (Daniel Lefeuvre, Michel Renard)

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France-Algérie :

l’impossible travail historique

Daniel LEFEUVRE - Michel RENARD


«Dépasser le contentieux historique» qui oppose la France et l’Algérie, tel et le vœu d’un appel lancé par des universitaires et diverses personnalités françaises et algériennes.
Au-delà de la démarche généreuse dont il témoigne, et à laquelle nous sommes sensibles, ce texte suscite bien des réserves qui justifient que nous ne pouvons nous y associer.

Ses auteurs appuient leur démarche sur l’idée que le passé colonial ferait «obstacle à des relations apaisées entre la France et les pays qu’elle a autrefois colonisés», en particulier avec l’Algérie. Dès lors, ils pressent «les plus hautes autorités de la République française de reconnaître publiquement l’implication première et essentielle de la France dans les traumatismes engendrés par la colonisation».

Comment ne pas s’étonner du recours à une conception aussi simpliste de la causalité en histoire qui ressemble plus à la théorie du «premier moteur» d’Aristote qu’aux structures de longue durée de Fernand Braudel ou aux temporalités plurielles et fragmentées de l’historiographie des mémoires. S’il fallait penser les relations entre la France et le Maghreb en terme de traumatismes, pourquoi alors ne pas revisiter une histoire longue, également «traumatique», intégrant les conquêtes arabes, la piraterie «barbaresque» et la mise en esclavage des chrétiens faits captifs ?

enl_vement_chr_tienne_par_Maures
il n'y a pas de "traumatisme" unilatéral...

l'usage politique de l'histoire par les dirigeants algériens

En réalité, les auteurs du texte semblent avoir été piégés par la rhétorique des dirigeants algériens qui, pendant la guerre d’Algérie et depuis l’indépendance du pays, utilisent une histoire mythifiée et diabolisée de la colonisation pour justifier leur dictature sur le peuple algérien, l’incurie de leur gestion, la prévarication des richesses nationales, en particulier des hydrocarbures, leur incapacité à assurer sécurité et progrès social à leurs concitoyens.

Ce n’est pas le passé colonial, en lui-même, qui fait obstacle à des relations franco-algériennes apaisées, mais bien plutôt l’usage politique et diplomatique qu’en font, selon les circonstances, les dirigeants algériens. La démagogie historique qu’ils déploient vise surtout à manipuler les ressentiments et les frustrations de la population ainsi qu’à mettre en difficulté le partenaire français. Quel autre sens accorder à cette mise en accusation des faits du passé ? Et quel sens aujourd’hui à vouloir les juger ? Le colonialisme serait-il d’actualité ? La re-colonisation de l’Algérie serait-elle planifiée ? Quand l’Algérie était sous domination française, les contemporains ont eu à réagir, et nombre d’entre eux l’ont fait. Mais, comme Marc Bloch le soulignait, «Le passé est, par définition, un donné que rien ne modifiera plus» et l’historien ne peut que l’étudier et s’attacher à le comprendre. Tout le reste n’est que littérature ou posture d’un anticolonialisme anachronique.

 

1954-1962 : "guerre d'indépendance algérienne"...?

L’appel parle de «la guerre d’indépendance algérienne». Cette formulation qui se substitue à celle, communément admise de «guerre d’Algérie», conduit, en premier lieu, à caractériser un événement par sa fin : l’indépendance de l’Algérie. Rien ne permettait, ni en 1954 ni dans les années qui suivirent, de prévoir cette issue qui ne se dessine véritablement qu’à partir de septembre 1959. Gilbert Meynier, dans son Histoire intérieure du FLN, écrit qu'en 1956 : "le FLN mettait en avant le préalable de la reconnaissance par la France de l'indépendance, alors qu'au fond il aurait à l'époque transigé sur des formules de compromis". Le même auteur relève que dans les Mémoires du colonel Ali Kafi, "la guerre d'Algérie est dite commencer effectivement en août 1955"…

Selon cette conception, Sur le modèle de cette nouvelle appellation, la Révolution française de 1789 devrait désormais être appelée «L’avènement de Napoléon Ier», tandis que la Première Guerre mondiale serait rebaptisée «L’effondrement des Empires centraux». Il y a déjà plus de deux siècles que Voltaire, critiquant Bossuet,  avait raillé cette conception finaliste de l’histoire.

