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études-coloniales
19 janvier 2007

Militantisme algérien et franco-algérien en Algérie coloniale (Gilbert Meynier)

Diapositive1




Militantisme algérien et franco-algérien

en Algérie coloniale

Gilbert MEYNIER

 

GALLISSOT René (dir.), Algérie : Engagements sociaux et question nationale. De la colonisation à Gallissot_chez_les_Indig_nes_R_pl’indépendance de 1830 à 1962. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier. Maghreb, Les Éditions de l’Atelier, Le Maitron, Paris, 2006, 605 p.


Voici le dernier né du «Maitron». Y ont collaboré une douzaine de chercheurs  autour de René Gallissot [photo ci-contre], qui en fut le maître d’œuvre et a rédigé la grande majorité des notices. Gallissot fait partie de ces savants modestes qui ont fureté quatre décennies durant dans l’histoire du Maghreb. Il est pourtant peu connu du grand public, cela en raison même de son ampleur de vues et de ses talents, qui ne le désignent pas précisément à occuper une place de vedette dans le système médiatico-rentier contemporain ; pas plus, par exemple, que le regretté historien-militant Abderrahim Taleb-Bendiab, qu’un Louis-Pierre Montoy, auteur de recherches approfondies sur le Constantinois, mais qui n’a jamais été publié, ou qu’un Jean-Louis Planche, qui, dans les années 1980, a publié sans bruit la douzaine de numéros de la revue Parcours, l’Algérie, les hommes et l’histoire, à laquelle l’auteur de ces lignes a collaboré, et dont plusieurs notices du «Gallissot» sont inspirées.

Et pourtant, toute l’œuvre de Gallissot fait de lui un expert en matière de mouvement ouvrier maghrébin et de militantisme national. En témoigne ce dernier né, auquel il a travaillé vingt ans durant. L’enquête, vaste, féconde et productive, a débouché sur ce bel instrument de travail érudit, enfermant pas moins de 471 notices biographiques de responsables, de militants et de dirigeants, une indispensable table des sigles et une non moins nécessaire chronologie, ainsi qu’une introduction fermement problématisée qui entremêle histoire du nationalisme, histoire sociale et réflexions sur le militantisme politique.

 

trois types d’itinéraires militants

Gallissot a conçu ce dictionnaire comme un carrefour de trois types d’itinéraires : celui de «la part européenne» d’Afrique du Nord, qui releva souvent de ce qu’il a ailleurs dénommé un «socialisme colonial», en tout cas un socialisme marqué de créolité ; cela même si - il le montre - elle put s’interpénétrer et s’aboucher avec l’itinéraire d’une autre «part», celle des «nationaux», nationaux qu’il ne réduit pas pour autant aux seuls nationalistes. Il y a enfin la «part», si historiquement productive, de «l’émigration-immigration». Le tout est surplombé au XXe siècle par la marche vers la nation algérienne : peu ou prou elle se réfère, volens nolens, à ces trois «parts». Il y a donc centralité de la question nationale, cela sans contradiction avec une centralité de la question sociale. En tout cas, on n’est plus, avec ce grand livre, seulement dans un «dictionnaire du mouvement ouvrier», sauf à énoncer en Algérie l’intrication substantielle du «mouvement ouvrier» avec le mouvement national : ce qui est à la fois plausible et inexact.

Dans nombre de cas, en effet, le militantisme ouvrier n’a pas débouché sur l’engagement nationaliste ; et il y eut bien des responsables du FLN à n’avoir été, ni dans le syndicalisme, ni dans des partis du mouvement ouvrier français et/ou algérien - la plupart, naturellement, passèrent par le PPA-MTLD. Il reste que, en Algérie, un mouvement ouvrier, un combat de classes, ne pouvaient pas ne pas se poser la question nationale : le colonialisme français y était à la fois expression du national français et volonté de mise en oeuvre d’un îlot capitaliste. Il reste que la grande majorité des notices que publie Gallissot parlent de gens qui, à un titre ou à un autre, et au moins à un moment de leur vie, ont été dans le système français en colonie, ou à sa marge, ou encore en réaction contre lui, comme syndicalistes, socialistes, communistes, étoilistes/PPA-MTLDistes, FLN…

