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études-coloniales
23 janvier 2008

esprit économique impérial

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publication des actes du colloque

L'esprit économique impérial



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Hubert Bonin, Catherine Hodeir & Jean-François Klin (dir.), L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l’empire, Paris, Publications de la SFHOM, janvier 2008 (850 pages).


Pour la première fois, un ouvrage à la fois analytique et synthétique confronte les acquis de l’histoire des réseaux et des groupes de représentation d’intérêts – issus de la sociologie historique, de l’histoire de l’État et de l’histoire d’entreprise – et l’histoire ultramarine coloniale.

Un lobby a-t-il véritablement structuré le «parti colonial» tel que l’ont isolé plusieurs collègues réputés il y a un quart de siècle pour l’orée de la IIIe République et articulé la politique impériale tout au long des régimes et des majorités ?

Cet ouvrage réunit des historiens chevronnés héritiers de l’école française d’histoire des colonies des années 1960-1970 et surtout toute une génération de «juniors» qui constitue un courant de chercheurs dynamique et prometteur, à la base d’une nouvelle école française d’histoire des outre-mers. Ce livre pionnier doit servir de levier à des débats mêlant histoire économique, histoire politique et histoire ultramarine.

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Douala (Cameroun), BNCI [Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie], 1952

 

 

Table des matières

Introduction, par Hubert Bonin

I. PISTES BIBLIOGRAPHIQUES
1. «Impérial», «impérialisme» : quelques jalons de réflexion
2. Patronats, élites, chambres de commerce & d’industrie, places marchandes : les enjeux socio-institutionnels et culturels de l’outre-mer impérial
3. Bourgeoisies, élites, développement capitaliste : cultures, valeurs institutionnelles, réseaux, représentation
4. Groupes de pression et réseaux d’influence patronaux

II. LES RÉSEAUX D’INFLUENCE AU COEUR DU SYSTÈME POLITIQUE

•    Francis Démier, professeur à l’Université de Paris 10-Nanterre, “L’esprit impérial” français confronté à la première industrialisation
•    Éric Anceau, maître de conférences à l’Université de Paris 4-Sorbonne, Deux façons de concevoir et d’appliquer la politique coloniale ? Le Prince Napoléon et Prosper de Chasseloup-Laubat, ministre de l’Algérie et des Colonies (juin 1858-novembre 1860)
•    Nicole Tixier, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Nantes, La Chine dans la stratégie impériale : le rôle du Quai d’Orsay et de ses agents
•    Julie d’Andurain, doctorante en histoire contemporaine et chercheur-associé au Centre Roland Mousnier, Université de Paris 4-Sorbonne, Réseaux politiques et réseaux d’affaires : le cas d’Eugène Étienne et d’Auguste d’Arenberg
•    Xavier Daumalin, maître de conférenees à l’Université d’Aix-en-Provence, Le pouvoir d’influence de Paul Leroy-Beaulieu sur la politique africaine
•    Jean Vavasseur-Despérier, professeur à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3, Charles Jonnart et le «parti colonial» : économie et politique
•    Claude Prudhomme, professeur à l’Université Lumière-Lyon 2, Le missionnaire et l’entrepreneur colonial
•    Daniel Leplat, doctorant d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1-Sorbonne, Groupes de pression coloniaux et réseaux administratifs face aux usages et à la valeur de la piastre indochinoise (1945-1960)
•    Hugues Tertrais, maître de conférences à l’Université Paris 1-Sorbonne, Le patronat français et la Guerre d’Indochine

III. LES RéSEAUX D’INFLUENCE SUR LES PLACES RÉGIONALES EN FRANCE METROPOLITAINE

•    Laurent Morando, docteur en histoire contemporaine, Université de Provence, Les Instituts coloniaux de province (1893-1940) : une action efficace ?
•    Yves Péhaut, professeur honoraire de l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, Le réseau d’influence bordelais : la "doyenne" Maurel & Prom jusqu’en 1914
•    Hubert Bonin, professeur à l’Institut d’études politiques de Bordeaux et au GRETHA-Université de Bordeaux 4, La construction d’un système socio-mental impérial par le monde des affaires ultramarin girondin (des années 1890 aux années 1950)
•    Xavier Daumalin, maître de conférences à l’Université de Provence, Le patronat marseillais face à la politique de la préférence impériale (1931-1939)
•    Guy Durand, doctorant en histoire contemporaine, Université Paris 1-Sorbonne, archiviste, Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ?
•    Yvan Kharaba, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Provence, directeur de l’Académie François Bourdon (Le Creusot), La Chambre de commerce de Toulon et l’Algérie. Histoire d’un projet colonial avorté
•    Jean-François Eck, professeur à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3, Le patronat du Nord et la question coloniale
•    Jean-François Klein, maître de conférences à l’INALCO, chercheur au Centre Roland Mousnier Paris IV-Sorbonne, Une culture impériale consulaire ? L’exemple de la Chambre de commerce de Lyon (1830-1920)
•    Claude Malon, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Paris 4-Sorbonne, chercheur associé au Centre Roland Mousnier Paris IV-Sorbonne, Doctrines et pratiques du patronat colonial havrais (1880-1960)
•    Nicolas Stoskopf, professeur à l’Université de Haute-Alsace (UHA-CRESAT), La culture impériale du patronat textile mulhousien (1830-1962)