En outre cette formule masque les réalités d’un conflit qui ne s’est jamais résumé à un affrontement binaire entre «indépendantiste» algériens et forces coloniales, mais qui a aussi été une guerre civile déchirant le peuple algérien. Elle dissimule la terreur à laquelle le FLN a systématiquement eu recours pour s’imposer au peuple algérien jamais spontanément ni massivement rangé derrière lui. Elle ignore que, jusqu’aux derniers mois de la guerre, un nombre considérable d’Algériens espérait le maintien, sous une forme ou une autre, de la présence française. Elle tait l’affrontement meurtrier entre le FLN et le MNA (cette «guerre dans la guerre», selon l’expression de Mohammed Harbi) dont le bilan se chiffre à plusieurs dizaines de milliers de victimes : militants assassinés en Algérie mais aussi en France, travailleurs immigrés et populations de douars, refusant de payer l’impôt révolutionnaires ou coupables de sentiments messalistes, communistes ou pro-français, massacrés tels les 301 habitants de la mechta Kasba, le 29 mai 1957.

À l’instar des dirigeants algériens, le texte fait ensuite une présentation partiale et réductrice des réalités coloniales, restrictivement évoquées dans leur dimension tragique et qu’ils qualifient de «système», ce qui supposerait une homogénéité de la colonisation dans l’espace et le temps alors que toutes les études historiques en ont établi, au contraire, la grande diversité et les évolutions.

 

"le colonialisme, vieux croquemitaine"

Germaine Tillion

Sont alors dénoncés les «massacres de centaines de milliers d’Algériens», leur dépossession, leur «clochardisation», leur soumission au Code de l’indigénat, etc. Autant d’affirmations qui méritent un examen plus attentif.
Massacre de centaines de milliers d’Algériens ? Les pétitionnaires auraient pu être plus rigoureux. Pourquoi se contenter d’une telle approximation sur le bilan humain de la colonisation et de la guerre d’Algérie qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations possibles ? Pourquoi ne pas préciser que la conquête a tué environ 250 000 Algériens et la guerre d’Algérie moins de 250 000, selon Ch.-R. Ageron, dont une cinquantaine de milliers tombés sous les coups du FLN ? Est-ce pour ne pas contredire ouvertement les mythes propagés par le pouvoir algérien, en particulier celui du million, voire du million et demi, de victimes de la guerre d’Algérie ? Mais alors, comment concilier cette concession au mensonge avec l’exigence de «voir en face le passé» proclamée quelques lignes plus haut, sauf à estimer que cette Horace_Vernet_bataille_Somah_1836exigence ne s’impose qu’à la France - le pouvoir et de nombreux intellectuels algériens en étant, pour leur part, exonérés ?

Tous les morts ont-ils été massacrés, c’est-à-dire tués dans des conditions odieuses ?  Évidemment non : beaucoup sont morts au combat, les armes à la main. Certes il y eut des massacres, comme les quatre (voire cinq) terribles «enfumades» de la conquête (1844-1845). Mais au total, ceux-ci ont été peu nombreux et ne constituent en rien l’ordinaire des combats. Les populations civiles algériennes ont également payé un lourd tribut à la conquête et à la guerre d’Algérie, mais jamais – exceptées lors des enfumades et des représailles aveugles qui suivirent les soulèvements du Constantinois de mai 1945 et celles engagées après la tuerie des civils européens de la mine d’El-Halia du 20 août 1955 – elles ne subirent de massacres en nombre.

«Dépossession» des Algériens. De tous ? Certes, la colonisation a bien été une entreprise de spoliation massive des terres. Au total, la propriété européenne qui a couvert un peu plus de deux millions d’hectares, en est en bonne part le produit. Mais, dès 1830, elle s’est également développée par le fait d’acquisitions commerciales. Quant à la propriété  «indigène», représentant plus de sept millions d’ha (il est vrai souvent de qualité moindre), elle est loin d’avoir totalement disparu. Et, comme l’a montré l’historien économiste Ahmed Henni, une «classe moyenne» de paysans algériens s’est développée, dès les lendemains de la Première Guerre, en s’intégrant à l’agriculture coloniale, notamment à la viticulture. Ainsi, loin d’avoir été tous victimes de la colonisation, de nombreux Algériens, et pas seulement dans la paysannerie, en ont-ils aussi tiré profit.