On en jugera par le palmarès des gens les plus honorés par le dictionnaire en termes de nombre de pages : il est indicatif de valeurs, et aussi des choix finalement retenus. La palme échoit à Henri Curiel (10 pages) ; viennent ensuite Frantz Fanon (8 pages), Messali Hadj (6,5 pages), Henri Alleg, Maurice Laban et André Mandouze (6 pages), Charles-André Julien (5,5 pages), Idir Aïssat (5 pages), Mohamemd Harbi, Amar Ouzegane et Maurice Viollette (4,5 pages), François Chatelet, Gaston Donnat, Sadek Hadjeres et Max Marchand (4 pages), Abdelhamid Benzine, Mohammed Boudiaf, Émilie Busquant et Yacine Kateb (3,5 pages), 9561919René Justrabo et Victor Spielmann (>2 pages), Roger Garaudy (2 pages). Certes la documentation plus ou moins abondante peut expliquer, en partie, ces résultats. En tout état de cause, on aura perçu l’extrême variété - politique, religieuse, nationale…–  des humains nommés  à ce tableau d’honneur.

C’est avec joie qu’on voit la place assignée au peu connu, mais remarquable philosophe François Chatelet, à l’ancien maire communiste de Bel Abbès René Justrabo, à Émilie Busquant, qui n’est plus seulement reléguée à son seul rôle de compagne de Messali. (son origine ouvrière lorraine est bien notée, mais pas les ancrages anarcho-syndicalistes de son père, ouvrier aux hauts fourneaux de Neuves Maisons, au sud de Nancy. Pourtant, sur sa tombe, à Neuves Maisons, une seule mention : «Madame Messali»), ou encore à Victor Spielmann, dont les sympathies anarchistes sont, là, bien notées ; mais qui n’est pas mort en 1943, mais en 1938 : le chaykh Abdelhamid Ben Bâdis (mort en 1940) a rédigé pour lui dans son journal, Al Chihâb, une notice nécrologique émue et enthousiaste, rendant grâce à l’homme des éditions du Trait d’Union et ancien porte-plume de l’émir Khaled, où il l’appelle «l’ange gardien du peuple algérien». Autre libertaire originel, devenu un semi-officiel libéral proche de Lyautey, Victor Barrucand, dont l’historien désireux de comprendre l’Algérie du début du XXe siècle ne peut ignorer le journal, L’Akbar. En revanche, pour Spielmann, l’affirmation selon laquelle lui et son journal, Le Cri de l’Algérie, étaient plus anticapitalistes qu’anticolonialistes est à nuancer : les dénonciations inlassables du régime inique des communes mixtes coloniales, et ses accents de fraternité internationaliste qu’on y trouve ne relèvent pas seulement, à mon sens, du seul anticapitalisme.

Pour dire le vrai, l’auteur de ces lignes a été un peu troublé par la quasi absence de notices sur des militants libertaires/anarchistes, alors même que le journal Le Flambeau est sur le sujet un document important à dépouiller ; et que le mouvement ouvrier, du moins le socialisme colonial,  ne peuvent s’étudier sans lui. Sur un point précis, pourquoi une notice Barrucand, mais rien sur Paul Vigné d’Octon, qui fut pourtant nettement plus engagé ? Plus généralement, les anars, en Algérie, étaient, dans bien des sensibilités européennes, plus importants que ne l’indique le livre, même s’il est bien vrai qu’ils furent in fine secondarisés par le PCA, quand ils ne furent pas engloutis dans le colonio-colonial. Mais, avec honnêteté, René Gallisot m’a appris qu’il avait dû sacrifier les deux tiers de ses notices originelles pour cause de manque de place. À preuve, il m’a fait parvenir toutes les notices des Ripoll qu’il a enlevées - Ripoll fut le patronyme de nombreux militants anarchistes d’Algérie. Soit, mais le lecteur est en droit d’être mis au courant des raisons qui ont présidé aux choix terminaux. Et, avis aux jeunes chercheurs : on attend encore à ce jour la thèse qui fera le point sur l’anarchisme en Algérie et au Maghreb.