IV. LES RÉSEAUX D’INFLUENCE AU COEUR DE LA PLACE MARCHANDE ET FINANCIÈRE PARISIENNE

•    Philippe Lacombrade, docteur en histoire contemporaine de l’Université Paris 10-Nanterre, Un esprit colonial parisien ? La Chambre de commerce de Paris et la formation de l’empire français (1880-1914)
•    Yann Bencivengo, doctorant en histoire contemporaine à l’Université Paris 1-Sorbonne,  Les réseaux d'influence de la banque Rothschild : l'exemple de la société Le Nickel en Nouvelle-Calédonie (1880-1914)
•    Hubert Bonin, professeur à Sciences Po Bordeaux, Les réseaux bancaires impériaux parisiens
•    Jean-Marie Moine, maître de conférences d’histoire contemporaine à l’Université de Tours, La sidérurgie, le Comité des forges et l’empire colonial. Mythes et réalités
•    Annie Lacroix-Riz, professeur à l’Université de Paris 7-Denis Diderot, Les réseaux patronaux franco-allemands dans l’empire au XXe siècle
•    André Nouschi, ancien professeur à l’Université de Nice, Les réseaux d’influence des groupes pétroliers parapublics français en Afrique subsaharienne

V. LES RÉSEAUX D’INFLUENCE SUR LES PLACES D’OUTRE-MER

•    Colette Dubois, professeur à l’Université de Provence, Institut d’études africaines, Charles Michel-Côte et la construction de l’espace économique de Djibouti-ville durant la première moitié du XXe siècle
•    Mohamed-Lazhar Gharbi, maître de conférences à l’Université La Manouba (Tunis), Groupes de pression et déploiement économique en Tunisie
•    Catherine Hodeir, enseignante d’histoire contemporaine à l’Université d’Amiens, chercheuse à l’IDHE-Paris 1-Sorbonne, Jouer Maroc, jouer Tunisie ? Le grand patronat colonial français tente le pari et le réalisme entre 1945 et 1956.
•    Patrice Morlat, docteur en histoire contemporaine de l’Université Diderot-Paris 7, éditeur, Les réseaux patronaux français en Indochine (1918-1928)
•    Caroline Piquet, maître de conférences à l’Université Paris 4-Sorbonne, chercheur au Centre Roland Mousnier (Paris 4-Sorbonne), Les réseaux d’affaires en Égypte : patronat européen, minorités locales et notables égyptiens dans la réforme et l’industrialisation du pays durant l’entre-deux-guerres.
•    Rang-Ri Park-Barjot, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Paris 4-Sorbonne, chercheuse au CREOPS, L’influence du patronat des travaux publics dans le développement des
•    Pierre Singaravelou, doctorant en histoire contemporaine à Paris-1-Sorbonne, ATER à la MSHA-Bordeaux, L’empire des économistes. L’enseignement de ’’l’économie coloniale’’ sous la IIIe République
•    Félix Torres, docteur en anthropologie (EHESS), directeur de la société d’histoire conseil Public Histoire et historien, L’obstacle et le paradoxe : le destin contrarié de l’industrie sucrière de La Réunion aux XIXe et XXe siècles
•    Claire Villemagne, doctorante en histoire contemporaine à l’EHESS, Les Chambres de commerce du Tonkin, 1884-1894. Sociabilité culturelle ou mission économique ?
•    Marianne Boucheret, doctorante en histoire contemporaine à l’Université Paris 1-Sorbonne, Les organisations de planteurs de caoutchouc indochinois et l’Etat du début du XXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale
•    Gilles de Gantès, docteur en histoire contemporaine de l’Université Paris 7-Denis Diderot (LCAO) et chercheur associé à l’IRSEA, Le particularisme des milieux d’affaires cochinchinois (1860-1910) : comment intégrer un comptoir asiatique à un empire colonial protégé

VI. CONCLUSIONS GÉNÉRALES

•    Catherine Coquery-Vidrovitch : «Impérialisme», «impérial», «mise en valeur», «colonialistes», «parti colonial», etc.
•    Jacques Marseille : contribution au débat
•    Catherine Hodeir, En quête d’un lobby patronal, entre mythe et réalité
•    Jean-François Klein, Histoire ultramarine, histoire des représentations et histoire des réseaux d’influence et d’action

 

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Préfecture d'Oran, élections pour le renouvellement
en 1919 des membres de la chambre de commerce d'Oran
source : Caom

 

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