Alg_rie_1957_couv

«Clochardisation à grande échelle». Les auteurs s’appuient, pour justifier cette affirmation sur Germaine Tillion qui utilise effectivement ce terme, page 27 de son livre L’Algérie en 1957 (Édition de Minuit, Paris, 1957). Mais la célèbre ethnologue ne donne pas à ce phénomène la même explication que les auteurs de la pétition. C’est même tout le contraire. Il aurait été honnête de le signaler. G. Tillion relève qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, au moment où elle les quitte, les Algériens des Aurès, parmi lesquels elle vécut de longues années, «étaient tous très pauvres […] Mais normalement ils avaient – tout juste – le nécessaire pour manger.» Elle les retrouve, en décembre 1954, clochardisés. Ainsi, première rectification, la «clochardisation», dénoncée par la pétition, apparaît-elle tardivement dans l’histoire de l’Algérie coloniale, plus de cent ans après la prise d’Alger. Comment l’expliquer ? Est-ce le fait du colonialisme ?

Germaine_Tillion_jeune

Laissons la parole à G. Tillion : «seconde  série d’explications, également classique : le Colonialisme, vieux Croquemitaine». Or, relève l’ethnologue, «il n’y a jamais eu de colon, ni hier ni aujourd’hui, à moins de cent kilomètres à la ronde et seuls le vent de sable et les chèvres peuvent à la rigueur être accusés d’une diminution des terres cultivables (mais ce n’est pas le "colonialisme" qui a inventé les chèvres et le vent).» [op. cit., p. 28].

En réalité, rectifie G. Tillion, «la présence française», pour être invisible, était «omniprésente» et distribuait «à pleines mains le Bien et le Mal» : grâce à l’action menée contre le paludisme, le typhus exanthématique et la typhoïde, ces maladies «qui dévastaient encore la région il y a quinze ans ont à peu près disparu […] Dans la période antérieure, c’était [sic !] la peste et le choléra qui, par les soins invisibles de nos médecins, avaient opéré la même sortie discrète. À peu près dans le même temps, les famines mortelles et les guerres de tribu, surveillées, de loin, par les Services Préfectoraux, allaient rejoindre les vieilles légendes du passé.» [idem, p. 29]

Autrement dit, s’il faut chercher une explication à la clochardisation, c’est, selon G. Tillion, dans le fait que la colonisation a créé les conditions d’une explosion démographique qui épuise les sols, réduit les rendements et les productions, sans avoir, parallèlement, développé d’autres sources d’emplois et de richesses, en particulier l’industrialisation de la colonie. Dans sa conclusion, d’ailleurs, Germaine Tillion ne condamne pas la colonisation, mais au contraire réclame de la France un surcroît d’investissements économiques, sociaux, éducatifs en Algérie, afin de ne pas laisser les Algériens «au milieu du gué


"repentance" ou "victimes expiatoires" : un même registre...

Dans une volonté d’équilibre, le texte rappelle, mais cette fois-ci uniquement sur un mode allusif, les «multiples souffrances de Français», parmi lesquels «les déportés en Algérie pour raisons politiques». Faut-il le préciser, la plupart de ces «déportés» politiques ont été expédiés dans la colonie pour avoir participé aux journées révolutionnaires de juin 1848 ou s’être opposés au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Ils ne sont donc en rien des victimes de la colonisation. La plupart, d’ailleurs regagnent la France sitôt amnistiés. Restent ceux qualifiés de «victimes expiatoires» du système colonial lors de son effondrement. Pourquoi ne pas les nommer ?

Pourquoi ne pas parler explicitement du sort des Français d’Algérie ? Pourquoi ne pas rappeler la spoliationOran_1962 massive de leurs biens par l’État algérien et au profit, pour l’essentiel, des nouveaux dignitaires du régime ? Pourquoi ne pas évoquer leurs morts et leurs disparus, notamment ceux qui, plus de 3 000, ont été enlevés par le FLN et, pour la plupart d’entre eux, massacrés même après les accords d’Évian (18 mars 1962). Seraient-elles des victimes historiquement incorrectes pour l’instauration de relations apaisées avec l’Algérie ? Pourquoi, enfin, alors les auteurs, qui récusent l’idée de repentance pour son caractère «religieux», recourent-ils à la parabole biblique de la victime «expiatoire» pour expliquer les malheurs de ceux qu’on appelle désormais les «pieds-noirs» ? Comment des historiens, des politistes, des sociologues peuvent-ils se contenter d’une telle explication, qui fait de la colonisation un péché, sinon parce qu’autrement il faudrait envisager sérieusement l’hypothèse que pour le FLN, ou du moins pour les fractions triomphantes du FLN, la guerre d’Algérie a été, aussi, une guerre d’épuration ethnique et que l’expulsion des Français était partie intégrante de leur projet politique ?