 

une réalité historique finalement plus large que le titre du livre

Il n’empêche : Gallissot fait connaître, ou mieux connaître des militants inconnus ou jusque là laissés dans l’ombre, ou au parcours atypique, comme des gens aussi différents que Gaston Donnat et Roger Garaudy. Et ce qui est dit dans son livre est bien dit et emporte la plupart du temps l’adhésion. On est heureux de voir souligné, par exemple, le fait que, chez Messali Hadj, les références à l’arabisme et à l’islam existaient bien avant sa rencontre avec Chekib Arslan, en Suisse, en 1935, qui a parfois été tenue pour fondamentale et initiatrice en la matière. En effet, Messali fut sans doute davantage influencé dès sa jeunesse pas un «milieu arabo-musulman très fervent» qu’il ne fut marqué par une condition ouvrière dans laquelle il ne vécut pas très durablement, au sein d’une ghurba très tôt marquée pour lui par la professionnalisation de la politique. Concernant Messali, j’ajouterai que la Darqawa était bien une «confrérie populaire en Oranie», mais bien aussi «populaire» pas son recrutement social et ses aspirations.

Ce qui, à mon sens, pourrait être étoffé dans nombre de notices, c’est le poids du communautarisme d’estampille musulmane de tels acteurs. Même chez un Benyoussef Ben Khedda, il y eut durablement9561919 méfiance communautariste, cela malgré telles de ses sympathies de jeunesse dans le scoutisme, les œuvres sociales et le dialogue islamo-chrétien. On comprend pourtant, même si ce trait n’est pas noté, que Ben Khedda ait été retenu pour le dictionnaire. Aït Ahmed aussi, même si son activité à l’assemblée nationale, au lendemain de l’indépendance, en faveur de l’autogestion, n’est pas relevée. Si, pour l’auteur, la question sociale est centrale, on saisit bien pourquoi un Hocine Zehouane, dont le rôle est signalé dans le redémarrage de l’UGTA en 1962, a droit à une notice.

Mais on comprend mal pourquoi Larbi Ben M’hidi a été retenu quand Rabah Bitat ne l’a pas été. Question de stature, sans doute. Mais, à notre connaissance, Ben M’hidi n’a jamais été ni ouvrier ni syndicaliste quand Bitat a, lui, connu la situation de salarié. Ou alors il aurait fallu mieux marquer le statut social d’où proviennent les gens retenus, ou le statut qu’ils se sont construit : salarié, Bitat fut néanmoins assez tôt un professionnel de la politique, tout comme Mourad Didouche, également absent du dictionnaire. Le passage à la CGT d’un commandant Si Mohammed (Djilali Bouanama) ou d’un colonel Si M’hamed (Ahmed Bouguerra) est bien noté pour le début de leur carrière. Soit. Mais alors, pourquoi n’avoir pas retenu le chef historique du FLN Mohammed Khider, issu originellement d’une petite élite syndicale ? Va pour le silence sur Ahmed Ben Bella et sur Belkacem Krim. En revanche, Boudiaf a droit à une notice de trois pages et demi. Pourquoi ? Serait-ce parce que, politiquement, il a été estimé mieux correspondre au faisceau de critères énoncés par René Gallissot, ou bien parce que sont en passant notées ses «aspirations sociales» ?

Bien sûr, aucun choix n’est jamais parfait, et la perfection n’existe qu’en Dieu si on y croit, ou dans sa propre configuration de valeurs si on n’y croit pas. Le choix de René Gallissot a été, finalement, de peindre, grâce à une vaste palette, une réalité historique finalement plus large que le titre de son livre ne le laisse présager. Il aurait pu finalement l’appeler Militantisme algérien et franco-algérien en Algérie coloniale. Le Gallissot fait notamment réfléchir sur les possibles de l’histoire algéro-française, où s’entrechoquèrent un terroir algérien profond et des vents de l’extérieur inaboutis, mais dans de telles contradictions qu’elles débouchèrent in fine sur la cruelle guerre algéro-française de 1954-1962, à la fois, côté français, guerre de reconquête nationale/coloniale, et côté algérien, guerre de décolonisation et de libération nationale. Pour terminer, un vœu : on aimerait que René Gallissot, sur le même sujet, livre une synthèse destinée à un plus large public : la somme ineffaçable qu’il a conçue et dirigée mérite d’être rendue abordable pour d’autres que les seuls familiers du «Maitron».

Gilbert Meynier

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- voir la présentation du livre par l'éditeur, et la liste des entrées du Dictionnaire

 

 

 

 

- Répertoire des historien(ne)s du temps colonial

- retour à l'accueil

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Commentaires
J
Peu importe les desacords ideologiques profonds <br /> <br /> avec nombre de protagonistes presents dans ce dictionnaire que cela leur plaise ou non(surement)<br /> <br /> ils sont la ;grace a la presence d une certaine colonie de peuplement europeenne inconnue et impossible a dresser dans des pays arabos musulmans similaires et qui marque indelebilement <br /> <br /> la terre d Algerie en evoluant vers plus de realisme devant la marche de l·histoire<br /> <br /> En 1962 a l'Indépendance il y avait 12 Millions d·'Hectares cultivés dont 9 par des musulmans 3 par des Européens dont certaines grande compagnies Francaises et Etrangères souvent les meilleures et les mieux cultivées sans doute le niveau de vie moyen des francais d' Algérie était nettement inférieur à celui des métropolitains et celui des musulmans encore plus bas à part les grosses fortunes y compris Musulmanes dans les MEMES PROPORTIONS que pays similaires SANS colonie de peuplement européen Alors voilà on ne peut refaire l·'histoire Mais qu'en était- il dans l'·EVOLUTION ET NIVEAU DE VIE DANS LES PAYS MUSULMANS SIMILAIRES ET INDEPENDANTS sans colonie de peuplement aux mêmes époques ? Pays pétroliers avec situation aggravante pour les misères ambiantes et endémiques,qu'en fut- il de la démocratie dans tous ces pays ? L' ALGERIE es encore là grâce à la colonisation passée LA MIEUX PLACEE pour en arriver à un meilleur développement économique ,social et démocratique l"·Avenir l le prouvera (et ce n' est pas une provocation ) La graine de l'·Esprit des lumières mieux qu'·ailleurs a été plantée et les liens avec la France sont indélébiles !"Le parti Francais y est encore très fort" GRACE à ce petit peuple Européen qui avait aussi acquis comme d' ·autresici en France "un Droit du sol" n'·en déplaise à CERTAINS surtout AUX esprits gauchistes francais masos et chagrins PASSE AVENIR Indéniable le territoire central entre la Tunisie et le Maroc qui n'·était pas encore "l'Algerie" fut colonisé par la France (avec une belle frontière à l' ouest au détriment du Maroc!) au départ à cause ou au prétexte de la piraterie protégée par l·'occupation Otomane (voir les tours de guets sur les côtes d·Europe) d·aucun parlent "de Marine Algerienne" elle n'·existait pas ,un Etat et une armee encore moins,donc "colonisable"comme la Gaule par les<br /> <br /> > > Romains c'·est un fait et non une justification à une certaine période tout le monde a colonisé tout le monde et les arabos berbères sont montés jusqu' à Poitiers et restés 800 ans dans le sud de l·Espagne et surement pas avec des