«Enrôlés dans un guêpier qu’ils ne maîtrisaient pas» les harkis ? Cessons, d’abord, de tous les considérer comme les objets passifs d’une histoire qui les aurait dépassés. Beaucoup se sont engagés par conviction, par fidélité à la France pour laquelle ils avaient combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, d’autres pour se venger d’exactions commises par le FLN à l’encontre d’un proche, d’autres encore, et en toute connaissance de cause, pour percevoir le salaire nécessaire à leur famille, etc. Victimes «expiatoires» eux aussi ? Ou plutôt victimes d’une double raison d’État ? Celle de l’État-FLN qui fonde dans le sang le mythe du peuple algérien uni contre le colonialisme. Et celle de l’État français qui instaure, alors, un déni rétrospectif de ce qu’a été la rencontre «franco-musulmane» durant la période coloniale, tout en semblant craindre une immigration algérienne massive vers la métropole.

Boutef Enfin, quel pays, aujourd’hui, «utilise les mémoires meurtries à des fins politiques», sinon l’Algérie ? Qui instrumentalise un passé réécrit pour la circonstance ? Qui évoque les soi-disant «génocides» perpétrés par la France en Algérie ? Qui, sinon les responsables algériens ?

Il est bien inutile de s’indigner contre les «entreprises mémorielles unilatérales» parce que, par définition, la mémoire est toujours spécifique à un individu ou à un groupe. Comme telle, elle est nécessairement unilatérale et ne saurait être partagée avec d’autres individus ou d’autres groupes n’ayant pas vécu les mêmes événements. Seul, et nous rejoignons sur ce point les auteurs de l’appel, «un travail historique rigoureux» est possible.

Mais comment pourrait-il se faire, aujourd’hui, dans ce «partenariat franco-algérien» que le texte réclame, dès lors qu’en Algérie, une histoire officielle corsète la recherche et sa diffusion ? que la plupart des archives, notamment celle du FLN, restent pour l’essentiel fermées aux chercheurs ? Dès lors, au fond, que l’histoire, qui reste un élément central de justification du pouvoir pour des caciques qui n’ont plus guère d’autre source de légitimité, ne dispose d’aucune véritable liberté ? À moins, et le contenu du texte est hélas ! sur ce point particulièrement ambigu, d’entrer dans le jeu des autorités algériennes.

Daniel Lefeuvre, professeur d’histoire contemporaine,
Université Paris VIII Saint-Denis
Michel Renard, professeur d’histoire au lycée
de Saint-Chamond, chercheur

 