fleurs! Mais personne ne répond à ma question qu'en est- il dans les pays similaires à l 'Algerie sans colonie de peuplement ? pas de misère pas d·'injustice pa d'·esclavage et de traite des africains, pas de massacres? C est une drole de position à la limite raciste de ne pas condamner cela parce qu'"·entre soi", Et puis regardons les massacres qui ont continué apres 1962,les répressions militaires ,policières et tortures dont se plaignent les oppositionsalgériennes tous les jours ET CE QUI SE PASSE AUJOURD' HUI DANS DES PAYS ARABO MUSULMANS ,alors regardons le passé Historique et tout le passé avec lucidité et préparons l'·avenir.
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A
Bonsoir,j'ai pris connaissance de l'important travail de René Gallissot.Son dictionnaire deviendra vite un outil de référence pour les chercheurs et autres curieux.La biographie sur Mohand Lechani est copieuse comme le furent son existence et ses engagements multiples.<br /> <br /> La notice Lechani figure en bonne place dans le palmares des personnalités citées.C'est pourquoi j'invite Mr Meynier à réparer l'oubli dans sa présentation et à lire aussi la dernière livraison du Maitron .Cordialement.Akli
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J
Les invectives ne servent a rien Regarder mes positions sur les massacres du 5 Juillet a Oran sur ce blog !et ma conclusion tres claire ci dessus pour le reste nous sommes d accord sauf que j aime bien ceux qui reconnaissent leurs erreurs cela renforce nos positions
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P
C'est une plaisanterie cher Mr Paya,je vous cite"des intellectuels qui ne peuvent pas s'exprimer librement dans leur pays".Mais ces intellectuels la ont ete les premiers a soutenir le coup d'etat du<br /> FLN en algerie,la repression sanglante de l'armee algerienne et les 20 ans de guerre,intellectuels qui dans les années 60 portaient à bout de bras le regime islamo fasciste et raciste FLN DE BOUMEDIENNE !!!<br /> <br /> Combien d'années de prison pour Assia Djebar,Tahar Djaout,Kateb Yacine pas un mois pas un jour,tous collabo FLN jusqu'à la racine des cheveux,sans parler des marocains,tunisiens et autres <br /> africains.<br /> <br /> Kalida Messaoudi la "Passionaria" algerienne venu denoncer le code de la famille est aujourd'hui ministre depuis 15ans et soutient ce meme code,Said Saadi chef du RCDa soutenu tous les coups les plus sales des militaires,Yasmina Kadra officier tortionnaire du fln,Ferrat Mehenii kabyle collabo avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui,Louisette Ighilariz dit avoir change de parti pour adherer au RCD(parti cree par les colonels algeriens),Wazila Tamzalit ancienne sympathisante efrenée du FLN qui a fait croire a sa desillusion de la revolution pour etre aujourd'hui representante de l'algerie dans des bureaux internationaux de l'unesco,vous en voulez d'autres j'ai tout un carnet d'adresses....<br /> <br /> A defaut de nom prenez un pseudo et sachez ecrire quelque chose de plus intelligent que cette plaidorie a trois sous...
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J
Tres bien sur ce cite on a droit a un pseudo moi je signe : D accord avec vous les elites "techniques" medicales.entrepreneurs fonctionnaires avec souvent des doubles nationalites refuses aux PN en Algerie mais genereusement accordees par la France meme a d·anciens adverssaires avec des postes d"enseignants et de chercheurs pose un probleme moral a moins d avoir change d opinion ce qui est un droit ! Mais il faut reconnaitre que certains intellectuels ne peuvent encore pas s exprimer librement et sont soumis a des contraintes economiques dans leur pays (il faut bien manger<br /> et ce dans le meilleur des cas ,voir cas de tortures disparitions ou executions camouflees en crimes integristes Alors dans ce cas il faut bien les absoudre en leur de mandant quant meme de ne pas trop "cracher dans la soupe" du pays d"acceuil
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