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Commentaires
P
He "had an instance in my constituency at the moment," he said, "where 27 voters are registered at a certain address, which begs the question who the head of household is, who signed the form that certified the other 26 are legally entitled to vote. The only way you can get round that is to go with individual voter registration ... it has got to happen and it has got to happen quickly."<br /> <br /> LABOUR FAILED TO ACT! GUARDIAN 02052008<br /> une procuration qui donne le droit à un "chef de famille" de posseder entre ses mains 26mandats,lui prmettant de voter au nom de ces 26 personnes domiciliés à la meme adresse!<br /> <br /> le phenomene aujourd'hui en Uk s'etend de plus en plus au grand dam du legislateur le plus legaliste.<br /> De qui et de quoi s'agit il tout simplement des minorités ethniques s'entend des musulmans or il est un fait acquis que ceux ci reussissent de mieux en mieux dans le systeme scolaire et universitaires que les petits blancs(et notamment les femmes),la reponseà ce phenomene?,le repli communautaire,l'islamisation et la reussite sociale,qui permet à ces minorites plus d'assurance et d'ambition et bien moins de scrupules,face aux exigences de l'integration...<br /> <br /> le Labour a refuse de denoncer le phenomene et d'y remerdier de peur d'avoir à encourir l'ire de ces populations et le potiquement correct en usage dans l'opinion...shame on you...
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P
L’idéologie française nous a trop influencés en Tunisie. L’émancipation des femmes a consisté à ressembler à la femme occidentale, elle nous a éloignés de la tradition musulmane.»<br /> <br /> Il y a dix ans, Swasen portait un jean, un tee-shirt à manches courtes. En deuxième année de médecine, elle a commencé à douter, lassée d’entendre le discours sur «la femme active tunisienne». «<br /> <br /> liberation 29 avril 2009<br /> propos tenus par une jeune tunisienne etudiante en medecine qui terminera par dire à la fin de son interview que la place de la femme est dans son foyer...<br /> <br /> oui je crois qu'il y aune culture indigene negationniste de tout progres humain fondée sur des formes anthropologiques et raciales nihilstes du developpement de la personnalite humaine universel et qui au nom du relativisme culturaliste,du droit au differentialisme etde l'ideologie multiracialiste tend à provoquer la confusion,le doute et le scepticisme sur les valeurs occidentales de liberte.<br /> Il n'y a qu'une seule conclusion à tirer hier le nazisme,avant hier le bolshevisme aujourd'hui et demain l'islamisme.
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P
Dans la revue le Meilleur des Mondes(2006 )Max lagarrigue rappelle etrangement la position de la LDH pr le progressisme coloniale en renvoyant au proces que les intellectuels de gauche'antifascistes et pro bolcheviks avaient fait en 1929(date à marquer à la craie) sur le port du voile dans les colonie('et oui pas moins que cela) .<br /> <br /> depités,par une LDH De Tubiana et de Mouloud Aounit qui aujourd'hui prone le multiculturalisme une certaine clique d'intellectuels de gauche,aujourd'hui devant la montée d'un abandon des valeurs laiques('opere par certains de leurs amis)<br /> pronent desormais l'attachement à la republique l'ecole,les valeurs du siecle des Lumieres afin de prendre position contre ce qu'ils appellent l'intolerance et l'islam...<br /> <br /> Autrement dit en reprenant des chemins de trverses que les herbes ont recouverts depuis longtemps sans jamais les reconnaitre on assiste à la resurrection des theories coloniales par certains gauchistes du Nvel Obs,inquiets d'une societe qu'ils denoncent comme "multiraciale" et qui propose de faire accepter le voile,l'islam,la relativite des valeurs,le droit à la difference .<br /> <br /> Afin de faire bien entendre toutes ces choses qui au premier regard apparaissent comme tres compliquées, et sous le sceau d'un usage scrupuleux des mots,une gauche de" maris cocus" comme dans le Fil a la patte de Labiche retrouve(comme à la fin de la piece) le confrt bourgeois d'une societe hausmanienne et Louis Philliparde sur un air d'opera comique et tout cela en faisant semblant de n'y laisser rien paraitre....<br /> <br /> Autrement dit le mythe des nostalgiques des colonies,de ceux toujours plus negationnsites des souffrances et douleurs de ces peuples ne sont rien d'autres que les pascalBruckner et ses amis qui n'imaginaient pas se retrouver de ce coté la du versant de l'histoire du 20ieme siecle...<br /> CELA EN DIT LONG DES RECONVERSIONS IDEOLOGIQUES D'UNE CERTAINE GAUCHE FRANçAISE SUR D'ELLE MEME ET ARROGANTE MAIS O COMBIEN PLUS SUR L'HISTOIRE A VENIR ET LA GUERRE DE CIVILISATION...
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P
à M.Renard je trouve vache d'avoir été effacé au prtexte que la fin de mon article sur Mdme Germaine se terminait d'avec des mots crus sur un ton plutot alerte.Il n'y avait rien dans la tournure du style de grossier ou de vulgaire.j'ai simplement tourne la chose à la façon "canard enchaine" pas plus.Celine ,Joyce ou henri Miller usaient de la langue etde l'esprit avec bcp plus d'apreté.<br /> ceci etant...<br /> <br /> Le taux de natalité de la ville se situe exactement entre la moyenne française (13 naissances pour 1 000 habitants) et la moyenne du continent africain (38 pour 1 000). Des gamins partout, dans les crèches, les écoles, le collège, au bas des immeubles, dans les halls, sur les places, au gymnase, sur les stades : 28 % de la population ont moins de 14 ans, 23 % ont entre 15 et 29 ans. "On doit être la ville la plus jeune de France"<br /> <br /> Grigny cite la grande BorneLE MONDE 25/04/2008<br /> <br /> UNE EXPLOSIOIN DEMOGRPHIQUE EN REGARD D'UNE SEXUALITE AFRICAINE ET ARABE REGLÉE PAR LE DEFICIENCE D'UNE CULTURE QUI RENVOIE LA FEMME À UNE MATERNITE DÉGÉNÉRÉE.<br /> UNE IMPOSSIBILITE DES HOMMES À TRANGRESSER LES MODES DE COMPARTEMENTS TRIBAUX ET PATRIARCAUX.<br /> UN NIVEAU INTELLECTUEL DE POPULATION RURALE CONDAMNANTA UNE VISION DU MONDE PASSE<br /> ISTE OU LA VIE DES HOMMES EST UNE REPETITION SANS FIN D'ACTES IMMEDIATS CRUS ET BRUTAUX SANS CRITIQUE NI PERSPECTIVE(MAGEER TRAVAILLER FR DES ENFANTS ET RECOMMENCER)<br /> UN REPLIEMENT COMMUNAUTAIRE PUIS ETHNIQUE ET ENFIN CLANIQUE.;<br /> UN MEPRIS DE L'HOMME BLANC ET DE SA CULTURE DERRIERE UN MARABOUTISME IGNOBLE DE SALACITE ET DE CROYANCES FEODALES ET MOYENAGEUSES..<br /> VOUS Y AJOUTER L'ECHEC SCOLAIRE,LA MALVIE,LE CHOMAGE,L'ECONOMIE DES NARCO TRAFICS ET CELLE DE LA VENTE D'ARMES,AUX PETTIS SALAIRES ET ALLOCATIONS FAMILIALES..ET QU'OBTENEZ VOUS??? JE VOUS LE DONNE EN MILLE??<br /> <br /> GERMAINE ET SES CENTRES SOCIAUX CONTRE LA CLOCHARDISATION NON VOUS N'ETES PAS EN ALGERIE SIMPLEMENT À CINQ MINUTES EN VOL LIBRE DES CHAMPS ELYSÉES..
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P
PRQUOI FAUT IL FAIRE LA GUERRE?<br /> <br /> Il est bien evident que le coup d'état dec-jan1992 contre le peuple algerien 40ans apres l'indépendance ou l'on vit la france anticolonialiste celle des labollardiere,des Olivier la Cour..des VidalNaquet et autres,au nom de la "laicite" contre l'islam,au nom des valeurs laiques contre la montee du péril "islamique" en algerie est bien en soi un tournant intellectuel français à nul autre pareil..<br /> <br /> c'est à dire à l'histoire du reel,du peuple,de ses choix, et de sa volonte on lui oppose,une autre histoire ,un autre peuple,idealisé par la geste revolutionnaire,sublimé par son statut de martyre de "la coloniale"et de l'ordre colonialiste".;Histoire qui trouverait son paroxysme avec la venue d'un age d'or des peuples arabes,grace à ces fameux intellectuels,femmes algeriennes,democrates et dont la force tiendrait de l'Apocalyspe de Saint jean et de la doctrine Millenariste" Puis je vis un Ange, descendre du Ciel tenant à la main la clef de l’abîme, ainsi qu’une énorme chaîne. Il maîtrisa le Dragon, l’antique serpent et l’enchaîna pour mille années. Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel...<br /> <br /> La nouvelle Jerusalem serait celle debarasse du code de la famille,des corrupteurs FLN et d'un islam malefique pour un nouveau monde musulman de paix et de civilité!<br /> <br /> Vision millenariste comme au temps de la guerre revolutionnaire qui ne pretait alors a aucun scepticisme devant les meutres sanglants du FLN.<br /> <br /> La question est alors de savoir qui prete quoi?<br /> L'islamisation de l'algerie est il un phenomene deviant et pervers,les references anthropologiques au religieux participent elles de la modernite ou de la reaction,le code de la famille est il legal ou non,l'arabisation et la dispariton de la langue française est-ce un processus progressiste ou reactionnaire?<br /> <br /> Ou trouver la reponse si ce n'est dans l'appui que l'intelligenstia française a manifeste aux militaires "democrates" contre le Fis,au refus d'une critique intllectuelle de la montée de l'islam correllée d'avec le bsoin de liberte et d'elections de libres aujourd'hui en pays arabes...<br /> <br /> On voit bien alors l'interet de certains d'entretenir une memoire aussi veule que vile du colonialisme et d'un dolorisme obscene pr mieux refuser les evidences d'un monde arabe toujours plus manifeste.Il n'y a pas d'islam en pays musulman!<br /> <br /> La guerre c'est la memoire et la memoire c'est la guerre dénoncer cette prostiution de l'histoire,c'est accoucher du ventre de l'histoire un autres histoire,derangeante,insolente,agaçante.<br /> <br /> ON NE POURRA PLUS PARLER DE L'INDEPENDANCE SANS PARLER DE SON SUBSTRAT ESSENTIALISTE LE PLUS NIHILISTE ET DESTRUCTEUR;L'ISLAM....
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